Mahmoud

Investir dans les souffrances!

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L’homme qui  a produit des idées qui l’ont transformé en marchandise au même titre que sa nourriture et, ses vêtements doit assumer   ses erreurs, Et faire face à cette anarchie  créée par son hypocrisie.

Cela peut-être est l’une de conséquence de capitalisme, ou encore l’économie du marché qui a fait de l’homme un marchandise au même titre que sa nourriture ou encore ses vêtements. En fait depuis 2011 la Turquie et, ses alliés ont investi pas mal de moyens pour déstabiliser la Syrie afin de briser l’axe chiite. Et aujourd’hui la Turquie veut faire d’une pierre deux coups: déstabiliser la Syrie et faire la pression sur Union-Européenne grâce aux vagues des réfugiés que la Turquie accueil sur sont sol. Ainsi la Turquie a mis les réfugié sur la table de négociations avec l’UE afin d’accélérer le processus de son adhésion à cette union, et annuler les visas pour les citoyens turcs. Mais la question qu’on se pose: qu’elle est la différence entre un migrant syrien et, un autre turc? La seule différence ce qu’un migrant turc est sans doute un migrant économique, alors qu’un migrant syrien pourrait être un réfugié politique.

Une équation sans solutions

Et si on suppose que les migrants politique sont plus acceptés que les migrant économiques selon la logique des européens nous aurions du mal à trouver une solution à cette étrange équation. Et faire d’une personne une monnaie d’échange, comme le font les turcs et leurs alliés du Golf n’est pas quelque chose de nouveau, ou encore de choquant dans ce monde. Mais ce qui est choquant ce de négliger sa monnaie d’échange, comme ils font avec les réfugiés syriens

Les marchants en manque de marchandise

Ce qui est étonnant ce voire un pays  comme l’Arabie-Saoudite où les femmes n’ont pas le droit de conduire une voiture fait la promotion de la démocratie, ou encore la Turquie qui arrête les journalistes, et bombarde une partie de sa population ( les kurdes) juste pour leur appartenance ethnique.


Cinq raisons pour se méfier de l’aire numérique

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C’est aussi vrai  le numérique à simplifier beaucoup de tâches, mais cette simplification ne va-t-elle pas compliquer  les choses, sur le plan économique, éducatif, sociétal: le chômage, le Cybercriminalité, les guerres électroniques, et la connaissance qui est entrain de perdre sa valeur à cause des algorithmes qui sont entrain de remplacer les cerveaux… 

1-Le chômage de masse: Parlons d’abord de cette maladie de société qui touche tous les pays, et qui présente un défi majeur à tous les gouvernements. En fait si la révolution numérique a simplifié la tâche avec ses logiciels, ces robots qui ont remplacé l’homme, elle a compliqué l’accès à l’emploi ce qui met en cause le circuit économique, puisque les gens sont passé au chômage.

2-Le numérique comme un vecteur d’ignorance: C’est encore à cause de la simplicité que la connaissance a perdu son importance, et sa valeur. Les hommes n’ont plus le temps d’utilisé leurs cerveaux car les algorithmes font les travaux à leurs place, alors il faut s’attendre à une nouvelle révolution darwinienne qui fera de l’homme un mouton.

3-La cybercriminalité: Des arnaques aux piratages en passant par le simples agressions verbales, l’internet est devenu un espace ou la criminalité, le racisme et, la violence se propagent, et mêmes les états se sont lancé dans ces activités, ainsi la collecte des information à travers les cyberattaques est devenu une arme d’espionnage très importante. Ce qui a provoqué l’apparence des armées électronique.

4-L’anarchie: l’internet a apporté une contribution considérable à l’anarchie, et l’insécurité dans le monde, surtout à travers ces sites appelé les réseaux sociaux. En fait même si les réseaux sociaux ne sont pas à l’origine de changements qui ont secoué les pays arabes, et certains pays africains, ils n’en sont pas loin. Ces outils numérique permettent une capacité de regroupement considérable, et ces outils profitent autant pour la population que pour les gouvernements.

5-La politisation de la société: Le nombre de gens qui s’intéressent à la politique a explosé avec l’internet,  et les courants politiques et, idéologiques sont de plus en plus nombreux, et touchent plus de gens grâce aux outils de communication fournis par l’internet, ce qui complique la scène politique et provoque plus d’anarchie.

