blogueurCentro

Les deux principales causes de deces en RCA

Les éléments du chef Rebel Tchadien Baba Ladé ont encore frappé ce lundi 05 Decembre, cette fois juste à la porte de la capitale. Ils ont ouvert le feu sur un convoi de la SONATU (Société nationale de Transport Urbain) en provenance de Kaga-bandoro, à Libi, localité située à une centaine de Km de Bangui à 45kms de Sibut. Bilan : trois morts, des blessés graves, des effets saccagés et, des sommes d’argent emportées.

Il va sans dire que la RCA est un mouroir, s’il y’a une association d’œuvres caritative qui a l’intention de venir en aide au peuple centrafricain, qu’elle ne se trompe pas de domaines d’interventions comme les autres. Voici les principales causes de mortalité en Centrafrique :

I : En tête de liste et aussi surprenant que cela puisse paraître pour quelqu’un qui vit dans un pays « normal ». Ici chez nous ce sont les militaires qui tuent plus que toute autre maladie. Il ne se passe pas un jour sans qu’un centrafricain meure par le fait d’un homme en tenue. Ceci en commençant par les éléments de la garde présidentielle jusqu’aux multiples factions rebelles en passant par les forces de défenses et de sécurité sans oublier bien-sur les rebellions étrangères qui ont élues domicile en Centrafrique.

La LRA (l’Armée de Resistance du seigneur) de joseph Koni règne en maitre dans le haut M’bomou, tue, pille et kidnappe les pauvres villageois sans défense de cette localité de la République centrafricaine. Les hommes du chef Rebel tchadien Baba ladé se livrent aux mêmes exercices. La CPJP et l’UFDR pour ne citer que ces deux factions rebelles devenues des ennemies sévissent de Bria à Sam ouandja.

A bangui, les militaires défient les forces non-conventionnelles. Il y’a 5 jours un élément de la garde présidentielle a tété lynché par la population de Ouango après que celui-ci ait tué un civil. On est passé à un doigt d’un soulèvement populaire. Signe de ras le bol au sein de la population qui jusque-là meurt en silence.

Numero II : Les violences et bavures policières. Traités de femmelettes par les supers puissants ex-rebels qui ont porté au pouvoir le General François Bozizé, les policiers ragaillardis par des instructions fermes à propos de contrôles y mettent tout le zèle possible. Passage à tabac des gens qui osent se promener la nuit sans papiers, tirs à bal réels sur les taximen qui ne se sont pas arrêtés au contrôle ou sur des manifestants lors de grèves. Il y’a une semaine à l’arrière sur l’avenue Koudoukou juste devant la croix rouge un jeune en moto accélère pour échapper au contrôle de la police, un des policiers lui met un coup de matraque dans le dos, le déséquilibre, il rentre en collision avec une autre moto, bilan : trois jeunes gens qui se retrouvent à l’hôpital dans un état comateux.

Je l’avais déjà dit quelque part : Nous vivons dans un pays ou tout ce qui jadis constitue la petite histoire prend des proportions politiques et dans lequel le plus effroyable des crimes est cité comme un banal fait divers. C’est un sablier qui s’émiette inéluctablement pour sonner le tocsin sur l’agonie finale d’une nation. Et chaque avion qui s’envole est comme une fuite vers la liberté, l’eldorado


Singuila etait il venu à Bangui pour sa part d’heritage?

La méga star du rnb Singuila de son vrai nom Bedaya Ngaro Singuila est en fait le fils du feu Professeur Simon Bedaya Ngaro, homme politique centrafricain, professeur agrégé de chirurgie générale et plusieurs fois Ministre de son état.

Si le chanteur de « J’avance en chantant » n’a pas accompagné à Bangui la dépouille mortelle de son père décédé le 29 Janvier 2006 à lyon en France, il est venu il y’a deux semaines pour une visite éclaire au pays. Une visite qui aurait pu passer inaperçue sans la curiosité de quelques badauds et l’engouement de quelques jeunes fanatiques de la star venus prendre des poses aux cotés du chanteur de « J’ai le sang chaud ». Rien à voir avec les visites d’un certain Akon dans son Senegal natal hyper médiatisée avec de grands concerts, les œuvres caritatives, la rencontre avec les plus hautes autorités du pays pour ne citer que celui-là.

A dix minutes de mon émission, un jeune m’appelle pour m’annoncer que Singuila repart et que je pourrai le rencontrer à l’aéroport. J’ai privilégié mon émission, pas que je sois plus vieux qu’à l’époque ou je passais toute une journée à l’hôtel Oubangui pour obtenir en exclusivité pour le journal 100%jeune une interview de Meiway, Koffi Olomidé, Sophie Ducasse ou encore lydie Pace .

Singuila serait venu strictement dans le cadre d’une visite de famille, pour aussi voir l’avenue baptisée au nom de son père. Il dit avoir des projets pour son pays (La RCA).

