Stella Attiogbe


Mes lectures du mois de Janvier

Nous sommes à la fin du premier mois de l’année. C’est l’occasion pour moi de faire un bilan côté lecture. J’ai lu seulement 5 livres en ce début d’année, et je suis assez satisfaite de ce quota. N’hésitez pas à y piocher. C’est cadeau !




Devenir une Girl Boss, de Sophia Amoruso

Le New-York Times décrit Sophia Amoruso comme « La Cendrillon de la technologie ». En effet, son histoire ressemble à un conte de fées. Elle a fondé NastyGal. Mais Sophia est loin d’être une princesse car son histoire à elle est bien réelle et ses galères vous feront rigoler. Son parcours, elle le décrit dans un livre : #GirlBoss.


Le Ventre de l’Atlantique, de Fatou Diome

Ce n’est pas un énième roman sur la migration clandestine. Je le dis parce que c’est ce à quoi je m’attendais quand j’ai reçu « le Ventre de l’Atlantique ».
Fatou Diome nous fait comprendre que partir loin de chez soi, pour un hypothétique meilleur avenir n’est pas toujours la meilleure chose à faire.


Des pleurs à la victoire : survivre à un deuil

Perdre un parent, un fils, une sœur ou une amie est ressenti comme un arrachement, et la douleur est indescriptible. Pourtant, il faut continuer à vivre. Il faut trouver les ressources pour y arriver. Découvrons ensemble, le gracieux secours de Dieu dans le deuil et la tristesse.


Une si longue lettre de Mariama Bâ

Oeuvre intemporelle, encore d’actualités aujourd’hui. Oeuvre classique et simple. C’est sûrement la raison pour laquelle, ces lignes écrites dans Une si longue lettre par Mariama Bâ résonnent encore aujourd’hui, si fortement, dans cette société africaine et partout dans le monde.


Le monde s’effondre avec Chinua Achebe

Chinua Achebe plante le décor dans un village appelé Umuofia, rappelons que nous sommes dans la pure tradition africaine, bien avant la colonisation. On y découvre Okonkwo, un homme robuste, ayant trois femmes et qui semble avoir réussi, socialement parlant. Il fait partie de l’élite, ces hommes qui sont admirés et respectés.


Plaidoyer pour que les enfants aient accès à l’école

En 2014, selon les rapports de l’UNICEF, 1,2 millions d’enfants n’allaient pas à l’école en Côte d’Ivoire. Tout enfant a droit à une éducation solide. Pas seulement celle que nos parents sont censés nous donner à la maison. Mais cette éducation qui nous permet d’acquérir des connaissances fondamentales. Les parents ont le devoir de mettre leurs enfants à l’école si les moyens sont suffisants pour le faire. Sans éducation, je…


6 astuces pour se mettre à la lecture

Ne faites pas attention à tous ces gens qui lisent au moins quatre livres par mois (moi). Vous avez l’impression qu’ils vous narguent et que vous n’arriverez jamais à leur niveau. Mais oubliez-les un peu et concentrez-vous sur vous. Jusqu’à preuve du contraire, personne ne naît en étant un grand fan de lecture, je n’ai pas encore vu un bébé naître avec un livre…Bref, vous aussi vous pouvez devenir un…


Sheryl Sandberg pousse les femmes à s’imposer dans « En avant toutes »

 

crédit: StellaBazar

Un livre préfacé par Christine Lagarde, tu te dis que c’est forcement du lourd. Un livre écrit par la numéro deux de Facebook, tu réalises que c’est du lourd. Et en effet, c’est du plus que lourd.

Je vais être honnête, je m’attendais à lire un bouquin super barbant avec plein de statistiques et centré sur le féminisme « extrémiste ». Mais je me suis trompée. Le livre est totalement à l’opposé de l’idée qu’on peut se faire de lui dès les premiers instants. J’ai lu un livres très très drôle.

