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Le Togo cultive du bio : cas du centre Mytro Nunya

culture bio
culture bio

J’ai entendu plein de bonnes choses sur le centre Mytro Nunya notamment l’aide aux agriculteurs togolais  à cultiver Bio ou devrais je dire à faire de l’agro-écologie

J’ai donc été accueilli par un des responsables en la personne de Monsieur Amanga  Alaki  l’animateur  qui  a bien voulu éclairer mes inquiétudes et surtout celles de mes lecteurs en me montrant en occurrence ce qu’ils font.  J’ai bien donc eu droit à quelques questions que je vous transmets.

Q1 : Quelle culture appelle-ton Bio ?

R1 : Parlé du bio dans notre monde pollué où nos plantes pour un kilogramme de matières ont besoin de quatre milles mettre cube d’air, est un peu exagéré. Notre air n’étant pas si propre que ça. Parlons donc  d’Agro-écologie.

–          Agro  pour l’agriculture

–          Écologie pour l’environnement

Nous dirons donc que notre agriculture (Agro-écologie) est celle qui se soucie des phénomènes naturels, minimisant les intrants, maximisant la production dans une vision durable ;  et surtout se souciant de la santé des populations. C’est donc une agriculture alternative (produire autrement,  transformer autrement, pour consommer autrement.)

Q2 : A entendre vos explications cette agriculture ne serait elle pas difficile à produire ?

R2 : C’est plutôt une agriculture qui est à la portée des paysans. Parce qu’elle utilise des techniques ancestrales dans la conservation des semences et des  savoir-faire traditionnels  mais adjoints des techniques d’agroforesteries (compostage, la restauration naturelle assistée), lesquelles s’adaptent mieux aux changements climatiques. Hors, les autres semences (les hybrides, les OGM…) sont gourmandes en énergie et en engrais. Et on  leur montre comment produire soi-même de l’engrais verts pour fertiliser son sol.

Q3 : Comment le centre Mytro Nunya aide-t-il concrètement dans cette culture Agro-écologique ?

R3: De prime abord, le centre Mytro Nunya et ses partenaires (Cfape, CIDAP, CD2A…) fait la promotion de l’Agro-écologie. En aucun cas, il ne cultive lui-même.  Mais à travers l’Amap : Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne, le centre Mytro Nunya forme et regroupe les agriculteurs. Dans  une économie sociale et solidaire, nous aidons les paysans à la distribution des paniers Bio. C’est-à-dire nous organisons la vente de leurs produits.

De plus, le centre travaille en réseau avec tous ceux qui ont les mêmes perspectives que nous. C’est-à-dire œuvrent dans l’agro-écologie. Sur ce, nous sommes en collaboration avec  le Centre International de Développement Agropastoral de Mr Charles Bawena à Baga (Niamtougou).  C’est le moment de l’annoncer : Du 06 au 08 décembre, il s’y déroulera une réunion des acteurs d’agro-écologie.

 

 

Q4 : Avez-vous été financé pour l’exécution d’un tel projet, mieux avez-vous reçu des subventions ?

R4 : Non, nous avons commencé tout seul. Notre crédo était « Faire bien avec rien, faire mieux avec peu » et nous avons fait selon le slogan du club agro-écologie : « Informer, former pour transformer »

 

Q5 : Et aujourd’hui comment se porte  les activités ?

R5 : Les activités se portent très bien. La preuve, l’année passée, le Centre de Formation Agricole et Production Écologique basé à Volové (Kpalimé) a reçu avec notre appui de l’embassade de France   un financement de vingt mille Euros pour la formation des formateurs endogènes en Agro-écologie. Ces formateurs interviennent auprès des agriculteurs. Aujourd’hui nous avons effectué près d’une trentaine de visites auprès des paysans avec le club agro-écologie.

L’Amap, distribution des paniers bio, arrive à faire des marges pour supporter les charges fixes du centre. Nous avons aussi reçu un financement de vingt mille euros (20 000 Euros) dans le cadre de la mise en place d’une coopérative maraichère alimentée par une unité de digesteur bio gaz à Kodomé.

Q6 : Quels sont vos objectifs et attentes ?

R6 : Je veux du point de vue personnel que le Togo  diminue, mieux rompe avec les produits importés. Et ceci va nous être deux fois plus bénéfique. Une première fois, elle permettra à notre agriculture de décoller afin que nos paysans ne fassent plus le kangourou. Et au même moment, préserver l’environnement en réduisant les gaz à effet de serre puisque selon Mr Robert Michel mandaté par le FAO, une agriculture écologique est mieux placée pour réduire les Gaz à Effet de Serre.

