Pascal Kirchmair

Le capitalisme déchainé

Karl Marx, né le 5 mai 1818 à Trèves en Rhénanie et mort le 14 mars 1883 à Londres, est un historien, journaliste, philosophe, sociologue, économiste, essayiste, théoricien de la révolution, socialiste et communiste allemand.
Quelques idées de Karl Marx feraient du bien au monde d´aujourd´hui …

Il y a deux jours, j´ai entendu la nouvelle que General Motors voulait fermer cinq usines automobiles dans l´Amérique du Nord et ainsi licencier plus de 14 000 employés. Il y a peu de temps avant que le patron de Renault Carlos Ghosn a été emprisonné pour des délits de corruption au Japon.

Carlos Ghosn a gagné l´année dernière à peu près 13 millions d´Euros, la patronne Mary Barra de General Motos encore plus, elle a gagné 22 millions d´Euros en 2017. Il faut savoir qu´un PDG d´une grande entreprise aux États-Unis gagne environs 300 fois plus qu´un de leurs salariés. Dans les années 1990, ils ne gagnaient que 30 fois plus. Hier sur TV5 Monde, j´ai regardé les infos et on y voyait un travailleur québécois qui pleurait parce qu´il venait d´être licencié par General Motors au Canada. Il est père d´une fille de huit ans et ne sait plus comment subvenir aux besoins de sa famille.

Comment est-ce possible qu´on vive dans une société où les patrons des grandes entreprises rationalisent, ce qui veut dire licencient des milliers de gens, et qui en même temps gagnent de plus en plus de millions chaque année ? Que font ces gens pour le bien de la société ? Où est leur mérite ? Un scandale !

En même temps aux États-Unis les gens simples acclament Donald Trump parce que lui aux moins a l´air de se soucier du sort des perdants de la mondialisation. Il vient de sortir un tweet fustigeant Mary Barra à cause des licenciements chez General Motors. Et je pense qu´il a tout à fait raison. Je ne suis vraiment pas fan de Donald Trump mais nos politiciens faisant partie de l´establishment feraient mieux de se préoccuper des besoins de leurs concitoyens, ou plutôt de tous ces soi-disant perdants de la mondialisation. Le phénomène des gilets jaunes montre qu´en France aussi nous avons énormément d´inégalités.

Tous ces gens finiront tôt ou tard dans les bras des populistes comme par exemple Marine Le Pen en France, Matteo Salvini en Italie , Viktor Orban en Hongrie, l´AfD en Allemagne ou le FPÖ en Autriche. Est-ce étonnant ? Non ! Même Emmanuel Macron avait été élu jadis parce qu´il était le candidat contre les partis établis. Il est grand temps qu´il s´en souvienne et qu´il prenne au sérieux la gronde sociale.

Je conseille aux leaders européens actuels comme Angela Merkel, Emmanuel Macron, Jean-Claude Juncker etc. de lire ou de relire Karl Marx et de s´en inspirer. Sinon, je crains que notre paysage politique va changer radicalement et que les populistes et extrémistes de la droite politique vont prendre le pouvoir en Europe. Et de ce scénario, je n´en veux vraiment pas …


Grâce à Dominic Thiem, je regarde de nouveau le tennis

« Dominic Thiem »
« Dominic Thiem », aquarelle, 24 x 32 cm

J’ai commencé le tennis à l’âge de 10 ans. C’était donc en 1984. En fait, un peu malgré moi… Ma mère voulait que mon frère et moi fassions une activité régulière, en dehors des jeux d’enfants avec les copains du voisinage. D’abord, ma mère voulait que j’apprenne un instrument de musique. J’ai donc commencé à jouer de la flûte. Mais, après une demi-année, j’en ai eu vraiment marre… et je lui ai fait savoir que les instruments de musique, ça me barbait ! J’ai pu arrêter mais elle nous a demandé de choisir : le foot ou le tennis.

Comme je ne m’entendais pas très bien avec certains camarades de classe qui avaient choisi le foot et que je craignais ce sport de contact (ou plutôt les blessures), j’ai choisi le tennis. Mon frère aussi d’ailleurs.