Sheryl Sandberg se livre aux femmes

C’est un partage d’expériences de l’auteure. Ses années collège et l’université, ses premiers pas dans le monde de l’emploi, son ascension jusqu’à devenir ce qu’elle est aujourd’hui, sa vie de couple et de famille. Elle nous livre tout avec grand humour.

Chaque jeune fille et chaque femme se reconnaîtra au travers de ces lignes. Le livre a été écrit pour que les femmes puissent avoir une boussole et apprendre de ce que nos devancières ont fait afin de, elles aussi, à leur tour, faciliter la voie à celles qui suivront.

Lean In ou s’imposer, tel est le titre du livre. C’est un boost énorme pour chaque femme, c’est un rappel, un appel au ralliement. Toutes les femmes doivent prendre conscience de leur potentiel et ne plus se mettre en retrait. Dans un monde presque égalitaire, là où la parité salariale et l’égalité des chances face à l’emploi se débattent encore pour ne pas être reléguées au rang de mythe, il est plus que nécessaire que les femmes aillent chercher ce qui leur revient et arrêtent d’avoir peur.

 Les sujets dont traitent le livre 

J’ai beaucoup appris des anecdotes de Sheryl qui sont dépeintes avec légèreté et sarcasme. Ce livre couvre tous les aspects de la vie d’une femme mais l’insistance est portée sur la carrière professionnelle des femmes et la responsabilité sinon le devoir d’accéder au pouvoir et de prendre place à table.

Alors dans ce livre, vous en apprendrez plus sur :

  • le fossé de l’ambition et comment ne plus avoir peur d’oser faire ce qu’on veut
  • la carrière professionnelle et ses difficultés
  • s’affirmer et dire exactement ce que vous pensez
  • comment faire de son partenaire de vie un réel partenaire
  • la capacité pour les femmes à concilier vie de famille et travail

Les citations choc du livre (Bonus) 

Alors je me répète, mais j’ai adoré lire ce livre. Et les conseils tranchés de Sheryl y sont pour beaucoup. Voici ceux qui m’ont le plus parlé :

« Posez-vous vous la question de ce que vous feriez si vous n’avez pas peur et faites le. »

« C’est la capacité à vite apprendre et à se rendre utile qui importe plus que les diplômes. »

« Les carrières s’apparentent à des cages à grimper pas à des échelles. »

« Même un objectif assez flou suffit à fournir une orientation, une direction dans laquelle avancer. »

« A l’heure de choisir un poste, un seul critère importe : le rythme de croissance de l’entreprise. »

« La quête d’un mentor chez les femmes est devenue l’équivalent professionnel de l’attendre du prince charmant. »

« Les mentors choisissent eux-mêmes leurs protégés qui sortent du lot. »

« Quand vient l’heure de choisir un compagnon à vie, jetez votre dévolu sur un homme qui cherche une égale. Un homme qui estime que les femmes doivent avoir une opinion, de l’ambition et de l’esprit. Un homme qui attache de la valeur à l’égalité des sexes et s’attend ou encore mieux tient à assumer sa part de corvées à la maison. »

Mon avis (c’est vrai que je ne l’avais pas donné depuis)

Je me suis tellement retrouvée dans ce livre. Le fait de minimiser ses succès, ne pas les partager, croire qu’on ne mérite pas tout ce qui nous arrive, laisser la place de briller aux hommes et finalement se diminuer.

En lisant ce livre, je ne savais pas que l’auteure s’adresserait autant à moi. Je me suis revue avec elle au collège quand je faisais tout pour ne pas trop étaler mon intelligence. Je ne participais presque jamais en classe (par timidité mais aussi parce que je voulais éviter les commentaires du genre « Madame-je-sais-tout a encore frappé »).

Les femmes se retrouveront dans ce livre, à un moment donné de leurs vies, avant ou aujourd’hui. Elles réaliseront les concessions qu’elles auront eu à faire par peur, timidité ou tout simplement parce que personne ne leur a jamais dit que c’était normal de briller plus que des hommes et d’aspirer à plus grand.