 


Dakar tout en couleurs et sans colère

 

Mondoblogueurs
Mondoblogueurs

Des bons moments sur la plage, une connexion hors qui nous a permis de nous rapprocher les uns des autres, et un moment festif dans une  boite appelé la CALEBASSE. Voilà c’était l’arc en couleurs, pardon l’arc-en-ciel #FormationMondoblog2015

Du 28 novembre au 6 décembre 2015 la ville de Dakar s’est habillée de toutes les nationalités africaines, et même ailleurs: françaises, haïtiennes… Et l’événement fut avant une rencontre avant d’être une formation. J’en ai profité pour faire la connaissance de blogueurs francophone venus d’Afrique, d’Europe, et d’Haïti. Et ceux qui dans un pays enclavé ont eu l’occasion de voir l’Océan atlantique, ce qui n’est pas rien pour quelqu’un qui ne connais que les montagnes et, les désert.

Une connexion hors ligne:  

L’une des chose les plus magnifique de cette formation ce qu’elle nous a permis de sortir derrière les écrans des ordinateurs et, d’aller les uns vers les autres, de parler de nos blogs, de nos pays, de nos idées… ainsi j’ai rencontrer des gens que je ne connais qu’à travers leurs plumes. Des blogueurs qui touchent tous les sujets les sciences, la culture, la politique…

La faite dans une calebasse!

Pour moi c’était le moment le plus remarquable dans cette formation, et je dirais même le souvenir de l’année 2015. Cette nuit les mondoblogueurs ont libéré leurs énergies dans un environnement festif, plein de joie et musique. Et la fête fut  100% africaine, ce qui n’a pas empêcher nos amis venus d’Europe d’apprécier l’événement.


Déforestation : l’Afrique entre charbons et carbone

Source: www.flikr.com
Source: www.flikr.com

Si en Afrique les industries n’émettent pas de gaz à effet de serre, la déforestation a des conséquences tant directes qu’indirectes sur l’environnement. En effet, les charbons qui en résultent est la principale source de CO2.

Quand on parle de réchauffement climatique, on évoque souvent les pays industrialisés, les pays émergents et on oublie l’Afrique. Or l’Afrique est le continent le plus menacé par ce phénomène pour plusieurs raisons. L’exode rural est un phénomène récurrent dans tous les pays africains, cependant les villes ne ne sont pas prêtes à accueillir un tel phénomène puisque privées de tout ce dont nécessite la vie urbaine: beaucoup de villes africaines manquent de réseaux hydrauliques, de réseaux d’assainissement et de réseaux de gaz.

1) Une cimetière de la flore et la faune:

Il semble que la population qui quitte les campagnes en Afrique emporte avec elle tout ce qui constitue la diversité écologique. Le bois et le charbon sont très utilisés dans la vie quotidienne. Du côté de la faune, c’est le phénomène de la viande de brousse qui provient du braconnage qui inquiète. Certains pensent qu’il sert à la guérison de maladies comme le sida.

2) La ville africaine, un moteur de pollution:

Une des particularités des Africains est qu’ils n’acceptent pas le vieillissement de machines. Pour eux, l’essentiel est qu’un moteur tourne, le reste ne les concerne pas beaucoup. Ils sont peu soucieux et conscients de l’environnement et de ce qu’émettent ces moteurs. Ce n’est pas étrange de voir une voiture trainant un nuage de fumée noire dont l’odeur suffit pour vous faire perdre la conscience ou la vision quelques minutes. Je ne connais pas les composants de cette fumée mais ce qui est sûr c’est qu’ils doivent être beaucoup plus dangereux que les gaz à effet de serre.

3) On est loin de la Smart City:

Alors pour finir je veux juste dire que les villes africaines sont loin d’être des Smart Cities car ces villes n’ont pas encore réussi à satisfaire les besoins de leurs habitants en eau potable ou en électricité…


Pourquoi nous cherchons la vie ailleurs ?

terre
source:www.flikr.com

Au lieu de chercher la vie ailleurs, l’homme doit faire plus d’efforts pour protéger sa planète et pour se protéger, car la terre peut s’adapter à ces changements climatiques, et industriel mais pas l’homme. 

Depuis quelques décennies les Etats, les experts, les agences spatiales se lancent dans une course afin de chercher la vie ailleurs, soit dans le système solaire ou dans les autres systèmes. D’où la question qui me vient souvent à l’esprit : pourquoi cette démarche alors que nous n’avons pas fini d’explorer certaines parties de la terre comme les océans. Selon les scientifiques, l’homme en sait plus sur la lune que sur le fond des océans.