Cependant le flou qui plane autour de la visite au pays de Singuila continue d’alimenter les rumeurs les plus embarrassantes pour la méga-star. Selon des sources proches de la famille du père de ce dernier, Singuila serait venu à Bangui pour sa part d’héritage. Et ce qu’il hérite serait la maison en étage proche du centre hospitalier universitaire de Bangui. Vrai ou faux ?


Bozize, Khadafi et Sarkozy: Une question de chance ou de malchance?

« Il a pas de chance celui-là », quand je disais ces mots, mon grand-père (paix à son âme) de son vivant me répétait toujours : « La chance n’existe pas petit, ce qui est arrivé à cet homme n’est pas une question de chance ou de malchance. » Ces lointains souvenirs qui remontent à la surface viennent d’une série d’événements qui sont arrivées pendant le mois d’Octobre dans la vie de trois hommes qui ont en commun le fait d’être Présidents de la République. Et à bien voir, ce qu’ont vécu ces hommes n’est pas une question de chance ou de malchance…Jugez par vous même :

La charité bien ordonné ne commençant pas par autrui, je cite en premier le Président de mon pays :

François Bozize Yangouvonda, quand votre propre population fait circuler la nouvelle de votre décès le jour de votre anniversaire qui en plus n’est pas un 1er Avril cela doit être le pire cadeau d’anniversaire qu’un président ait jamais reçu. Décidément le mois de naissance de l’homme fort de Bangui ne lui porte pas chance ces temps-ci. Se souvient-il encore du 25 Octobre 2002? Le jour où il a échoué ce qu’il a réussi le 15 Mars 2003. Suite à ce putsch raté, l’actuel Ministre des Transports alors porte-parole de la rébellion avait parlé d’un repli tactique pour battre en retraite face à la puissance de feu des forces du feu guide libyen Mouammar Kadhafi qui aidait le feu Président Patassé en proie à plusieurs tentatives de putsch a gardé le pouvoir.

Marquons une pause par-rapport au Président Bozize et passons au second Président.

Nicolas Sarkozy, on peut vraiment dire que le mois d’Octobre lui a réussit au locataire des Elysées. Sa femme accouche d’une petite fille et son ennemi est tué au combat. La maxime reste incontestée: Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Cecilia a-t-elle fait amie-amie avec dame Kadhafi le jour où elle était partie ramener triomphalement les infirmières bulgares détenues huit ans dans les geôles libyennes et condamnées à mort? Si oui, j’aimerais savoir si elle a appelé sa camarade pour lui présenter ses condoléances les plus émues le jour où cette dernière a perdu son mari? Il faut être dans le secret des dieux pour savoir cela, comprenons seulement que la politique est cruelle. Bien, ne nous arrêtons pas à ces détails et avançons au troisième Président:

Mouammar Kadhafi, 41 ans au pouvoir, mis en cause dans l’explosion de deux avions de ligne sur l’Ecosse et le Niger  avec respectivement 270 et 170 victimes. Il tint tête pendant longtemps aux Occidentaux, j’en veux pour preuve l’emprisonnement de deux businessmen helvètes en Lybie et l’exigence d’excuses public suite à l’inculpation et à la mise en garde à vue de son fils Hannibal pour « violences corporelles » sur un de ses serviteurs. Comme beaucoup de dictateurs, l’idée d’une bombe nucléaire le frôla, le Président américain Reagan l’en dissuada finalement par ses frappes en 1986. Apres la levée des embargos et des sanctions, l’homme se transforma et redora son blason. Son pays obtint même une place au conseil de sécurité des Nations-Unis. Mort comme un héro au combat, seul le corps de Kadhafi a subi les humiliations qu’ont connu Laurent Gbagbo.

Pendant que Kadhafi, Bokassa et Patassé s’expliquent dans l’eau delà sur ce qui s’est réellement passé les 20 septembre 1979 et le 15 Mars 2003(jours respectifs des chutes de Bokassa et Patassé tous deux de passage en Lybie)

Pendant que Kadhafi, Bokassa et Patassé se mordent le doigt dans l’au-delà sur les erreurs qu‘ils ont commise, si j’étais le militaire le plus haut gradé de l’armée centrafricaine, chef suprême des armées et pas aussi chanceux que Sarkozy je tirerais leçon de toute ces séries d’événements. J’aurai eu un nouveau sursaut patriotique, en commençant par fermer la bouche à tous mes griots de malheurs et en réalisant à quel point les choses vont de mal en pis. Pour sauver ce qui reste de la République, je prendrais solennellement la décision pour la seconde fois de ma vie, et pour la bonne cause de dissoudre cette assemblée nationale monocolore que tout le monde critique. Je formerais une sorte de comité de redressement national qui mettra son point d’honneur dans la restructuration de l’armée, dans l’éducation de la jeunesse qui constitue l’avenir du pays, je m’attèlerai à apprendre les jeux de la démocraties au peuple, en expliquant au passage aux gens qu’on ne construit pas un pays en souhaitant la mort de son président, et en apprenant moi-même qu’en politique c’est pas comme à l’armée et que tous ceux qui n’ont pas les mêmes point de vue que moi et qui ne sont pas dans mon parti politique ne sont pas forcement mes ennemis. Alors peut être qu’un beau jour je serai cité parmi les héros qui ont inscrit leurs noms en lettre d’or dans le livre de l’histoire…


Et si on marchait contre ces marches inutiles?!?