Pour finir

Le message de Sheryl Sandberg dans ce livre est simple et on ne peut plus clair.

Il faut que les femmes accèdent à plus de pouvoir et que le fossé soit réduit. Les femmes doivent aussi avoir la possibilité de choisir entre une vie de famille et de hautes responsabilités, ou cumuler les deux. Qu’il n’y ait aucune norme, stéréotype ou contrainte pour les dissuader de faire ce qu’elles ont envie de faire.

Je veux inciter toutes les femmes à lire ce livre. Les conseils et leçons de vie qu’on peut y tirer sont précieux et plus que nécessaire dans notre monde actuel, pour celles qui veulent tirer, de manière excellente, leur épingle du jeu.

 

 


Mon avis sur « Au nom de tous les miens » de Martin Gray

Crédit : Moi
Au nom de tous les miens, Martin Gray – Crédit : stellabazar

C’est un heureux concours de circonstances qui m’a permis d’entrer en possession de ce livre de Martin Gray. Je vous explique : un ami venait me remettre un tout autre livre que j’avais gagné lors d’un jeu. Et en voulant le sortir, j’aperçois plusieurs autres livres qui défilent sous mes yeux. Vous me connaissez, impossible de résister, je ne veux même pas essayer. Bref, il me parle du livre, me dit à quel point l’histoire est triste. Je réalise qu’elle se déroule pendant la seconde guerre mondiale (cette époque me fascine), cela me suffit à l’emprunter.

Le résumé

Le jeune Martin, juif polonais se souvient de son enfance calme et heureuse avec sa famille. Les promenades avec son père, la fabrique familiale et le bonheur des siens prendront subitement fin avec la fureur de la seconde guerre mondiale. Très vite, le ghetto de Varsovie se met en place, un quartier est alors dédié aux juifs où ils sont entassés, enfermés et affamés. Martin refuse de subir et apprendra donc très vite à devenir un homme, à flirter avec la mort pour pouvoir vaincre ceux qu’il appelle l’ennemi, les Allemands

Il aura vécu le pire, assisté à la déportation de sa famille avec impuissance. Des chambres à gaz de Treblinka où il aura transporté des centaines de corps ensanglantés, les siens, dans une fossé géante, il apprendra à s’accrocher à la vie avec son dernier souffle.

Mon avis

C’est un récit poignant, d’une sensibilité et d’une vérité qui vous donnent des frissons. En même temps c’est le propre des histoires vraies, qui ont douloureusement marqué leurs auteurs. J’ai surtout aimé les descriptions du quartier, rue Mila, son quartier. L’atmosphère et la détresse des juifs polonais sont décrites de manière à nous transporter en Pologne, en 1940.

Au milieu de tout cet enfer vécu, il aura su pardonner aux bourreaux, se reconstruire, oser et refaire sa vie. Mais le tragique a refait surface pour lui arracher ce nouveau bonheur obtenu.

On m’avait prévenue et dit que ce livre était d’une tristesse et qu’il me ferait couler des larmes. Mais je n’ai pas pleuré, et au contraire, je l’ai trouvé beau. J’ai aimé lire ce livre, j’ai aimé la force de Martin-Mietek-Micha. Il a changé de noms autant de fois qu’il lui fallait pour s’adapter et continuer le combat au nom des siens.

Un très bon livre que je recommande aux passionnés de lecture, car un peu trop lourd pour ceux qui débutent.

Ma note : 8/10.

Bonne lecture à vous.


Ma lutte contre la dépression

La Dépression

Ce sont plus de 300 millions de personnes qui souffrent de dépression dans le monde et près de 800 000 personnes qui se suicident chaque année.

J’ai envie qu’on parle d’une maladie subtile et dangereuse qui touche de plus en plus de personnes, peu importe la couleur de peau. J’ajoute ce détail parce que, malheureusement, en Afrique, elle est considérée comme une chose de « blancs ». À la limite comme un mythe. Arrêtons de croire que la dépression est une invention sortie d’un conte de fées, sinon nous risquons de perdre nos proches, sous nos yeux et sans rien comprendre à l’histoire.