En réalité, depuis bien des années l’homme s’est mis à détruire massivement la terre avec ses activités industrielles. Il ne faut surtout pas oublier que l’industrie touche désormais tous les domaines de la vie : l’alimentation, l’urbanisation, la guerre…Aujourd’hui, l’homme cherche à fuir sa responsabilité qui est de protéger sa planète. Oui, l’homme doit faire plus d’efforts, pour se protéger lui, car lorsqu’il détruit la terre, il se détruit lui-même.


Oui pour la circulation des biens, mais…

des réfugiés syriens
Sousrce: www.flikr.com/refugiés.syriens/

On est dans un monde qui se confirme de plus en plus matérialiste, la matière occupe une place centrale dans ce monde. Tout le monde est presque d’accord  pour la circulation des biens, tout le monde est d’accord pour la circulation des idées, mais en ce qui concerne les personnes, aucun état n’est prêt à ouvrir ses frontières pour accueillir des êtres humains en détresse. C’est la preuve que le fabricant est devenu moins important que sa fabrication. Et que l’homme devient le serviteur de sa création (comme la frontière), au lieu de se servir de cette création pour améliorer son état de vie.

L’interventionnisme des Occidentaux et, leurs amis du Golf, ont créé l’anarchie totale dans plusieurs pays: Libye, Syrie, Yémen… Et le plus inquiétant, c’est que ces pays ne sont pas prêt à aider la population qui fuit cette anarchie. Si l’Allemagne pour des raisons démographique et économique a donné son feu vert pour accueillir quelques 800 000 réfugiés, il semble que les autres pays européens ne soient pas sur la même longueur d’onde. Et ils ont raison car ces réfugiés représentent un défit sécuritaire majeur puisqu’il sont tous musulmans .

Qui est responsable de cet afflux de réfugiés?

Tout le monde vous dira que c’est le gouvernement syrien qui est le premier responsable avec ces barils explosifs. Mais cette thèse est peu crédible quand on se souvient de ce qu’était ce gouvernement en Syrie avant 2011, alors qu’il n’y avait pas afflux de réfugiés pareil à ce qu’on observe aujourd’hui. La deuxième raison qui met en cause la crédibilité de cette thèse est que la population syrienne qui reste à l’intérieur de ce pays se concentre dans les zones contrôlées par le gouvernement syrien et dans les zones contrôlées par les rebelles.

Les pays du Golf déstabilisent la Syrie et ferme leur frontières!

En réalité les premiers responsables de cette crise sont les pays du Golf qui soutiennent la rébellion pour chasser le régime syrien, et qui ne sont pas prêts à revenir sur leurs décision comme le font certain pays occidentaux. Ces Pays veulent coute que coute que le gouvernement syrien quitte le pouvoir, mais où est l’alternative? Qui gouvernera après ces régime Daesh ou bien le front Al-nousra? Sans oublier que malgré leur responsabilité dans la crise les pays du Golf refusent d’accueillir un seul réfugié sur leur sol!

 

 

 

 


Un espoir de paix à Oubari

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Source: toumast tv

Un accord de cessez-le-feu vient d’être signé la semaine dernière entre les Touaregs et, les Toubous, ces deux communautés s’affrontent dans le Sud-Ouest libyen depuis la chute de Kadhafi. Des combats qui ont fait plusieurs victimes de part et d’autre. Chaque communauté accuse l’autre d’être à l’origine des exactions contre ses membres.

La ville d’Oubari est située dans le désert libyen au sud-ouest. Cette ville est occupée essentiellement par les Touaregs et les Toubous, mais ces deux communautés n’arrivent pas à vivre ensemble en paix depuis le chaos qui règne dans tout le pays. Les raisons de cette guerre ne sont pas claires et certains évoquent comme cause le contrôle des axes de trafic vers le Nord libyen, et l’Égypte.

Oubari, une capitale médiatique

Depuis environ une année, les Touaregs ont fait de cette ville leur capitale médiatique, car c’est là où se trouve le siège de leur chaîne Toumat TV une chaine qui diffuse tous ses programmes en tamasheq, ce qui est une première dans l’histoire de ce peuple nomade.

Les enjeux géostratégiques des pays de la sous-région

Ce qui inquiète davantage les pays de la sous-région, ce n’est pas le chaos qui règne dans cette région de Fezzan, mais c’est le courant séparatiste qui affecte les Touaregs. Ces pays craignent que les Touaregs ne se servent de cette région comme d’une base arrière pour attaquer le Mali e, le Niger.


L’union africaine une fuite en avant

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source: L’UA photo monusco/UA/flikr.com/

Tandis que les citoyens  africains pensent à leurs problèmes internes, leurs dirigeants quant à eux ils ont les têtes dans les nuages. Ils pense à édifier une union que même les européens, les asiatiques ont du mal à construire.