Les centrafricains ont trouvé un nouveau truc pour résoudre leur problèmes : « La marche », c’est la tendance actuelle en Centrafrique. Le 21 septembre 2011, des milliers de centrafricains ont été invité à marcher pour la paix. Une marche qui s’est terminée par une cérémonie au palais de l’Assemblée nationale présidée par le Chef de l’état en personne. Par le passé des gens avaient déjà marché pour protester contre les exactions de la LRA (l’Armée de Resistance du Seigneur de Joseph Koni), il y’a eu des marches de  soutien au Président de la République, des marches  pour ceci et pour cela, toutes les occasions étaient bonnes pour marcher.

Du coup ce sont les comités d’organisation de journée internationales et de fêtes nationales qui se sont emparés de la chose. Comme activité le Comité d’organisation de la journée mondiale de la santé mentale prévoit une marche ce lundi 11 Octobre 2011. Les femmes ont été invitées à marcher le jour de la fête des mères et ce ne sont pas les exemples de marches qui manquent.

Même si aucune activité concrète n’est organisée pour commémorer un événement quelconque à l’instar des autres pays, les gens sont invités à marcher et tac la journée est célébrée.

Bien, si cela amuse les gens de marcher, franchement je n’ai rien contre sauf que je doute vraiment des résultats de tout ce mal que se donne le centrafricain à parcourir des kilomètres à pieds au lieu de chercher les vrai solutions à leur problèmes. Réfléchissons :

A quoi cela a servi d’avoir marché des dizaines de fois contre les exactions de la LRA alors que rien n’est fait pour chasser cette rébellion étrangère du territoire national ? La preuve, la bande à Joseph Koni continue imperturbablement de semer la désolation dans l’arrière-pays. Prouvez-moi que marcher sert à sauver toutes ces vies qu’ils continuent de détruire et je vous jure que je me joindrais à la marche et le ferais même une année durant s’il le faut. Dans le cas contraire je choisis de consacrer mon énergie et mon temps à une activité plus raisonnable.

Le comble dans tout cela ? C’est quand les « marcheurs » se prennent pour des donneurs de leçons. Dans l’après-midi du 21 septembre j’ai croisé une bande de marcheurs qui me regardait d’un air suffisant et étonné en me demandant pourquoi je n’ai pas été à la marche pour la paix. « T’es pas au courant qu’il y’a marche aujourd’hui ? »

-Si si, fis-je, avec le boulot que je fais je suis au courant de beaucoup de choses qui se passent dans le pays.

-Alors la paix ça ne te dit rien ? Pourquoi tu n’as pas été à la marche?

-Parce que je trouve cela inutile.

Ils m’ont regardé comme si j’étais un ennemi de la paix.

Près d’un mois après, c’est moi qui ai raison : Babaladé le général Rebel tchadien fait sa loi dans la nana gribizi, Joseph Koni et ses rebels ougandais font pire, alors ça a servi à quoi d’avoir marché ?

Tiens, On avait oublié de marcher quand on a su que le Cholera était à nos portes, juste en RDC voisin. Aujourd’hui que cette pandémie est rentrée chez nous au lieu de penser à organiser une marche bande de plouc, pour une fois un peu d’action pour bouter cette épidémie hors de nos frontières.

Si cela pouvait arrêter cette tendance j’organiserais bien une marche contre ces marches ridicules mais bon ça servira à rien…


Et si on marchait contre ces marches inutiles?!?

Les centrafricains ont trouvé un nouveau truc pour résoudre leurs problèmes : « La marche », c’est la tendance actuelle en Centrafrique. Le 21 septembre 2011, des milliers de centrafricains ont été invité à marcher pour la paix. Une marche qui s’est terminée par une cérémonie au palais de l’Assemblée nationale présidée par le Chef de l’état en personne. Par le passé des gens avaient déjà marché pour protester contre les exactions de la LRA (l’Armée de Resistance du Seigneur de Joseph Koni), il y’a eu des marches de  soutien au Président de la République, des marches  pour ceci et pour cela, toutes les occasions étaient bonnes pour marcher. Lire la suite…


Cinq conseils à suivre absolument pour rentrer sain et sauf si vous prenez la route à Bangui…

Repartir tout entier à la maison après avoir emprunté une des principales routes de Bangui tient presque de l’exploit, voici quelques conseils qui vous garderont en vie :

1 : Achetez-vous un Gameboy et apprenez à jouer à « super mario land », à « Race » ou à tout autre jeu qui  vous aiderait à passer maitre dans l’art d’éviter les trous béants, ornières et autres obstacles du genre. C’est à se demander si les routes de Bangui ont inspiré la conception de ces jeux.