 

Amanga coordonne depuis 2 ans les activités du centre. Passioné d'agro-écologie, il se spécialise dans l'information pour le monde rural, et accueille les visiteurs du centre au quotidien
Amanga coordonne depuis 2 ans les activités du centre. Passionné d’agro-écologie, il se spécialise dans l’information pour le monde rural, et accueille les visiteurs du centre au quotidien

Merci monsieur Amanga et à la prochaine.


Journée mondiale des toilettes : des toilettes pour chaque maison

fiangan

En ce jour qui cumule trois journées mondiales toutes plus importantes les unes que les autres, face à celle surtout la prévention des abus envers les enfants qui me tente, mon choix s’est finalement porté sur celle des toilettes que je vis.

Je ne sais pas ce que vous vivez, mais moi c’est mon quotidien. Puisque chaque fois quand je sors, je dois feinter en slalomant ou en sautant des flaques d’eau de bain. Ne dit-on pas que l’endroit le plus important d’une maison, c’est les toilettes ? Chez nous ici à Lomé surtout dans des quartiers comme Gbadago, Dogbéavou, Adidogomé… c’est souvent la dernière partie du puzzle qu’on refuse délibérément d’assembler. Ainsi, de très belles maisons en manque.

Les signes d’une maison sans toilettes

Dans une maison sans toilettes, comme j’en connais dans mon quartier, chaque fois qu’un individu s’est douché, il doit transporter son eau de  bain souvent dans des bidons jaunes, serviette nouée au rein et aller le déverser dans la rigole, si une, passe devant leur concession ou carrément sur la voie publique. Le plus décevant dans tout ça est que les citoyens togolais acceptent de louer des pièces dans ces maisons sans toilettes en occurrence sans W-C,  qu’ils jugent souvent moins chères. Et dans ces maisons où il n’existe pas de W-C  leurs excréments deviennent des soucoupes volantes mieux des météorites que tu peux à tout moment prendre sur la tête, si la poisse est ton fidèle compagnon. Dans mon quartier sur une rue occupée par des maisons autochtones, il n’est pas rare de rencontrer au petit matin, si tu es chanceux des bronzes bien montés (bien gros) sur ta route. Mais, si tu es malchanceux dans ce cas c’est ta chaussure que tu laisseras dedans.

Crédit image: Top santé
Crédit image : Top santé

Pour régler ce problème, des W-C publics furent créés. Mais leur salubrité reste à prouver. De  plus c’est payant. Comment voulez-vous que celui qui utilise gratuitement les sachets plastiques comme W-C  puisse débourser « kponon kpata » (vingt-cinq francs Cfa) de ses poches pour une bronze ( caca) qu’il peut couler seul dans sa chambre et balancer par sa fenêtre dans les rues ou sur ce terrain inoccupé d’à côté. Et l’autre chaque fois qu’il va visiter son terrain va insulter ceux qui chient sur ce dernier pour finalement lui-même construire une maison sans W-C ainsi de suite. Et avec tout ça, une petite visite ou un petit passage d’un air cholérique fait des carnages dans la population.

Ce n’est ni le premier article qui touche, ni le dernier qui blesse, mais comme vous avez les plumes serrées j’ai encore déversé une bassine d’eau au dos du canard. Et pour ceux qui le veulent, il existe des latrines mobiles qui peuvent servir de W-C et ces excréments peuvent vous être utiles comme engrais dans nos cultures. Nous ne serons pas les premiers à le faire ni les derniers à les utiliser comme engrais.


Adieu Canalplus

 

J’ai passé tant d’heures la tempe collée à ma radio source d’information et divertissement que j’ai voulu voir en grand. A côté de nos chaînes locales maussades et monotones, ajouter des chaînes câblées surtout des chaînes Canalplus.