Les dirigeants africains nous on habitués des initiatives un peut folles, et parmi ces initiatives ce qu’ils appellent l’union africaine. Même le pane-africanistes les plus fous vous diront que cette union ne concerne en rien le citoyen africain lambda. Surtout au moment où beaucoup d’africains ne savent rien sur leurs continent la raison pour laquelle ces dirigeants doivent investir dans la lutte contre l’ignorance, la pauvreté, ou encore la violence qui déchire leurs pays. Ce dernier temps on a entendu parler d’une force armée africaine pour combattre certains groupes armés comme les hébabs, ou Boko-haram, alors que beaucoup d’états africains ne peuvent pas prendre en charge leurs armée en matière de formation et d’équipement.

Quel avenir pour la décentralisation en Afrique?

Tandis que les africains se plaignent contre la bureaucratie et, la centralisation des décisions qu’exerce leur gouvernement, vient cette idée de l’union africaine, qui n’a rien avoir avec leurs ambitions. Car il est peut probable de trouver une solution à Addis-Abeba un problème qui prévaut dans zone reculée dans pays sahélien comme le Mali ou le Niger.

Une idée naïve et, peut convaincante 

Qui dit union dit, une bonne relation multilatérale, ce qui veut dire d’une manière ou de l’autre de bonnes relations  entre tous les états africains, et pour être objectif je veux dire la réalité africaine malheureusement est loin de ça. Il n’y a pas un seul état africain qui des problèmes avec ses voisins; c’est-à-dire que les états africains ils n’ont pas encore pu édifier des relation bilatérales solides avec leurs voisins, alors comment  peuvent-ils passer à une relation multilatérale (une union) ?


Nouakchott, la semaine des embouteillages

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Source: www.flickr.com

Les embouteillages sont déjà un problème qui persiste dans la capitale mauritanienne, et ce problème s’aggrave le semaines qui précèdent les grandes fêtes musulmans, car ces semaines les mauritaniens ont les yeux rivés sur le centre-ville qui regroupe les grands marchés, les bancs…

Les embouteillages sont un problème qui persiste à Nouakchott et les semaines qui précèdent les fêtes musulmans ce problème devient plus grave, à cause de l’activité économique qui explose, surtout le commerce car tout le monde se mobilise pour se procurer de nouveaux biens afin de festoyer, du coup le prix augmentent y compris les prix de transport. Sans oublier que les gens viennent de loin parfois: de l’intérieur du pays pour acheter leurs besoins à Nouakchott. Et puis ce fête qui vient cette année à l’hivernage ne facilitera pas les choses sans doute, car la chaleur et les pluies ne font pas du bien ni aux machines, ni aux routes.

Le centre-ville une ville dans la ville:

L’une de particularité de Nouakchott ce que le  centre-ville regroupe tout les grands marchés, les ministères, les bancs les sièges de société… Cette particularité contribue à son tour à ce problème qui touche fort la cité mauritanienne. Sachant que les nombre de marchands en bilans augmente cette semaine, et ces marchands occupent souvent les route avec leurs marchandises et, malgré tout les autorités mauritanienne n’ont pas arriver à empêcher cette pratique.

 


Elevage : une économie qui tient tête en Afrique

Source: https://www.flickr.com/photos/oxfamfrance/9026137596/
Source: https://www.flickr.com/photos/oxfamfrance/9026137596/

Malgré son importance, car il s’agit d’un des rares secteurs de l’économie africaine qui arrive à satisfaire les marchés locaux,  l’élevage subit la négligence des gouvernements africains. Il ne doit son développement qu’à certaines communautés nomades : les Touaregs, les Maures, les Peuls…

Lorsque les gouvernements africains pensent à développer leurs pays, ils copient souvent les stratégies des Occidentaux, alors que les contextes sociaux et historiques ne sont pas les mêmes. Cette politique donne souvent des résultats négatifs. Et pourtant, on peut dire que l’élevage va bien dans beaucoup de pays africains. La preuve : la viande, qui constitue un aliment de qualité très cher dans certains pays riches s’achète à bon marché et il semble que beaucoup d’Etats africains ont réalisé l’autosuffisance dans ce domaine. Et parfois ce sont les pays pauvres sur le continent qui regroupent le plus grand nombre de têtes. Ainsi la Mauritanie, le Mali, et le Niger n’ont pas seulement réalisé l’autosuffisance dans ce domaine, mais ils arrivent même à exporter des animaux à leurs voisins : l’Algérie, le Sénégal…

Le rôle des nomades dans le développement de cette économie: 

Si ce secteur continue de tenir tête  contrairement aux autres secteurs de l’économie ce n’est pas grâce aux politiques des gouvernements des différents pays. C’est surtout grâce au savoir-faire de certaines communautés locales : les communautés nomades : les Touareg, les Maures, les Peuls… Ces communautés ont acquis une expérience précieuse dans le domaine de l’élevage et tiennent un grand nombre de troupeaux. Contrairement aux autres secteurs de l’agriculture (comme la plantation) l’élevage arrive à satisfaire les besoins des marchés locaux en viande.