2 : Traversez en courant sur les passages cloutés. Les chauffeurs de bus, taxi et taxi-motos se font la course et se contrebalancent royalement de ces bandes blanches que les autorités s’amusent à peindre sur la chaussée.

3 : Si vous êtes une âme sensible qui ne supporte pas voir le sang suite à un accident de circulation, évitez la grande route le dimanche aux environs de midi. L’exercice favori du général pasteur Président de la République c’est de jeter par la vitre de son gros cylindré des billets de 500 frs Cfa(environ 1euro), tous les chômeurs, délinquants et affamés savent cela. C’est la course à qui attraperait un billet de 500 au vol, mais c’est sans compter avec les dizaines de BJ75 qui suivent le véhicule présidentiel avec une vitesse vertigineuse. Dieu seul sait combien de victimes ils ont déjà fait.

4 : Brûler les feux rouges, jouer le « transporteur», ne pas céder le passage à une ambulance, tout cela est faisable et dans le cas où vous vous faites prendre pour l’un ou l’autre de ces infractions, il suffit de glisser quelques jetons dans la main de l’agent de force de l’ordre qui vous interpelle et vous pouvez repartir de plus belle mais attention, si un BJ75 avec des militaires à bord roule à la vitesse d’une mante religieuse, ne le dépassez surtout pas. Ou encore si une 4×4 non-immatriculée vous dépasse par la droite sans laisser de périmètre de sécurité manquant de casser votre rétroviseur, ne bronchez pas même si en plus le chauffeur vous traite de gros con. Il peut s’agir d’un fils du chef de l’Etat, et je vous garantis qu’il vaut mieux ne pas mettre ces gens en colère…à moins que vous tenez à expérimenter un passage à tabac digne de ce nom

5 : Si vous sortez faire du footing, jouer au foot ou faire du bodybuilding et que votre tenue de sport ne comporte pas de poche dans laquelle glisser vos papiers d’identités, par conséquent vous avez décidé de laisser celle-ci à la maison. Rentrez à pieds, car si le chauffeur de votre taxi  a tous ses papiers en règle, qu’il a pu passer tous les contrôles de la police, de la gendarmerie, des militaires et de la police municipale, c’est aux passagers que ceux-ci demanderont leur papiers, n’allez pas croire que vous vous en tirerez sans avoir versé quelques billets de banque aux agents de force de l’ordre.

5 : Enfin, si vous trouvez tout cela difficile à faire, bien faites comme moi : Prenez la route uniquement quand il n’y’a aucun raccourci dans le quartier qui mène à là où vous allez. Et surtout, remettez votre sort entre les mains de Dieu avant de prendre la route.

A bon entendeur, salut !!!

Pont sica 3 écroulé
Pont sica3 écroulé


Cinq conseils pour rentrer sain et sauf si vous prenez la route à Bangui

Repartir tout entier à la maison après avoir emprunté une des principales routes de Bangui tient presque de l’exploit, voici quelques conseils qui vous garderont en vie :

1 : Achetez-vous un Gameboy et apprenez à jouer à « super mario land », à « Race » ou à tout autre jeu qui  vous aiderait à passer maitre dans l’art d’éviter les trous béants, ornières et autres obstacles du genre. C’est à se demander si les routes de Bangui ont inspiré la conception de ces jeux. >Lire la suite…


Repressions tous azimuts, Bangui lance des signaux inquietants…

Face aux innombrables crises sociales, au malaise sociale qui s’est emparé du Centrafrique, face au mécontentement de la population et aux grèves tous azimuts, le régime de Bangui donne des réponses plus qu’inquiétantes.

Des signaux qui laissent voir clairement une légalisation de la répression, une volonté avérée de réduire au silence toute opposition démocratique et tous observateurs de la vie politique du pays. C’est à se demander qu’est ce que Bangui a de meilleur que Damas  la capitale syrienne du tristement célèbre Bachar al assad. J’exagère ? Voyez plutôt :

Trois ans d’emprisonnement ferme et 150.000 frs Cfa d’amende, c’est le verdict qui a frappé les quatre partisans du candidat Desiré Nzanga Kolingba bilal qui ont manifesté pour protester contre les résultats partiels des élections législatives du 04 Septembre 2011 dans la deuxième circonscription du 5e arrondissement de Bangui.

5 ans d’emprisonnement ferme et 500 000 francs CFA d’amende chacun. C’est le verdict rendu le mercredi 31 août 2011, par le tribunal Correctionnel de Bangui contre 7 militaires retraités arrêtés lors d’une manifestation le jeudi 4 septembre 2011.

Ces militaires pointaient du doigt le Ministre délégué à la défense nationale Jean Francis Bozizé qu’ils accusent de détournement de fonds octroyés par l’Union Européenne pour payer leurs indemnités. Dans cette même affaire, deux journalistes Directeurs de publications Emmanuel Cyrus Sandi et Faustin Bambou ont été emprisonnés, puis acquittés par le tribunal alors que le procureur de la République avait requit pour chacun d’eux 3 ans d’emprisonnement ferme et un million de francs Cfa d’amende.