Adieu ma Canal+, j’ai eu très peu de temps pour m’informer sous ton aile, et puis on m’a coupé l’herbe sous les pieds. Plus d’image, rien qu’un Encrypt program (chaîne brouillée). En tout, tu auras égayé soixante-douze heures de mes monotones journées et tu auras fait autant d’envieux que d’amis. Tu avais surpassé de loin l’écran de l’ordinateur, car avec ta présence, de lui on s’en foutait comme d’une guigne. Moi qui fus parmi les déclassés (Canal+ a trois groupes qu’on peut appeler classes : Access 5 000 F Cfa, Evasion 10 000 F Cfa et tout Canal 40 000 F Cfa),  j’ai gravi les échelons pour me trouver dans les abonnés les mieux classés. Et ton premier jour restera à jamais gravé, tu fis plus que jamais ton boulot . Tu nous avais régalés de ces actions époustouflantes sur Canal+ Cinéma toute la nuit; distractions dont peuvent bénéficier seulement  les barons et les riches de la République même si c’est à 10 000 F Cfa . J’ai pu aussi comme un grand zapper à volonté les chaînes X. Et en l’espace de trois jours, j’étais comme eux. Il ne me manquait qu’une boisson forte que je ne pouvais me permettre et quelques petits fours. J’ai remplacé les petits fours avec kolonouto , encore appelé contre-plaqué, un genre de pain sec et plat vendu 25 F Cfa. Merveille, j’héritais de tout un panel de chaînes les unes plus intéressantes que les autres. On assista à toutes les rencontres de foot de ce week-end surtout à ce fameux Arsenal-Man Utd sans remettre comme à l’accoutumée les deux cents francs (200 f) Cfa à Fossi (détenteur d’un cinéfoot très animé). Pour les proches, l’entrée à ma chambre était gratuite, mais pour les amis lointains, j’étais en l’espace d’une soirée un « petit Fossi »

Durant trois jours ma chambre fut squattée et c’est avec peine que j’arrive à faire partir mes amis devenus plus aimables, plus fidèles et plus proches. Mes heures de somme étaient limitées ou quasiment nulles. Si un ami réussit à trouver une autre occupation que ma télé, un autre le remplace. Qui n’aimerait pas en ce temps-là être à ma place ? Le lundi soir au moment où nous suivions Infosport et commentions les derniers résultats sportifs, une longue césure inhabituelle plongea notre télé dans le noir. On a attendu plus de trente minutes, une inscription claire et nette fut affichée Encrypt program (chaîne brouillée). Ils sortirent tous en me laissant pour seule consolation ma liberté volée. Et mes quarante mille francs n’ont servi que trois jours. Il ne me reste que deux paraboles. Que vais-je faire avec ? Où retrouverais-je ce technicien qui m’a promis des chaînes Canal+ éternelles sans box et sans abonnement Canal+. Pauvre de nous, nous qui n’avions point les moyens pour assurer l’abonnement Canal+ et qui nous laissons abuser, berner par des crapules.

 


A la découverte de ceux qui nourrissent le Togo 2e Partie

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Ferme Agropastorale « MAXIME »

Elle est située sur la nationale N°1 à environ 100m avant le péage, vers la droite à 500m en allant au Nord. « La Ferme Agropastorale Maxime » appartient à Mme Awesso, et dirigée par Mr Belo Saliou.

La production animale

On distingue au niveau de la production animale l’élevage de poulets de chair, de coquelets et des pondeuses. Les poulets de chair peuvent être consommés à partir de six (06) semaines  pour la race Leghon. Ils sont convoyés à Lomé où ils sont vendus aux hôtels et restaurants. Leur alimentation est constituée de farine de maïs, de soja et de compléments alimentaires tels que la farine de poissons et des antibiotiques vitaminés ou des vitamines. Les coquelets peuvent être consommés à partir de 3mois. Leurs poussins sont payés  de la Hollande et du Ghana pour des raisons de manque d’une couveuse adéquate dans le pays. Pour une bonne alimentation, on donne 120kg de provende pour 1000 coquelets. En ce qui concerne les pondeuses, la race élevée est la race Isa Brown. Elles pondent à partir de 18 à 20 semaines deux œufs pour trois jours. Le ramassage se fait 3fois par jour. Les poussins viennent de la Belgique. La présence d’une grande crête est synonyme d’une bonne alimentation et des pondeuses en bon état. En cas de maladie, l’animal atteint est mis en quarantaine et les autres sont traités. Les bâches noires au toit des poulaillers et sur les parties hautes des grillages permettent de contenir la chaleur ainsi que les marmites en terre suspendues dans les poussinières.

 

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Production végétale

Au niveau de la production végétale, l’activité principale est le maraichage dont le responsable est Mr Dokla Kossi. Ils produisent essentiellement de l’oignon, de la carotte, du gingembre, du piment vert et rouge, du gombo, du gboma (les épinards), et de l’aubergine. Ils utilisent deux systèmes d’arrosage à savoir le système d’arrosage goutte à goutte assurant ainsi une bonne gestion de l’eau et le système d’aspersion, tous alimentés par des forages. La fertilisation est essentiellement faite à partir de fientes de volailles. Le tabac et les feuilles de neem sont utilisés en traitement phytosanitaire des plants, ce qui certifie une production biologique. La ferme aurait des exploitations annexes pour la production du maïs, riz, soja qui servent en grande partie à l’alimentation des volailles.