J’ai fait des recherches sur cette maladie, pour en comprendre les causes et bien évidemment pour trouver une solution. Mais quand la réalité de cette maladie te frappe, crois-moi, tu oublies tout ce que tu as pu lire ou apprendre sur elle.

Je l’ai rencontrée étant très jeune.

Tout de suite, je n’ai pas compris ce que c’était. Je n’ai même pas su qu’elle avait un nom aussi déprimant. Mais je savais juste que ce n’était pas normal d’être dans cet état. Je savais que ces plaquettes de médicaments de différentes couleurs étaient en bien trop grand nombre pour une simple maladie. Je savais par-dessus tout que ces seringues toujours suivies d’un soudain et profond sommeil n’étaient pas normales.

J’ai vu la dépression. Et elle n’a pas de visages. Elle est calme, silencieuse, violente, destructrice. Et aucune de ces formes n’est meilleure que l’autre car les dégâts sont tous les mêmes : horribles.

Quand je pense à la dépression, je pense d’abord à la peur.

Parce que je pense à ceux qui doivent essayer de rattraper tous les morceaux et les recoller lorsque la tempête sera passée. Mais il faut aussi canaliser cette tempête pour qu’elle passe, collecter les morceaux pour ne pas avoir à les enfermer dans une boite. Je pense à ceux autour qui ne savent que faire ni où donner de la tête. Tout a été fait et tout est à refaire. Il faut être patient. On n’a pas d’autre choix quand il faut rester juste à côté des heures pour que la personne retrouve ses esprits. Il n’y a pas d’autre choix, lorsque la nuit, il faut garder un œil ouvert pour être sûr que la personne ne commette pas l’irréparable. On n’a pas d’autre choix quand on veut que la vie triomphe.

Je vais maintenant vous parler de la personne en question.

J’ai envie de vous dire que je ne sais pas exactement ce qu’on ressent lorsqu’on est atteint de dépression. Mais ça serait vous mentir, et je veux être honnête. Je l‘ai vue de loin, de près, d’encore plus près et même de l’intérieur..

Déjà la personne vit dans un monde diamétralement opposé. Ce qui lui paraît logique et sensé est totalement insensé dans notre monde. Elle n’a plus aucuns repères, plus aucun appui, tout est flou et confus. Elle ne sait plus à quoi s’accrocher, le monde lui tombe littéralement sur la tête et elle ne peut plus se fier à personne, ni à elle, ni à ceux qui l’aiment plus que tout. Ça fait mal.

Elle est excessive, se renferme sur elle. Et c’est là qu’on doit être vigilent, parce qu’on a  pas accès à ce qui se passe dans sa tête. On n’entend pas les voix qui au lieu de la bercer, la malmènent. D’autres ont la chance de trouver la force au milieu de tout ce désordre et de faire taire toutes ces voix malsaines. Mais tout le monde n’a pas ce potentiel et cette grâce. C’est là que notre voix doit retentir. C’est là que nous devons user de bonnes paroles, réconfortantes, emplies d’amour et être patients.

La dépression n’est pas un truc de blanc

J’aurais compris au travers de la dépression que l’amour vient à bout de tout. Au-delà de toutes les thérapies, des soins et des médicaments, rien ne sera autant efficace sans la chaleur, l’affection et le soutien d’un proche patient. Il faut de l’amour, beaucoup d’amour. N’hésitez pas à les noyer sous une tonne d’amour et à leur dire à quel point ils sont exceptionnels, uniques et que vous les aimez.

La dépression n’est pas un truc de blanc. Ce n’est pas parce que ça ne vous arrive pas que cela n’existe pas. Ce n’est pas parce vous êtes mentalement trop forts pour résister à ses griffes que les autres ne doivent pas y succomber. N’en ayez pas hontes, parlez-en à vos proches, dites que vous souffrez. Ouvrez vos yeux, soyez à l’écoute de vos proches afin de ne pas passer à côté de leurs appels à l’aide. Dites que vos proches souffrent, ne les cachez pas.