La grève des étudiants du 01 Aout 2011 s’est soldée par une forte répression de la police, qui a tiré à bal réel sur les étudiants, les traquant jusque dans le campus universitaire. Un étudiant a été admis à l’hôpital puis évacué au Maroc après avoir été atteint d’une balle.

Le 29 Septembre 2011 des coups de feu sont encore tirés, cette fois au Km5 précisément au quartier Camerounais. Les habitants de cette localité ont barricadé la voie publique pour réclamer l’électricité inexistante depuis 4 semaines dans leur secteur. Ces habitants disent en avoir marre de payer des factures pendant qu’ils n’ont pas d’électricité alors que dans certains quartier résidentiels, ils ont le courant 24h sur 24. En réponse à ce soulèvement de la population, une descente musclée de l’OCRB qui a tiré à balle réelle pour disperser les manifestants, et embarquer en masse les manifestants dans les pick-up de la police.

Dois-je aussi citer les jeunes non identifiés qui ont été soudoyés pour aller boycotter le meeting du FARE 2011 (Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections de janvier 2011) , en lançant des cailloux sur les opposants ceci en présence des forces de l’ordre, ou même l’empêchement de la rentrée politique du MLPC?  La liste est loin d’être exhaustive…

 

Serait cette fin de « la récréation » dont parlait l’homme fort de Bangui dans son discours d’investiture le 15 Mars 2011 ? François Bozize en sonnant la fin de la recréation avait il conscience que son premier mandat n’était en réalité que 7 années d’impunité et de laisser aller pour ses proches ?

Depuis le 15 Mars 2003 la RCA est considéré tour à tour comme butin de guerre et comme un gâteau, qu’on se partage entre camarades.

Dès l’avènement du coup d’état les Centrafricains ont connu les nouveaux maitres de Bangui, les lieutenants ex-rebels qui se sont illustrés en véritable desperado, assassinant, extorquant de l’argent aux civils et transformant le pays en Far-West sans être inquiétés en quoi que ce soit. Il y’a des ministres qui sont ministres depuis le coup d’état du 15 mars 2003 et qui le resteront certainement jusqu’à la fin du régime de François Bozize. Qui, pour leur participation ou soutien au coup d’eta, qui pour ses liens de parenté avec le chef de l’état.

Ensuite Bangui essaie de contenter les uns et les autres, tous ceux qui peuvent les laisser tranquilles ont une place à la table du roi.

Enfin pendant que tous ceux qui dénoncent les exactions commises dans le pays sont traités de menteurs et sont constamment inquiétés, ceux qui savent dire les louanges du régime de Bangui sont nommées préfets, Directeurs généraux etc.

A quelle recréation le chef de l’état met-il fin ? Si des gens doivent être jugés et envoyés en prison ce ne doit pas être ceux sur lesquelles pèsent des accusations de détournements de deniers public, de crimes crapuleux, d’exactions sur la population et qui malheureusement continuent de le faire en se contrebalançant royalement des lois ?


Repressions tous azimuts, Bangui lance des signaux inquietants…

 

Face aux innombrables crises sociales, au malaise sociale qui s’est emparé du Centrafrique, face au mécontentement de la population et aux grèves tous azimuts, le régime de Bangui donne des réponses plus qu’inquiétantes.

Des signaux qui laissent voir clairement une légalisation de la répression, une volonté avérée de réduire au silence toute opposition démocratique et tous observateurs de la vie politique du pays. C’est à se demander qu’est ce que Bangui a de meilleur que Damas  la capitale syrienne du tristement célèbre Bachar al assad. J’exagère ? Voyez plutôt :Lire la suite…


Lettre à celui qui m’a promis la mort…

Cher compatriote bonjour,

Si vous aviez eu le courage de venir me faire toutes ces remontrances de vive voix en face (vu que vous savez presque  tout sur moi), je vous assure que j’ai du répondant. Et donc calmement je vous aurais expliqué que vous vous trompez largement sur mon compte.

Vous auriez peut-être compris qu’en réalité je n’ai pas d’intelligence dans la diaspora qui me coache. Que je ne suis soudoyé par aucun déstabilisateur, que je n’ai pas de coloration politique et que je ne suis contre personne ni contre le régime comme vous le soutenez mordicus.

La vérité c’est que je veux juste être un peintre de ma société, en bon témoin je relate juste les choses qui s’y passent. Des choses que vous pouvez contester vu que je ne censure jamais les commentaires de ce genre. Je parle de notre quotidien à tous, je fais l’écho du Centrafrique, l’autre RCA cachée aux yeux du monde.

C’est simple si j’ai dit un mensonge dans l’un ou l’autre de mes articles, vous n’avez qu’à me démentir…En tout cas plaire aux gens de votre acabit est le cadet de mes soucis. En faisant ce que je fais, je sais à quoi je m’expose je l’ai toujours su, et si après vos coups de fil j’ai marqué une pause ce n’était pas parceque j’ai eu peur des menaces que vous avez proféré.