Nous avons donc mon frère, notre voisin (son meilleur ami du même âge) et moi appris à jouer au tennis jusqu’à l’âge de 14 ans. Sans beaucoup d’enthousiasme…

Mais voilà qu’en juillet 1988, alors que je passais les vacances d’été chez ma grand-mère dans le Nord de la France, j’ai regardé mon premier match de tennis à la télévision : la finale de Wimbledon entre Stefan Edberg et Boris Becker. Il faut dire qu’en Autriche, dans les années 80, la télé ne diffusait pas beaucoup ce sport… qui n´était d’ailleurs pas très populaire. Mais, moi, je me suis tout-de-suite emballé pour ce sport qui me faisait penser à un véritable duel de cow-boys. Et c’est tout juste 2 semaines après que j’ai découvert Thomas Muster, mon compatriote autrichien, au tournoi de Bordeaux qu’il a finalement gagné contre Ronald Agénor.

C’est donc en 1988 que ma passion pour le tennis a réellement commencé. Je regardais tous les matchs que je pouvais, surtout qu’avec les succès de Thomas Muster, la télé autrichienne avait commencé à diffuser beaucoup de tournois. Et, soudainement, mon voisin, mon frère et moi prenions du plaisir à jouer. On allait au court échanger des balles dès que notre emploi du temps (ou plutôt les devoirs d’école) nous le permettaient.

À la fin des années 90, Thomas Muster termina sa carrière et mon intérêt pour les matchs de tennis à la télé diminua considérablement. Mais je le pratique toujours avec beaucoup d’enthousiasme, à condition de trouver un partenaire de mon niveau, ce qui n’est pas évident. Ces derniers temps, j’ai surtout joué avec mes petites amies, qui bizarrement avaient toutes un penchant pour ce sport.

Depuis quelques années, l’Autriche possède de nouveau son crack en la personne de Dominic Thiem. Il a même joué la finale de Roland Garros cette année. Et cet automne je me suis surpris moi-même à suivre le match entier entre Rafael Nadal et Dominic Thiem, en quart de finale des US Open. Et j’ai retrouvé la passion pour les matchs de tennis diffusés à la télé que j’avais il y a 20 ans. Surtout, j’aime la personnalité de Dominic Thiem : il a l’air d’être humble et très sympa. Et ce qui est marrant, c’est que sa petite amie Kristina Mladenovic est francaise, enfin, une joueuse de tennis française d’origine serbe.


Donald Trump

Donald Trump

 

Donald Trump est un candidat des Républicains aux primaires de l´élection présidentielle aux États Unis. Et c´est un personnage répugnant! J´y vais un peu fort, vous trouvez?

Eh bien, il a tous les défauts qu´on peut avoir: arrogant, avide, impitoyable, grossier et agressif. En plus, il ne comprend rien en politique, ni en politique extérieur ou intérieur. Ses solutions sont faciles, par exemple de construire un mur entre le Mexique et son pays pour que les “violeurs” du Mexique ne puissent plus y entrer. Ou bien de ne plus laisser entrer aux USA les musulmans pour qu´il n´y ait plus d´attentats terroristes. C´est facile, non?

A vrai dire, je n´arrive pas à lui trouver des qualités. Sauf une: il ferait un excellent clown, à condition de ne pas le prendre au sérieux, mais l´enjeu est trop important pour le prendre à la légère et à vrai dire je n´arrive même plus à rire de ses blagues grossières…

Le grand malheur, c´est qu´il trouve assez de gens qui pensent comme lui. C´est incroyable! Il est même le leader dans les sondages concernant son parti. On en croirait presque que ce pays est peuplé d´idiots et de demeurés!

Heureusement, Bernie Sanders, le candidat des Démocrates, est l´antidote à ce personnage qui empoisonne les débats politiques sur les télés américaines. Sanders me donne de l´espoir pour l´avenir de cette grande puissance qui influence tellement notre monde.

Il reste à espérer que Trump restera un personnage insignifiant en politique américaine…