Surmontons cette maladie en nous aimons vivants.

 

Pour en apprendre plus : 

https://www.la-depression.org/comprendre-la-depression/la-depression-en-chiffre

https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/depression


Découvrez votre légende personnelle avec « L’Alchimiste » de Paulo Coelho

L’Alchimiste

 

Un livre de seulement 150 pages qui est capable de transformer votre vie, si et seulement si vous savez écouter les signes.

Je vous en supplie, que vous aimiez lire ou pas, achetez ce livre, lisez-le, relisez-le.

Un voyage, c’est ce qui vous attend, avec un berger qui représente un peu tout le monde. Un voyage avec vous-même, une rencontre avec vos doutes et vos peurs.

Le livre entier est écrit autour de cette idée : trouver sa légende personnelle et l’accomplir.

C’est l’histoire de Santiago, un berger espagnol qui décide de poursuivre sa « légende personnelle ». Tout commence par un rêve qu’il fait à propos d’un trésor enfoui aux pieds d’une pyramide en Egypte. Alors que ses parents veulent qu’ils deviennent un prêtre, une gitane et un roi arrivent à le convaincre d’aller à la recherche de ce trésor. Il s’engage alors dans un voyage vers l’Egypte au cours duquel il va apprendre des leçons importantes que tout homme devrait savoir.

Santiago a pris un grand risque. Et je me suis demandée combien parmi nous peuvent tout claquer du jour au lendemain et poursuivre autre chose. Abandonner le confort et la bulle auxquels nous sommes habitués et qui nous a pris tellement de temps à construire.

Je ne veux pas faire un long résumé. Ce qui est beau dans cette histoire, c’est que chaque personnage évoqué nous apprend une leçon.

L’alchimiste

Les personnages

Santiago

Il devait devenir prêtre mais a abandonné le séminaire pour finir berger contre l’avis de ses parents. Je l’ai trouvé fou. Fou de vendre ses moutons et d’abandonner la vie qu’il avait toujours connue. Ses moutons représentent notre semblant de vie, ce qu’on a pu construire au prix élevé de nos rêves et de notre légende personnelle. On s’y accroche plus que tout car ils sont tout ce qu’on a de plus concret. Alors qu’on devrait au contraire s’en débarrasser. Il a été à l’aventure, à la recherche d’un trésor sur la seule base d’un rêve qu’il a fait deux fois et l’interprétation d’une gitane. Mais en même temps, il avait raison.

Car « quand on veut une chose, tout l’univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve. »

Le Roi 

Au final, il représente cette voix qu’on entend à un moment de notre vie, ou peut-être tout le temps, à moins qu’on arrive à la réduire au silence. Tout le monde l’entend, mais rares sont ceux qui arrivent à saisir ce qu’elle apporte.

« Chacun de nous, en sa prime jeunesse sait quelle est sa légende personnelle. »

Mais en grandissant, nous finissons par douter et par croire que nos rêves sont impossibles à réaliser.

Le marchand de cristaux 

Il me fait penser à la majorité des gens que je connais, et même à moi. Ceux qui n’aspirent pas à mieux finissent par se complaire dans une sorte de médiocrité et à être hostile au changement. Il avait un rêve, mais il a préféré toucher ce rêve de loin et renoncer à le vivre pleinement. Cela peut paraître absurde. Mais c’est ce que nous faisons lorsque nous sommes assaillis par des doutes et que nous rangeons au placard un projet ou rêve qui nous tenait pourtant à cœur.

L’anglais

Lui aurait pu être l’humain idéal. Il a décidé de suivre sa légende personnelle en allant à la recherche de l’alchimiste. Mais son erreur a été d’être trop obsédé. Il a oublié de regarder autour de lui et de s’enrichir de la beauté de chaque étape que constituait son voyage. Retenons que le chemin qui conduit à la réalisation de notre légende personnelle est tout aussi important que la légende elle-même.