J’ai juste pris le temps de chercher parmi mes contacts facebook (parceque c’est de là que tout est parti) j’ai cherché et je connais à présent une partie des gens à qui j’ai affaire.

Puisque pendant vos deux coups de fil, vous ne m’avez pas laissé le temps de placer un mot je veux juste que vous sachiez que ma conscience ne me reproche rien. Sachez aussi que j’ai décidé de continuer à faire ce que je fais. Je n’obéis pas aux ordres d’un quidam qui masque son numéro pour m’interdire de bloguer parce que cela l’énerve. Vos petites colères je m’en contrebalance éperdument, le chantage ne marche pas avec moi.

Cordialement.

PS : N’appelez plus sur mon numéro


Lettre à celui qui m’a promis la mort…

Cher compatriote bonjour,

Si vous aviez eu le courage de venir me faire toutes ces remontrances de vive voix en face (vu que vous savez presque  tout sur moi), je vous assure que j’ai du répondant. Et donc calmement je vous aurais expliqué que vous vous trompez largement sur mon compte.

Vous auriez peut-être compris qu’en réalité je n’ai pas d’intelligence dans la diaspora qui me coache. Que je ne suis soudoyé par aucun déstabilisateur, que je n’ai pas de coloration politique et que je ne suis contre personne ni contre le régime comme vous le soutenez mordicus. Lire la suite…


Grèves tous azimuts, la RCA va de mal en pis.

Rien ne va plus au pays de François Bozize, le deuxième quinquennat de l’homme fort de Bangui commence mal, sur fond de crises sociales. Pour ces deux dernières semaines ce sont les Enseignants de l’Université de Bangui qui ouvrent le bal. Leur revendication c’est la mise en application du décret portant statut particulier des enseignants du supérieur. Décret signé il y’a déjà cinq ans par le Président François Bozize. Apres avoir convenu d’un mot d’ordre de grève de trois jours à compter du mercredi 27 Juillet 2011, leur mouvement a été reconduit le 30 Juillet pour huit jours. Dans les sillages des professeurs de l’Université c’est les étudiants qui sont entrés en grève. Ces derniers exigent la reprise des travaux de la commission des bourses et le départ systématique du Directeur de cette structure. La manifestation s’est soldée par un cas de blessure grave et quelques arrestations côté étudiants. Au finish les travaux de la commission des bourses ont repris. Le DG de la bourse débouté par les étudiants conserve son poste et les Etudiants demeurent toujours insatisfaits.

Les professeurs vacataires du fondamental2 sont entrés dans la danse. Ils sont montés au créneau pour revendiquer le versement de leurs arriérés de frais de vacation de l’année 2009-2010 qui s’élève à 270.000 Fr par professeur. Ces 800 professeurs vacataires du lycée totalisent aujourd’hui 2ans d’arriérés.

Au chapitre des soulèvements il faut citer la colère des militaires et gendarmes retraités qui est monté d’un cran. Le Médiateur de la République Paulin POMODIMO a été séquestré par ces militaires et Gendarmes retraités. Ils l’ont pris en otage dans une voiture depuis le Conseil National de la Médiation jusqu’à la délégation de l’union Européenne à Bangui. Ces derniers exigent des autorités centrafricaines et de l’Union Européenne le paiement de leurs arriérés de salaire ainsi que leurs frais d’accompagnement. Ces anciens militaires et gendarmes retraités revendiquent le paiement de leur 31 mois d’arriéré de salaire ainsi que leur frais d’accompagnement qui s’élève à 19.650.000 chacun. En réaction à ces agissements l’Ambassadeur de l’Union Européenne Guy SAMZUN est on ne peut plus clair, le paiement des titres d’admission et les arriérés de salaires des militaires et gendarmes retraités relève de la compétence de l’Etat Centrafricain.

L’Union Européenne apporte seulement un appui financier  pour accompagner le gouvernement dans ce processus : « Les revendications des militaires et Gendarmes retraités vont au-delà de l’aide que l’Union Européenne a apporté au gouvernement centrafricain. Aujourd’hui ces demandes doivent être discutées dans le cadre centrafricano-centrafricain ».