La négligence des gouvernements

Malgré son importance et sa contribution au PIB des pays africains, l’élevage subit de grandes pertes surtout en période de sécheresse. Les éleveurs souvent abandonnés à leur à sort sont à la merci de la nature et ne peuvent compter que sur les pluies.

 


L’Afrique enfer pour les Africains, paradis pour les autres ?

(Source : openDemocracy, CC/Flickr.com)
(Source : openDemocracy, CC/Flickr.com)

Tandis que de nombreux pays d’Europe, d’Amérique et d’Asie cherchent à investir en Afrique, les habitants de ce continent font tout pour quitter cet enfer. Parfois au péril de leurs vies.

Les Chinois, les Indiens, les Européens, les Américains… Tout le monde a les yeux rivés vers l’Afrique, incarnation d’un grand marché pour exporter des produits, mais aussi d’un endroit où se trouve une main d’œuvre bon marché. Qui veut des matières premières pour son industrie n’a qu’a venir en Côte d’Ivoire, au Bénin, en Ethiopie, au Nigéria… Et qui doit investir dans l’agriculture doit s’installer par ici, puisqu’il y a de vastes terres arables, bon marché, et accessibles sans presque aucune entrave judiciaire. Sans oublier ceux qui veulent placer leur argent dans les infrastructures puisque l’Afrique est le maillon faible de tous les continents dans ce domaine…

Et qui dit énergie renouvelable dit aussi l’Afrique, car c’est le continent qui reçoit le plus grande quantité des rayons du soleil chaque année, et les courants de vents y sont très actifs pour penser à l’éolien. Cette situation fait de l’Afrique un paradis pour tous ceux qui en ont les moyens.

L’Afrique enfer des Africains ?

Un paradis sur lequel se déroulent cependant des combats très violents, nourris par des étrangers et qui ne font pas du bien au continent. Car toutes ces sources d’envie, et les conflits qu’elles génèrent, ne profitent pas aux Africains. Il ne serait pas exagéré de dire que certains d’entre eux ne voient pas leur avenir sur leur propre continent.

Originaires du Nord, du Sud, de l’Ouest ou de l’Est du continent, certains font tout pour pouvoir leur pays natal et trouver une vie meilleure sur les autres continents et surtout en Europe. Un exil risqué, parfois au péril de la vie de ces migrants. Or l’avenir des Africains s’écrit ici en Afrique, et tant que ces personnes ne l’auront pas compris, leur continent n’avancera jamais.


Nouakchott entre la mer et le désert

Source: wikimedia commons
Source: wikimedia commons

Coincée entre l’océan Atlantique et le Sahara, la capitale de la Mauritanie cumule les paradoxes.

Qui dit mer dit humidité, qui dit désert saharien dit chaleur et très rapidement, sécheresse. Humidité et sécheresse : deux situations contradictoires auxquelles la ville de Nouakchott fait face. Tandis que la  mer avance et menace l’Ouest et le Sud de la ville, le désert menace à son tour les parties Nord et Est de Nouakchott.

Ce deux problème restent un défi majeur pour le développement de la cité mauritanienne, actuellement portée par la forte croissance démographique due à l’exode rural et aux activités commerciales et industrielles du pays.

Le désert, pas que des désavantages

Cette situation climatique complique la tâche des citoyens et, pour les autorités. les tempête de sables y sont très fréquentes avec leurs conséquence non négligeable sur les infrastructure : les routes se trouvent ainsi parfois se trouvent sous les dunes des sables. Et les espaces verts sont presque nuls, puisque pour créer ces types d’espaces il faut de l’eau, dans une ville qui fait face quotidiennement aux pénuries  d’eau.

Mais il ne faut pas oublier que le désert a aussi ses avantages, car ces bandes de sables protègent la ville de la mer, et sans elles la ville ne peut pas résister à la pression de la mer, qui continue de faire des dégâts très important dans certains quartiers. Les autorités ont interdit l’extraction illégale de sable sur les rives de l’Atlantique, mais l’extraction continue dans certaines zones car il s’agit d’un commerce rentable puisque la ville est en plein boom urbain.