 

 

 


J’accuse

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Crédit image: paix développement

 

Ce n’est pas ici une question de faire d’un œuf un bœuf, mais plutôt de jouer cartes sur table, histoire d’appeler un chat un chat.

J’accuse toute la population africaine d’entretenir la corruption. Dites-moi si vous vous faites arrêter par un policier pour des infractions que vous jugez bénignes, quels réflexes avez-vous ? Ne lui remettez-vous pas mille francs Cfa pour qu’il se taise et pour que vous continuer à enfreindre les règles de la conduite et de la République ? Laissez-vous sévir et demain vous allez mieux vous conduire. Je vous accuse d’entretenir de gré la corruption quand vous conduisez des voitures, taxis comme personnels. Les assurances et les visites techniques ne les faites-vous pas dans les poches des policiers ? Sachez que quand par inadvertance vous ramasserez quelqu’un, c’est vous seul qui serez visage confiné, tête baissée, sur le banc des accusés et ce même policier qui acceptait vos pattes graissées vous liera les poignets et tant pis pour vous. Entre nous dites-moi, un policier vous a-t-il déjà arrêté et vous demandé directement de l’argent ? N’est-ce pas vous qui le proposez? Regardez Dieu en face et mentez-moi, c’est bien pour ça que je vous accuse  d’entretenir la corruption.

image credit: facebook

Je vous accuse d’entretenir la corruption, quand les agents de la fiscalité frappent à vos portes  et vous surprennent en flagrant délit de fuite au lieu de payer vos impôts ne préférez-vous pas leur offrir des pots de  bière en guise de pot-de-vin ? Dites-moi, ont-ils un registre dans lequel est inscrit les pots-de-vin ? Comment voulez-vous qu’ils fassent de bons comptes si c’est vous qui les tentez ? Comment  voulez-vous qu’on assainisse  la finance républicaine si la population contribue à sa dégradation?

Et vous qui faites du « mindèfrèrisme » (c’est mon frère, ma famille) passant par des canaux de vos oncles, tantes, frères pour accéder à des postes en ignorant la compétence et le mérite. Dieu vous voit et vous êtes le boulet que l’Afrique traîne. Ce qui m’outre le plus, c’est quand nous sommes des milliers à nous réveiller à 3 heures pour renouveler une carte d’identité et que des individus arrivés à 8 heures passent avant nous parce qu’ils connaissent  le commissaire ou un policier ou pour avoir  glissé un « étaméa » (soudoyé). C’est triste et c’est décevant. La liste de mes exemples n’est pas exhaustive et elle ne saurait l’être. Pour ces faits, chers Africains, je m’accuse et vous de récuser d’être des corrupteurs et des corrompus. Si nous voulons que notre justice soit impartiale et que chacun ait les mêmes chances dans nos pays, nous qui savons lire et écrire nous qui nous disons lettrés et intellectuels donnons l’exemple.


A la découverte de ceux qui nourrissent le Togo 1ere Partie

photo Fiagan
photo Fiagan

Dans cette série d’articles à plusieurs volets, nous irons à la découverte de ces agriculteurs qui chaque jour nous fournissent notre pain quotidien, dans le souci de se familiariser avec leurs activités agricoles et de nous faire découvrir le quotidien de ces producteurs. C’est le lieu de découvrir non seulement d’où proviennent certains produits et comment ils sont produits, mais aussi d’aller à la découverte de ces agro-industries souvent à l’initiative d’une seule personne. C’est aussi le lieu de donner des idées de projets aux jeunes sans emplois. C’est une véritable imprégnation dans le monde agricole.

–          Ferme AYODELE à Badja (Préfecture d’Avé)

Présentation de la ferme :

La ferme « Ayodele » réside à Badja, un village situé à une quarantaine de kilomètres de Lomé. Créee en décembre 1998, elle appartient  à Mr Sanvee Georges, un ex-banquier qui assume également le rôle de premier responsable de la ferme. Cette dernière s’étale sur une superficie de 22 ha dont 11 premiers hectares sur lesquels se font essentiellement la production des poulets. Cette partie abrite donc les poulaillers, des étables et des bergeries et aussi les teckerais, palmeraies et des cultures maraichères. Sur les 11 hectares restants se font l’élevage des porcs, des lapins, des canards, et des dindons.