La garde présidentielle et les forces de l’ordre sont intervenus pour libérer le médiateur et le siège de l’UE. Dans une déclaration le collectif des délégués des militaires et gendarmes retraités se montre conciliant, mais exige la libération de leurs 07 compagnons d’armes, qui seront présentés au parquet le lundi prochain. Ils ont fait cette déclaration cet après-midi au cours de leur Assemblée Générale tenue à Bangui, après leur rencontre avec le premier ministre, chef du gouvernement. Selon Lucien Malik PASSINGA secrétaire du collectif des Délégués des militaires et gendarmes

Le malaise sociale s‘élargit à tous les domaines et si les autorités du pays continuent de réprimer ces soulèvements par la force…


Grèves tous azimuts en République Centrafricaine

Rien ne va plus au pays de François Bozize, le deuxième quinquennat de l’homme fort de Bangui commence mal, sur fond de crises sociales. Pour ces deux dernières semaines ce sont les Enseignants de l’Université de Bangui qui ouvrent le bal. Leur revendication c’est la mise en application du décret portant statut particulier des enseignants du supérieur. Décret signé il y’a déjà cinq ans par le Président François Bozize.  Lire la suite…


Quand l’intouchable Eugene Ngaïkosset s’en prend à un français il paie cash…

Les organisations de défense des Droits de l’homme ont beau rendu public un communiqué début Juillet à Bangui dans lequel ils déplorent les multiples violations des Droits de l’homme dans le pays. La population a beau se plaindre, mourir presque toutes les semaines par le fait d’hommes en uniforme. Il a fallu que l’intouchable Capitaine Eugene Ngaïkosset se trompe de victime et agresse des éléments français pour que le Chef de l’Etat se voie obligé de le rétrograder Sous-lieutenant.

Le tristement célèbre Eugene Ngaïkosset fait partie des ex libérateurs qui ont réussi le coup d’état du 15 Mars 2003 qui a porté au pouvoir l’homme fort de Bangui. Suite à un accident de circulation où une voiture est entrée en collision avec un Jeep de l’armée française du détachement de Boali (un accident où il n’y’a pas eu de mort ni de blessé grave), Eugene Ngaïkosset est arrivé sur les lieux de l’accident a commencé par gifler un militaire français, les menaçant avec son arme et en tenant des propos très violents.

Eugène Ngaïkosset fait partie de ces militaires qui ont promu la « lieutenantmanie » en RCA. La fièvre des lieutenants qui s’est emparée du pays depuis le 15 Mars 2003. Aujourd’hui le grade de lieutenant est le plus prestigieux de l’armée centrafricaine simplement parceque les lieutenants de l’homme fort de Bangui ne se refusent rien, ils sont intouchables et s’illustrent en de véritables hors la loi. Beaucoup d’organisations de défenses des droits de l’homme avaient demandé que des enquêtes soient ouvertes et des poursuites engagés contre le désormais sous-lieutenant Eugene Ngaïkosset surnommé « Le boucher de Pahoua ». Ce dernier a été mis en cause dans plusieurs exactions et crimes de guerre dans le Nord-Ouest de la RCA notamment dans la région de Pahoua. Cependant il n’a jamais été inquiété, bien au contraire le Lieutenant Eugene Ngaïkosset a été promu Capitaine.

Passage à tabac des civils, rackets des commerçants, indisciplines, désobéissance à tout supérieur qui n’a pas été au maquis avec eux. Il ne se passe pas un jour sans que les lieutenants de l’homme fort de Bangui ne fassent parler d’eux.

Les centrafricains se souviennent encore du feu lieutenant Célestin Dogo auteur à l’époque de plusieurs exactions et crimes mais qui n’a jamais de son vivant répondu de ses actes devant la justice.

Du lieutenant Olivier Koudemon, alias Gbangouma réputé pour les passages à tabacs de civils

Du lieutenant Yango Kapita mort lors d’un échange de tirs suite à une dispute avec un sergent. Ce dernier ayant trouvé refuge au Bureau des Nations unis en Centrafrique, le gouvernement a obtenu de cette institution que ce militaire soit remis à la gendarmerie nationale et c’est dans les locaux de la gendarmerie que les ex libérateurs sont allés chercher le sergent pour le lyncher. Du lieutenant John Salet, terreur des filles et la liste est longue.

Quelques heures avant de gifler le militaire français Eugene Ngaïkosset a failli envoyer au trépas un personnel de la société de téléphonie mobile Moov.

Le message est on ne peut plus clair : Les ex-libérateurs du 15 Mars 2003 ne risquent rien tant qu’ils se contenteront de commettre des exactions sur des centrafricains. Mais comme on trouve toujours plus fort que soi, c’était une mauvaise idée que de s’en prendre aux français…C’est clair que ce genre de nouvelles ne peuvent pas plaire à Sarkozy et dans le cas du régime de Bangui, il vaut mieux ne pas déplaire à la France…


Quand l’intouchable Eugene Ngaïkosset s’en prend à un français, il paie cash…

Les organisations de défense des Droits de l’homme ont beau avoir rendu public un communiqué début Juillet à Bangui dans lequel ils déplorent les multiples violations des Droits de l’homme dans le pays, il a fallu que l’intouchable Capitaine Eugene Ngaïkosset, surnommé « Le boucher de Pahoua » se trompe de victime et agresse des éléments français pour que le Chef de l’Etat se voie obligé de le rétrograder Sous-lieutenant.

Passage à tabac des civils, rackets des commerçants, indisciplines, désobéissance à tout supérieur qui n’a pas été au maquis avec eux. Il ne se passe pourtant pas un jour sans que les lieutenants de l’homme fort de Bangui ne fassent parler d’eux.