Juste un match de foot

juste un matche de foot
juste un matche de foot

 

Le foot voilà un sujet qui ne m’intéresse pas beaucoup, et mon lectorat le savent bien. Mais depuis que le sujet est devenu un sujet politique plus que jamais, j’ai décidé d’y tremper la plume. Tandis que certains parlent d’un affaire de corruption, moi j’y vois juste un match de foot entre les cowboys et, les pétrodollars, et chacun joue ce match à sa manière.

En réalité depuis que la FIFA a attribué l’organisation de coupes mondiaux 2018, et 2022 successivement à la Russie et, au Qatar, depuis lors les anglo-saxons ont les têtes dans les nuages, il ne se passe un jour sans qu’on entend de nouvelles révélations dans la presse britannique, et américaine, des révélations sur la corruption, le favoritisme… au sein de la FIFA, comme si la corruption est née avec cette évènement (l’attribution des ces coupes à la Russie et, au Qatar). Mais souvenez-vous de ce qui s’est passé il y a juste quelques mois lorsque les cowboys ont décidé  d’envoyer leurs forces militaires pour combattre le virus   Ebola. Et aujourd’hui ils utilisent leur point fort à savoir les services de renseignement pour déstabiliser le camp de leurs adversaires 🙂 Ce qui fait que depuis quelque mois le ballon se trouve dans le camp de FIFA, et de Qatar, alors que ces derniers  ont du mal à renvoyer le ballon de le camp des cowboys. Sachant que les pétrodollars qataris ont utilisé leur moyens financiers pour réaliser beaucoup de projet comme le financement de certains tendances islamistes afin de déstabiliser certains pays: La Syrie, la Libye… et la liste est longue. Mais comme dans ce cas-là les pétrodollars mènent le jeu des cowboys, on a du mal à voir ces derniers (les cowboys) mettent en action leurs services de renseignement pour faire barrage à la politique de pétrodollars. Et si demain les cowboys décident d’envoyer leurs parachutistes pour arrêter les responsables de la FIFA ne soyez pas  étonner, puisqu’il s’agit de leur intérêt qui est en jeu. Quant à la position africaine, elle restera toujours au coté de corrompus, puisque la corruption est le meilleur plat africain, ce qui explique peut-être leurs vote au Blater. Je pense que ce soutient peut servir au cowboy comme un début de preuve, comme disent les juristes .

 

 


A Tombouctou, la méfiance s’installe

des réfugiés azawadiens
Des réfugiés azawadiens

Rien ne va plus au Mali : entre les nomades et les sédentaires, entre les Blancs et les Noirs, entre les Touaregs et les Arabes, entre le Nord et le Sud. Chaque jour la situation se détériore un peu plus et le pays aura du mal à se remettre de cette crise.

Depuis quelques semaines les populations du Nord vivent dans l’insécurité. La peur règne partout dans la région. Les nomades ne peuvent pas rentrer dans les villes pour se procurer ce dont ils ont besoin par peur des représailles. Et les sédentaires à leur tour ne peuvent pas se déplacer d’une ville à l’autre pour les mêmes raisons. Cette situation est le résultat d’une politique menée par l’Etat malien qui a semé la méfiance au sein de la population du Nord juste pour consolider sa présence. Même les Peuls commencent à quitter leurs villages pour se réfugier en Mauritanie, ce qui prouve le caractère ségrégationniste et raciste de lEtat malien. Depuis son indépendance, l’Etat malien a monté les uns contre les autres, pendant la rébellion des années 90, il a utilisé la faction MPA (le Mouvement populaire de l’Azawad) contre les indépendantistes de l’Armée révolutionnaire de libération de l’Azawad (ARLA). Aujourd’hui, il utilise les hommes de l’ARLA (actuellement sont connus sous le nom de GATIA) contre les rebelles de CMA. Diviser pour mieux régner est une ancienne stratégie de l’Etat malien.