Production animale :

Élevage des poulets

Elle constitue la principale spéculation de la ferme. On compte aujourd’hui environ 17500 têtes de pondeuses et de poulets de chairs, répartis dans quinze (15) poulaillers environ. Les races élevées sont essentiellement la race « Isa Brown » et la race « Leghorn ». L’alimentation de tous ces poulets s’évalue à 1,6 tonnes de provende par jour.

L’approvisionnement en provende se fait par les produits issus de la production végétale, ces produits sont mixés  dans leur propre provenderie située à l’entrée de Badja.

En ce qui concerne la prophylaxie sanitaire, il y a trois types de vaccination qui se font : une primo vaccination, une deuxième vaccination contre la peste et une troisième contre la Gorborose. La litière est remuée deux (02) à trois (03) fois par semaine et un entretien total des poulaillers, y compris le nettoyage des grillages survient tous les trois (03) mois.

En termes de rendement, les poules pondeuses donnent environ 250 plateaux d’œufs par jour. Chaque poulailler a des fiches techniques avec ses œufs à coté de celle de suivi. Ces œufs sont vendus en fonction de leur grosseur, et à des grossistes souvent venus des grandes villes. Les poulets de chairs sont également vendus souvent sous forme de poulets congelés. Les fientes sont aussi vendues et sont également utilisées pour la production végétale.

Production porcine 

Elle s’effectue sur l’autre site de la ferme pour éviter que les poulets ne se contaminent très fréquemment. Les porcs sont élevés dans un bâtiment séparé en enclos de différentes dimensions. Chaque enclos possède une mangeoire et un abreuvoir un peu grands pour servir aussi de baignoire aux animaux. La race élevée est mixte.

   Production lapine

Les lapins sont élevés dans une grande structure faite à base de bois et de grillages disposés en deux (02) rangées verticalement. Les clapiers sont directement alimentés en eau, de façon à pouvoir satisfaire les 3 races qui sont : Le géant des Flandres, la plus représentée; le géant papillon français et le Bourca qui constitue la race locale.

image fiagan
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Pour les canards, la race élevée est le canard de Barbarie de la France. Les dindons sont élevés en petit nombre dans une petite cage à proximité de celle des canards. On note aussi quelques têtes de bovins et ovins.

Le nombre d’ouvriers de la ferme s’élève à 20 personnes qui vivent sur les sites avec leurs familles. La sécurité de la ferme est assurée grâce aux chiens bergers allemands qu’on élève dans la ferme et aussi par le personnel ouvrier qui est présent en permanence sur le site.

 –     Difficultés dans la gestion

La principale difficulté de la ferme est le manque d’eau. Malgré le système de forage effectué il y a aussi l’absence d’électricité dans le milieu, d’où l’utilisation des groupes électrogènes qui consomment jusqu’à 25000Fcfa de carburant par semaine. La qualité de l’eau pose aussi problème car elle est très riche en potassium. Par ailleurs, on note des problèmes de vol de produits phytosanitaires et des nourritures par les ouvriers. Ce qui oblige le responsable à être très fréquent sur la ferme et effectuer un contrôle permanent des stocks. Enfin il y a des maladies qui menacent les différentes espèces de la ferme. On distingue entre autres : la gale, la coccidiose.


L’agriculture dans nos pays en développement

 

ONG Entreprises Territoires et Développement
ONG Entreprises Territoires et Développement

L’économie de nos pays africains est subdivisée en deux secteurs : l’agriculture et l’industrie. Dans notre article, il s’agit d’établir le  lien existant entre eux.

L’agriculture remplit plusieurs fonctions économiques dans un pays. En Afrique, l’agriculture emploie plus de la moitié de la population active. Elle octroie fondamentalement les produits agricoles qui sont à la base de l’alimentation des hommes et des animaux à des prix qui sont souvent hors de son contrôle (souvent c’est nos gouvernants qui choisissent  les prix de vente de nos denrées alimentaires avec une confiscation pure et simple de certains produits). Elle offre de la matière aux autres secteurs. En effet, l’agriculteur se déplace vers ses exploitations, transporte ses produits, elle permet aux commerçants d’avoir des matières premières. Elle fournit aussi à nos industries et à celles des pays développés des matières premières. Elle est la principale fournisseuse du PIB (Produit Intérieur Brut) de nos pays en développement. De plus, c’est sur l’agriculture que l’Etat perçoit plus de taxe et pour ce faire, il impose aux producteurs des prix inférieurs aux cours mondiaux et engrange un maximum de profits par de divers mécanismes;  alors que les pays développés à l’inverse  soutiennent  leurs productions. Elle  permet d’équilibrer le budget des États. Et souvent, les chômeurs dans nos économies se reversent dans l’agriculture.