FEEL THE BERN

Bernie Sanders
Bernie Sanders
Il y a huit ans, quand le jeune sénateur Barack Obama s´est présenté aux élections primaires des Démocrates et que lentement j´ai commencé à le connaître lui et ses positions politiques j´ai pensé que c´était un homme extraordinaire et qu´il ferait un des meilleurs présidents des Etats Unis, surtout après George W. Bush qui pour moi est le président le plus mauvais que j´ai connu. (Et je pense même que lui et sa bande sont des criminels de guerre qui devraient être jugés à La Haye. Mais bon, c´est une autre histoire…)
Au final le président Obama va laisser son empreinte historique avec la réforme du système de santé, l´“Affordable Care Act”, qui prévoit une assurance maladie pour tous.
Maintenant que j´ai découvert le personnage Bernie Sanders, je pense que, si jamais il sera président des États Unis, ce serait une véritable révolution pour ce pays. Ses positions social-démocrates, son franc-parler et son indépendance des grands lobbies feraient de lui le président le plus extraordinaire des USA. Malgré son âge (74 ans) il changerait ce pays en profondeur, jusqu´aux fondements, j´en suis persuadé.
Pour moi, si la majorité des Américains comprend son message, il devrait devenir président. Aucun autre candidat se dévoue tellement à leur cause. Il est pour plus de justice sociale et contre les super-milliardaires et lobbies qui détiennent le vrai pouvoir dans ce pays. Il ne peut que faire du bien à ce pays pleins d´injustices (racisme, pauvreté, traitement des minorités, bavures policières etc.) même s´il ne pourra sans doute pas tenir toutes ses promesses électorales et cela à cause des lobbies bien trop puissants. Mais au moins il pourra bouger pas mal de choses.
Personnellement, je suis fan du personnage, j´admire son enthousiasme, son franc-parler, sa façon de ne pas mâcher ses mots et de dénoncer toute injustice dans ce pays. J´espère vraiment qu´il deviendra président, j´aimerais trop le voir à l´oeuvre, aux manettes, et voir ce qu´il pourra changer, quelles injustices il pourra réparer. Si la majorité des citoyens américains comprend quelque chose en politique et qu´elle utilise de son droit de vote elle ne peut logiquement que lui donner sa voix.


Le réchauffement climatique, à Innsbruck

J’habite à Zirl, un petit village au Tyrol, pas très loin d’Innsbruck. Quand j’étais enfant, j’étais habitué à des hivers froids et très enneigés. Ces dernières années, la neige se fait rare dans la vallée de l’Inn (ou Inntal, l’Inn étant le fleuve principal du Tyrol). Comme aujourd’hui : nous sommes le 31 janvier, il pleut au lieu de neiger, et la pluie balaiera les derniers restes de la neige tombée il y a déjà quelques temps. En montagne, il y a de la neige. Même s’il n’en était pas tombé, la neige artificielle permettrait de toute façon de skier. Le ski est le principal attrait des touristes en hiver, et donc la priorité numéro un dans notre pays.
Cet hiver va sûrement être l’un des plus chauds jamais enregistrés ici, avec des températures printanières montant jusqu’à 15 ou 16 degrés.
Pour illustrer notre hiver, j’ai peint une aquarelle d’Innsbruck vue de la place du marché donnant sur la Mariahilfstraße, de l’autre côté de l’Inn. Comme vous pouvez le constater, il y a très peu de neige, laissant place à des flaques d’eau sur la rue.
Mariahilfstraße Innsbruck Winter Aquarell Marktplatz
Innsbruck en hiver
Aquarelle, 24 x 32 cm


Dany Laferrière: l´autodidacte devenu membre de l´Académie française

 Dany Laferrière Portrait Karikatur caricature dessin  Académie française
Dany Laferrière a été reçu à l´Académie française il y a quelques jours.
Cet événement a été largement médiatisé en France et au Québec. L´écrivain d’origine haïtienne qui s´est exilé au Canada, plus précisément à Montréal il y a déjà longtemps, a une véritable odyssée derrière lui:
Il fait ses études secondaires à Port-au-Prince où il devient chroniqueur culturel à l’hebdomadaire “Le Petit Samedi Soir” et à “Radio Haïti-Inter”. Après l´assassinat de son ami journaliste Gasner Raymond par les tristement célèbres “Tontons Macoute” , il a quitté de manière précipitée Haïti pour Montréal en 1976. Il craignait d´être le prochain “sur la liste”.
Au Canada, il a quasiment recommencé à zéro. Il a travaillé dans les usines jusqu´en novembre 1985, date à laquelle un de ses romans est publié pour la première fois, intitulé “Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer”. La publication du roman lui donne une visibilité immédiate dans les médias. Cela lui permet de travailler pour plusieurs chaînes de télévision tout en continuant son travail d´écrivain.
Ce qui me fascine le plus chez Dany Laferrière, c´est la volonté d´un autodidacte de poursuivre sa vocation malgré les difficultés rencontrées sur son chemin.
Cela me donne du courage, moi-même autodidacte en matière de dessin et de peinture, de travailler encore plus dur pour m´améliorer et de poursuivre ma vocation.