Fatima

Fatima représente l’amour. Ce qu’elle nous enseigne, c’est qu’il survient souvent quand on s’y attend le moins et qu’on a d’autres projets. Mais l’amour ne vous empêche pas d’être vous-mêmes. Il ne vous contraint pas à abandonner vos rêves et projets pour demeurer près de lui. Il vous permet au contraire de vous exprimer tels que vous êtes.

« L’amour en aucun cas n’empêche un homme de suivre sa légende personnelle. Quand cela arrive, c’est que ce n’était pas le véritable Amour, celui qui parle le langage du monde. »

L’alchimiste 

Il nous apprend plus que tout à écouter la voix de notre cœur. C’est lui la quête de Santiago, son saint Graal. Au final, ses enseignements sont précieux, mais le parcours et les différentes étapes rencontrés par Santiago l’auront été tout autant.

Il nous invite à suivre notre propre légende personnelle, qui est différente de celle des autres car « qui s’immisce dans la légende personnelle d’autrui ne découvrira jamais la sienne propre. »

On est tous alchimiste, ou du moins nous devons le devenir. Transformer n’importe quel métal en or. C’est aussi la métaphore de notre passage sur terre. Et au-delà même de cette science qu’est l’alchimie, on explore avec ce livre la science de la vie qui est riche et toute simple pour qui sait écouter son cœur. Et au final, on découvre que le voyage compte peut-être bien plus que la destination.




Quatre leçons marquantes vers la richesse de Robert T. Kiyosaki

« La pauvreté est une mentalité et un conditionnement. »

J’ai bien aimé cette phrase tirée du livre Père Riche Père Pauvre de Robert T. Kiyosaki, dont je vais vous parler dans les lignes qui suivent.

Vous voulez être riches ? Et bien ce livre est le premier pas que vous ferez vers la richesse si, et seulement si, vous en avez la volonté.

Le livre met en opposition la mentalité de deux personnes, des géniteurs. L’un est à la tête de plusieurs entreprises, n’a pas été loin dans les études, a des gens bien plus instruits qui travaillent sous ses ordres et fait régulièrement des dons dans son église.

L’autre est bardé de diplômes, travaille très dur pour le gouvernement, et attend d’avoir plus d’argent pour en donner aux autres, chose qu’il ne fera jamais.

Ces deux exemples sont décrits avec brio dans le livre. Et on perçoit ce qui fait la différence entre ces deux hommes : leur manière de comprendre et de percevoir « l’argent ».

Le géniteur riche de Robert T. Kiyosaki lui a appris un grand secret : l’éducation financière est la base de la richesse.

Nous allons certes à l’école, mais aucun cours ne nous apprend à créer de la richesse ou même à développer notre Q.I financier afin d’être indépendant. On nous apprend à trouver un emploi, être de bons employés et à peiner à joindre les fins de mois. C’est ce système que l’auteur s’efforce de corriger dans son livre.

 

Alors, voici les cinq points marquant

  1. «  Au lieu de sauver des miettes nous devons penser à comment créer de l’emploi »

Attendre un salaire chaque mois et dépenser la totalité, marchander pour sauver le moindre sous, faire des enveloppes pour tout n’est pas la solution. Bien sûr qu’il faut être prévoyant, mais ce n’est pas comme ça que l’on devient riche.

Il faut voir bien au-delà de nos besoins immédiats et se demander comment arriver à générer des opportunités pour les autres en faisant travailler l’argent que nous avons à disposition.

Il faut aussi se départir au plus vite de l’un des plus gros pièges de la vie qui consiste à laisser nos peurs et nos désirs contrôler nos pensées et nous pousser à conserver un emploi qui ne pourra jamais nous satisfaire financièrement parce que « un emploi n’est qu’une solution à court terme d’un problème à long terme ».