Parce que les chiffres arabes ne sont pas arabes

source: www.lejdd.fr
source: www.lejdd.fr

Voilà 5 ans après le début de ce qui fut appelé en 2011 le printemps arabe, et les objectifs de cette mobilisation ou plutôt insurrection populaire sont loin d’être réalisés. Au contraire les résultats sont très négatives, aujourd’hui on assiste à l’anarchie totale, partout où ce printemps est passé: la violence en Tunisie le berceau de ce « printemps« , une guerre civile au Yémen, en Syrie, en Libye, et le retour au point de départ en Égypte (le régime militaire). Personne ne peut nier le fait que la situation est plus catastrophique aujourd’hui qu’elle ne l’est avant ce soit disant « printemps« . Ce printemps n’a pas donné jusque là aucune fleur comme il le faut au contraire il a asséché les feuilles vertes, et le sang coule partout où ce printemps a fait son passage. Et pourtant on peut toujours le nommer printemps, puisqu’il vient d’ailleurs ou d’en haut comme une phénomène climatique, si non au moins ses facteurs viennent d’ailleurs. Oui il faut poser les bonne questions: Quelles sont les origines de ces tremblements de terre  qui ont touché le monde arabe en 2011?  Et leurs facteurs sont-ils internes ou bien externes?

Ces questions sont très importantes pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, et pour répondre à ces questions ils faut commencer par les facteurs les plus invisibles aux yeux de certains à savoir les réseaux sociaux: facebook, twitter, youtube… ces outilles de communication ne sont pas de fabrication arabe, et il est impossible d’imaginer les mobilisations de gens sans ces outilles. Ainsi les feux de rafales qui ont fait trembler la terre sous les pieds de Kadhafi, ne sont pas de fabrication arabe non plus, et les jihadistes qui gonflent les rangs de combattants syriens eux aussi ne sont pas des syriens, non plus, et les armes qu’ils utilisent, ils proviennent d’où? sans parler de leurs sources de financement,  de leur idéologie, et de leur couverture diplomatique. En réalité tout cela provient d’ailleurs .

Je ne veux pas nier l’importance de ce mouvement qui ont secoué le monde arabe. Mais je pense qu’il ne faut jamais négliger les rôles extérieurs joués par les puissances régionales et, internationales qui ont pris le dessus sur les rôles locaux, ou nationaux. Ce sont ces puissances qui ont orienté ces mouvements dans les sens de leurs propres intérêts.  des intérêts parfois  inconciliables.

Bref lorsqu’on compte les facteurs extérieurs de ce « printemps » avec des chiffres, on peut dire que les chiffres arabes ne sont pas arabes. On aurait plutôt parlé des chiffres indiens!


Tamasheq, une langue des pierres!

tifinagh

Si, la pierre symbolise l’immobilisation, si la pierre symbolise l’ignorance, si la pierre symbolise l’inconscience. Mais aussi, si la pierre symbolise la solidité, et si la pierre symbolise la continuité d’un état à travers le temps. Alors dans ce cas on peut bien qualifier la tamasheq, d’une langue de pierres, parce qu’il s’agit d’une langue parlée par une communauté qui a les même caractères que les pierre: L’immobilisation, l’inconscience, l’ignorance… Mais aussi la solidité, la continuité à travers le temps. Et, comme tous les langues ne sont que l’image de leurs peuples, et cela pourrait être aussi plus visible dans le cas de tamasheq.Ce qui est choquant c’est le fait que cette langue est presque protégée  par les pierres presque plus que par son peuple (les touaregs), une langue qui n’arrive guère à évoluer depuis que  ses locuteurs ont commencé à l’écrire sur les pierres. Et pourtant les touaregs ont beaucoup de poètes, et leur littérature orale est très riche, mais leurs poètes n’ont jamais écrit leurs poèmes. Est-ce parce qu’ils ne savent écrire? Ou bien ils n’ont pas le temps de le faire, surtout dans une société nomade?

En réalité si, la tamasheq n’a pas encore disparu, c’est parce qu’elle n’a jamais exister en tous cas tel que une langue écrite. Et, la même chose on peut la dire aussi à propos de touaregs, si ce peuple n’a pas encore disparu c’est parce qu’il n’a pas encore exister tel qu’une nation comme le souhaite les touaregs. Même s’il y a eu plusieurs nations dans dans l’histoire touarègue, ces nations n’ont jamais été unifiées dans une seule nation ancrée dans l’identité touarègue.

Une langue, qui a une écriture mais pas écrit!

Alors la question qui revient souvent: à quoi sert cette écriture? S’il s’agit vraiment d’une langue orale. La tamasheq est l’une de rares langue africaine, qui possède un alphabet spécial et cela depuis longtemps (les caractères tifinagh). Et pourtant cette langue reste toujours une langue orale, et comme je l’ai dit les touaregs ont littérature très riche est abondante mais, ils ne l’ont jamais écrit. En réalité les touaregs n’ont pas une tradition, ou une culture d’écriture, raison pour laquelle les caractères tifinagh ont été utilisés à d’autres fins tel l’ornement des objet, et l’identification des animaux .