Bachar el-Assad: Un pacte avec le diable?

Baschar al-Assad Karikatur caricature Portrait vignetta
Quatre parlementaires français ont rencontré Bachar el-Assad en Syrie pour renouer le dialogue avec le dictateur syrien. Bien sûr, ce n´est pas la position officielle du gouvernement français, se sont vite dépêchés à dire les responsables de l´Elysée.
Mais est-ce une bonne ou mauvaise chose? Personnellement, je pense que c´est une bonne chose: La guerre en Syrie dure déjà beaucoup trop longtemps et a coûté trop de vies pour ne pas essayer de trouver une solution diplomatique. En plus, l`État Islamique, qui gagne de plus en plus de terrain au Moyen Orient, est un ennemi beaucoup plus menaçant pour l´Europe. Et comme l´ennemi de mon ennemi est mon ami…mais bon, n´allons pas jusque là.
Pour moi, il est quand-même plus raisonnable d´entamer une discussion avec Assad, premièrement parce que la Russie le soutient, et sans la Russie, on n´arrivera pas à trouver une solution. Et deuxièmement, parce qu´il faut penser à l´après Assad. En Libye, c´est le chaos après l´ère Kadhafi, donc, chasser un dictateur ne résout pas tous les problèmes, au contraire, ça peut même les aggraver,  il est donc souhaitable d´agir avec plus de lucidité cette fois.


David Luiz: Le guerrier du PSG

David Luiz Karikatur caricature cartoon Portrait
Je suis supporteur du Paris Saint Germain ou plutôt de toutes les équipes de foot françaises quand elles jouent la Ligue des champions.
Hier, j´ai donc regardé le match PSG contre Chelsea dans un bureau des paris à Innsbruck parce qu´à la télé autrichienne, ils retransmettaient le match du Bayern. Et je me suis régalé: J´ai trouvé le match très bon, avec beaucoup de suspense et deux équipes à peu près de même niveau. Malgré le score final de 1 à 1 j´étais content et je pense que Paris a toutes ses chances au match retour à la mi-mars. David Luiz a joué comme milieu de terrain défensif au lieu d´en défense centrale comme d´habitude et je pense que ça a porté ses fruits. Un choix excellent de l´entraineur Laurent Blanc comme je trouve: Le Brésilien a eu beaucoup de possession de ballons et a animé le jeu offensif du PSG. Zlatan Ibrahimovic, malheureusement, je ne l´ai pas vu beaucoup et j´espère qu´il sera meilleur au stade du Chelsea.
En voyant David Luiz, je me suis rappelé que j´avais voulu le dessiner pendant la Coupe du Monde au Brésil l´été dernier mais  que j´avais abandonné l´idée après la défaite cuisante du Brésil face à l´Allemagne.
Donc, aprés le match, je suis retourné à la maison et j´ai enfin réalisé mon projet.
Voici donc la petite histoire qui accompagne ma caricature d´un des piliers du Paris Saint Germain!



La NSA

 

NSA USA security cartoon Karikatur caricature espionnage

La NSA sur la Toile

Info: 

La National Security Agency (« Agence nationale de la sécurité » en français) est un « organisme gouvernemental du département de la Défense des États-Unis, responsable du renseignement d’origine électromagnétique et de la sécurité des systèmes d’information et de traitement des données du gouvernement américain » selon Wikipédia. De nombreuses critiques ont été formulés à l’échelle mondiale contre cet organisme après les révélations d´Edward Snowden, un ancien employé de la NSA, entretemps persecuté par l´État américain, qui a révélé les détails de plusieurs programmes d´espionnage, aussi dirigés contre ses alliés en Europe. Depuis, les Américains n´ont pas voulu arrêter cet espionnage de masse et se montrent impassibles face à la forte critique mondiale.







Eddie the Eagle

Eddie the Eagle Michael Edwards

Michael Edwards alias „Eddie the Eagle“ est un ancien sauteur à skis anglais, en fait il a été le premier sauteur à skis venant de Grande-Bretagne. Le problème, c´est qu´au début de sa carrière il ne faisait pas partie de l´équipe de ski de Grande-Bretagne, la “British Ski and Snowboard Federation“, et donc il n´a pas eu droit à un financement de ses activités sportives. C´est donc en autodidacte qu´il a appris le saut à ski dans les années 80.