A retenir : les riches ne travaillent pas pour l’argent. Ils font en sorte que l’argent travaille pour eux.

 

  1. Apprendre l’abc financier est primordial

L’éducation financière est puissante. Nous devons comprendre le fonctionnement de l’argent, apprendre la comptabilité, comprendre les lois du marchés et les financements. Bref tout ce que vous pouvez trouver à apprendre sur le sujet, faites-le.

Notre plus grande richesse c’est notre éducation. Il faut garder l’esprit ouvert et être flexible. L’intelligence est capable de résoudre les problèmes et nous aider à trouver des moyens afin de créer de la richesse. Sans intelligence financière, l’argent vous glisse entre les doigts.

La règle la plus importante est la suivante : il faut connaître la différence entre des passifs et des actifs, et il faut acheter des actifs. 

Un actif met de l’argent dans notre poche tandis qu’un passif retire de l’argent de notre poche. Pour être riche, il faut avoir plus d’actifs que de passifs. Il faut aussi que les revenus soient bien plus que supérieurs aux dépenses et en même temps ce sont les actifs qui doivent permettre d’augmenter vos revenus.

A retenir: le riche achète des actifs. Le pauvre n’a que des dépenses. Et la classe moyenne achète des éléments de passifs en pensant que ce sont des actifs.

Des exemples de passif : les entreprises, des obligations, des actions immobilières, des droits d’auteur d’une propriété intellectuelle et tout ce qui a de la valeur qui peut générer des revenus. 

 

  1. Comprendre l’historique des taxes et le pouvoir des entreprises 

J’ai aussi retenu que c’est la connaissance que les riches ont de la structure légale d’une entreprise qui leur confère un gros avantage sur les pauvres. Par exemple, un employé normal verra son salaire être taxé par des déductions qui iront au gouvernement et il essaiera de vivre avec le reste. Tandis qu’une entreprise rapporte de l’argent, dépense d’abord tout ce qu’elle peut et est taxée sur tout ce qui reste. Vous voyez un peu la combine légale ?

En ayant votre entreprise, vos vacances pourraient être des réunions de travail, l’argent utilisé pour les voitures ou centre de remise en forme peuvent être passés sur ce compte. C’est une importante échappatoire légale de taxe utilisée par les riches.

Etant donné que le but est  d’aller vers l’indépendance financière, nous devons nous informer et apprendre tout sur la finance. C’est plus que crucial si on veut être riche.

Les quatre sphères du QI Financier à apprendre

  • La comptabilité
  • L’investissement
  • Compréhension de l’offre et la demande
  • La loi ( fiscalité, statut)

4. Surmonter la peur et ne pas hésiter à apprendre de nouvelles choses

Nous avons tous cette chose en commun : un énorme potentiel et des dons. La seule chose qui nous retient pourtant, c’est le fait de douter et le manque d’assurance.

Il y a une guerre entre notre esprit et notre cerveau : notre esprit est capable de tout. Pendant qu’il peut tout faire, notre cerveau lui, est paresseux. Il faut donc se libérer de toute peur et incrédulité pour enfin apprendre à penser et à créer différentes opportunités financières. Car ce qui importe, c’est votre niveau de créativité dans la résolution des problèmes financiers.

Il est aussi crucial de travailler pour apprendre, et non pour seulement gagner de l’argent. Parmi les qualités que nous devons absolument maîtriser, Robert K. cite les suivantes :

  • Le relationnel avec les autres
  • La négociation
  • Le marketing
  • La vente
  • Savoir apprendre et enseigner

 

Ce livre est une perle, il est le début d’une longue aventure vers l’aisance et l’indépendance financière. Et en chemin, vous découvrirez que la loi fondamentale de la richesse tourne autour de cette instruction divine : Donnez et vous recevrez.

 

Tout comme j’ai partagé mes retours avec vous, n’hésitez pas à partager avec autrui ce que vous avez, y compris cet article.