 


Nouakchott en proie aux inondations

 

Source: www.arabliss.wordpress.com
Source: www.arabliss.wordpress.com

C’est bientôt l’hivernage à Nouakchott, et si vous pensiez y passer vos vacances, l’idée ne serait pas très bonne. C’est dans cette ville que l’océan Atlantique et les nuages se rencontrent parfois, une rencontre source de dégâts. Des quartiers entiers sont envahis par les eaux. Ce n’est pas tant à cause des fortes pluies, La pluviométrie est faible en Mauritanie en général et surtout dans la zone où se trouve la capitale, le nord-ouest de la région de Trarza).

Ce qui aggrave la situation, c’est qu’une bonne partie de la ville est située en dessous du niveau de la mer. Il suffit de creuser un mètre ou moins pour atteindre l’eau. A certains endroits, il n’est même pas besoin de creuser, c’est l’eau qui émerge. Les habitants sont obligés d’abandonner leurs maisons. Des quartiers entiers sont devenus des zones fantômes : SOCOGIM-PS, BAGDAD, une bonne partie d’El-Mina, et de Sebkha… Il suffit de vous dire que l’école d’El-Mourabitoune, dans le secteur de SOCOGIM-PS, l’une des écoles de Nouakchott les plus anciennes est devenue un lieu de refuge pour les vaches , tout comme d’autres écoles à El-Mina.

On peut dire que l’hivernage’est pas l’acteur de cette situation désastreuse. Mais malgré leur faiblesse, les pluies sont un facteur d’aggravation et les habitants sont abandonnés à leur sort.

Il suffit de vous dire qu’il n’y a aucun réseau de canalisation à Nouakchott pour traiter les eaux pluviales. Et jusque-là, le gouvernement n’a rien fait pour résoudre ce problème. Ce désastre écologique reste un défi majeur pour le pays. Le milieu intellectuel parle souvent de changement climatique, un argument qui ne convainc pas la plupart de citoyens. Peu à peu, ces derniers abandonnent leurs abris.

Cette ville où j’ai passé presque toute ma vie n’est plus que l’ombre d’elle-même. Et même si Nouakchott est dans une pleine révolution urbaine, ce désastre écologique reste un défi majeur.


Extrémisme, une arme contre la mondialisation

Comme le dit la physique newtonienne : « Chaque action à une réaction ». Cela est vrai aussi sur le plan social qu’en mécanique. Aujourd’hui, si vous observez l’explosion de tendances extrémistes dans le monde, ce n’est pas pour rien. Des individus, des groupes, des Etats… tous craignent ce dinosaure (la mondialisation), qui risque d’avaler tout d’un seul coup et qui avance à grands pas. Oui la mondialisation risque d’avaler les cultures, les identités, les frontières, les économies… Alors où est la solution ? Moi ne me posez pas la question, je n’ai pas la réponse. Et pourtant les hommes politiques ont trouvé une solution. Oui une solution, mais en vocabulaire mathématique. Ils ont trouvé une solution politique, et qui dit politique dit INCERTITUDE. La solution qu’ils ont trouvée est l’extrémisme. Oui parce que l’extrémisme nous permet de nous enfermer sur nous-mêmes, et ça nous permet de nous protéger, de protéger nos cultures, nos identités, nos économies… Certainement pas, comme je l’ai dit il ne s’agit pas d’une solution mathématique, juste une solution politique, et qui dit solution politique dit une solution temporaire qui nous permet de résister à cette mondialisation  féroce. Ainsi le musulman s’enferme dans son islamisme pour se protéger d’une laïcité qui commence à faire la promotion des idées les plus lugubres : par exemple la théorie du genre ! Et le Français trouve dans les idées nationalistes du Front national la voix vers la France exemplaire dont le marché ne doit pas être inondé par les produits allemands, et dont l’armée ne doit être un cheval de cow-boy. Quant à l’Allemand dont le pays est plongé dans une crise démographique il trouve dans les idées de Pegida et autres partis une solution à son problème : Jouer sur l’islamophobie afin de faire barrage à l’immigration de masse. Sachant que même si l’Allemand a adopté l’immigration comme une solution à son problème cela ne veut pas dire l’immigration de masse. Et comme le dit quelqu’un : « L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture de crâne ».

En conclusion tous ces gens appelés extrémistes, ne le sont pas de leur naissance. Ils sont juste des gens qui ont peur de cette mondialisation barbare, et peut-être ils ont raison. Le FN, Pegida, Ukip, l’islam politique… toutes ces tendances ne sont que des moyens utilisés par l’homme ça et, là pour protéger son identité, sa culture, son économie, sa frontière…