Sa “marque de fabrique” c´étaient ses grosses lunettes pour corriger une hypermétropie accentuée. Toute son allure mais aussi son physique, qui rappelait un peu à Woody Allen, faisaient de lui un personnage comique, mais cela lui allait bien. Il n´en souffrait pas, il en rajoutait plutôt et il aima être le centre de l´attention.

Comme il était autodidacte dans un sport extrêmement technique et surtout risqué, cela ne va pas vous surprendre que son niveau était vraiment très très faible. Pour lui, ce qui comptait c´était surtout d´arriver sain et sauf en bas, le fait d´avoir vaincu le tremplin représentait pour lui déjà une grande épreuve de courage et donc une fin en soi.

Quand “Eddie the Eagle” apparut dans le circuit du saut à ski, j´étais un adolescent et j´adorais regarder la “tournée des quatre tremplins” qui se déroulait annuellement en Allemagne (à Oberstdorf et à Garmisch-Partenkirchen) et en Autriche (à Innsbruck et à Bischofshofen).

Le personnage me plut immédiatement. Il était une sorte d´anti-héros qui terminait ou bien en dernier ou bien disqualifié. Il eut cet effet sur la majorité des gens. C´était un moment de détente, on rigolait et on l´acclamait. Il aima ce rôle d´outsider, c´était sa niche. Il participa même aux Jeux olympiques de Calgary en 1988 où il devint une vraie star mondiale. Il publia le livre “On the piste” et il sortit un disque. Cette année-là il gagna beaucoup plus d´argent que les meilleurs dans ce sport.

Mais l´année d´après son destin bascula: Pendant la compétition au “Bergisel”, le tremplin d´Innsbruck, il se cassa la clavicule.

Les organisateurs de ce sport en avaient assez: Pour éviter qu´un tel accident se reproduise il fut banni de toute compétition de saut à ski: L´aigle s´était posé définitivement.



De Sankara à Compaoré

Blaise Compaoré n´est plus le président du Burkina Faso. Qu´en penser ?

On a souvent entendu dans les médias qu´il était un homme de la paix, tranquille, un médiateur entre les pays de l´Afrique. D´un autre côté, c´est quand-même lui en premier qui avait réservé le triste sort bien connu à Thomas Sankara le 15 octobre 1987. Il est presque sûr que la France l´ait aidé à accomplir cette triste besogne. Plus précisément, François Mitterrand en tant que président, Jacques Chirac en tant que premier minister. Ce qui s´est passé exactement pendant ce coup d´État en 1987 n´est pas encore tout à fait éclairé. Il serait temps de mener une enquête sérieuse maintenant que Compaoré ne peut plus l´empêcher. Surtout d´éclairer le rôle de la France jadis.

Rappelons nous que Thomas Sankara était un idéaliste qui voulait emmener son pays vers l´autarcie, un Burkina Faso indépendant économiquement et politiquement des pays de l´Ouest et surtout de son ancien colonisateur la France. En plus, il avait des idées socialistes, voire communistes : le pêché ultime dans les yeux de l´Occident dans les années 80. Ce qu´il désirait avant tout, c´était le bien de son pays, en terminer avec la pauvreté. Lui et ses camarades avaient beaucoup d´idées, des idées révolutionaires et idéalistes et en plus ils avaient beaucoup de réussite et commencèrent à changer ce pays pour le bien de la population.

Il est vrai que les Occidentaux ont toujours su exploiter les pays africains. Après la colonisation ils coopérèrent  souvent avec des dirigeants africains se laissant corrompre facilement, qui préféraient faire des affaires avec l´Ouest et s´enrichir personellement plutôt que de se soucier du sort de leur population. Cette mentalité persiste toujours dans de nombreux pays africains.

Et c´est là que Thomas Sankara était la grande exception : Il ne s´est jamais enrichi personellement. Il n´était pas corruptible . Et il était charismatique, aimé par les Burkinabais. De quoi en faire une cible de priorité pour les impérialistes. La faute de Blaise Compaoré, c´est d´avoir trahi son ami. On le nomme souvent un fidèle allié de la France. Et cela remonte du temps où il lui a donné un sacré coup de main : Liquider son ami pour prendre sa place!

Thomas Sankara caricature cartoon Karikatur peinture aquarell portrait Burkina FasoThomas Sankara