Lire la suite


Manuella Rosssi est partie en croisade contre l’injustice et l’inégalité sociale à Bangui

Des milliers d’enfants fourmillent  dans les rues de Bangui et se livrent  à des larcins parce qu’ils n’ont rien à  faire. Ils flânent ça et là en attendant  de grandir et être lynchés pour un  vol ou emprisonnés par la même  société qui ne leur a pas offert  l’instruction. Leur seul crime c’est  de ne pas avoir de parents. C’est contre cette injustice qu’essaie de se battre Manuella Rossi dans la mesure de ses possibilités en offrant  ce 19 Juin 2011 cinquante cartes d’identités nationale aux enfants de la rue comme pour leur dire qu’ils sont aussi citoyens centrafricains et en payant des cours d’auto-école à deux de ces jeunes pour leur permettre de passer un permis de conduire et trouver un travail.

Lire la suite…


SOS la RCA est au bord du gouffre…

Rien ne va plus en Centrafrique, c’est la descente aux enfers à un rythme vertigineux. J’exagère ? Voyez plutôt, dans le seul mois de Juin :

Le médecin-chef de la préfecture sanitaire d’Obo, Francis PANZE et son chauffeur ont été assassinés par la LRA (l’Armée de Resistance du Seigneur de Joseph Koni) alors qu’ils transportaient dans la région des vaccins contre la poliomyélite.

Les rebelles ont intercepté leurs véhicules en pleine forêt. Ils ont tué le médecin et son chauffeur et ont ensuite incendié la voiture qui s’est consumée ainsi que tout son contenu. Tour à tour les médecins, puis les populations de la ville d’Obo ont organisé une marche de protestation contre les exactions de la LRA. L’idée de ces marches est d’interpeller le gouvernement pour qu’il  prenne ses responsabilités en jouant son rôle de garant de la sécurité et de la paix de tous les citoyens. La plupart des fonctionnaires et agents de l’Etat se sentent abandonnés et veulent quitter la zone à cause de l’insécurité.

Les populations du 3e et 5e arrondissement de Bangui ont manifesté contre le manque d’eau courante et d’électricité dans leurs quartiers. Elles ont barricadé les avenues Koudoukou et France et brûlent des pneus en guise de protestation.

Monseigneur Edouard Matos a été kidnappé puis heureusement libéré des mains des éléments de la CPJP (Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix) l’une des rebellions armées qui sévit dans le nord de la RCA et qui a signé la semaine dernière un énième accord de paix avec le gouvernement.

Deux journalistes crouleront encore quelques jours à la prison de Ngaragba en dépit de la loi sur la dépénalisation du délit de presse en Centrafrique:

Le procès de Faustin Bambou, Journaliste  et directeur de publication du Journal « Les collines de l’Oubangui » est renvoyé au 22 juin prochain.  Ce report est dû à une connectivité établie séance tenante, par le Procureur de la République avec le cas Emmanuel Cyrus Sandy du quotidien « Médias+ », poursuivi également par le ministère public pour les accusations de « délit d’incitation à la révolte et à la haine », au sujet de la publication  des articles sur le détournement des fonds destiné à payer les ; militaires et gendarmes retraités qui ont  mis en cause certaines autorités du pays.

Les bouchers et vendeurs de produits frais du marché central crient au secours. Le marché est privé d’électricité depuis huit jours….

Les centrafricains meurent comme des mouches, il leur manque jusqu’au strict nécessaire. L’électricité et l’eau courante sont devenues des denrées rares. SOS !!! Dites à ceux qui vivent dans les forteresses que le pays est au bord du gouffre. Dites aux griots qui chantent urbi et orbi sur tous les toits que tout va bien dans le meilleur des mondes qu’en réalité rien ne va en Centrafrique. C’est un sablier qui s’émiette imperturbablement afin de sonner le tocsin sur l’agonie finale d’une nation….


SOS la RCA est au bord du gouffre…

Rien ne va plus en Centrafrique, c’est la descente aux enfers à un rythme vertigineux. J’exagère ? Voyez plutôt, dans le seul mois de Juin :
Le médecin-chef de la préfecture sanitaire d’Obo, Francis PANZE et son chauffeur ont été assassinés par la LRA (l’Armée de Resistance du Seigneur de Joseph Koni) alors qu’ils transportaient dans la région des vaccins contre la poliomyélite.
Les rebelles ont intercepté leurs véhicules en pleine forêt. Ils ont tué le médecin et son chauffeur et ont ensuite incendié la voiture qui s’est consumée ainsi que tout son contenu. Tour à tour les médecins, puis les populations de la ville d’Obo ont organisé une marche de protestation contre les exactions de la LRA. L’idée de ces marches est d’interpeller le gouvernement pour qu’il  prenne ses responsabilités en jouant son son rôle de garant de la sécurité et de la paix de tous les citoyens.

…lire la suite