De nos jours, nos pays africains semblent comprendre l’importance de l’agriculture et chacun, à sa manière tente à l’instar de la Chine,  de soutenir son agriculture afin qu’ils aient aussi une révolution économique en voguant sur les flots de l’agriculture. Ainsi nous verrons au Togo, des multiples voies et moyens d’aides à l’agriculteur; ceci fera l’objet d’un article dans nos prochaines publications.

En somme, on peut dire avec assurance que l’agriculture contribue au développement global par son propre développement. Elle fournit des biens et ressources aux autres secteurs économiques. Elle participe au développement  industriel par la fourniture de matières premières.


Relate moi tes rêves et je te dirai ce que demain te réserve.

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Moi j’avais toujours pris les rêves à la légère malgré tout ce qui se dit sur les médias et dans les films de Nollywood (les rêves sont la voie par lequel le seigneur nous parle et nous révèle des choses cachées).
La fois dernière, je mangeais quelques mangues avec un ami très proche, et je lui relatais un de mes rêves, fait la veille à propos justement du fruit dont nous nous régalons. Dans ce rêve, j’avais amassé des mangues qu’un singe avait prises pour s’enfuir. je le poursuivais avant de me réveiller en sursaut.

– Eh ! Fiagan c’est très sérieux ton rêve. As-tu demandé des explications ? me rétorqua-t-il ; Visage consterné, la tête légèrement inclinée en arrière, les yeux écarquillés et me fixant sérieusement.
– Non ! Pas du tout à qui vais-je le faire ? que je lui réponds.
– Bon ! Je vais de ce pas à la maison t’apporter le livre d’interprétation des rêves du Pasteur ADJAHO (ce pasteur qui a une place de choix sur le marché des interprétations de rêve à Lomé, il suffit juste de capter la chaine Zion pour suivre ses explications prémonitoires quotidiennes.) Et il se leva la mangue à la main, à toute hâte et sortit de notre demeure.
Surpris, je restais bouche bée devant l’engouement que lui suscite un rêve peut-être paludéen ou juste tinté d’une envi de mangue. Je tentais vaguement de trouver dans ma tête une explication plausible à son étrange réaction.
Cinq (5) minutes après, quand je semblais descendre de ma petite étoile, le revoilà brandissant le dit livre. Je l’empoignais et me mis à le fouillé.
Quelques Rêves et leurs explications

Rêves Explications

Rêves                                                                                                 Explications

Chef, Roi…………………………………………………… Chef des sorciers ou le fétiche de votre village
Chien, chat, singe………………………………………   Ami proche, parents, famille
Fruits mûrs………………………………………………… Richesse
Maïs, Arachides, noix de palme……………………  Fortune, Argent
Couche de nuit………………………………………………Faire l’amour avec la sirène
Manger dans son rêve……………………………………Manger avec les sorciers
Conduire un engin (moto, voiture)………………… Signe de progrès
Etre transporté par un engin…………………………C’est mauvais pour nous
Marché à pied………………………………………………Signe d’une vie sans évolution.

Juché derrière moi comme un singe, juste au moment où j’ourdis mieux et je rassemblais les pièces du Puzzle d’explication de mon rêve, mon ami écria fort à mon dos : « Un ami ou un parent proche vole tes richesses ou va voler tes richesses »
A moi de lui répondre : « pour le moment, le seul qui vole mes richesses, mes précieuses mangue c’est toi… »


La production agricole et la sécurité alimentaire

herbicide
herbicide

 

 

« L’agriculture est le premier métier de l’Homme ; c’est le plus honnête, le plus utile et par conséquent le plus noble qu’il puisse exercer. » J-J  ROUSSEAU.

Pour parler de la sécurité alimentaire, il nous faut d’abord parler de ce qu’on produit c’est-à-dire les genres de produits qu’on cultive et les éléments qui rentrent dans ces cultures. Toute activité agricole en Afrique a pour but premier de procurer à une collectivité la nourriture dont elle a besoin pour subsister. Ainsi pour longtemps, les produits cultivés ont dépendu de cette assertion. Donc, les produits vivriers et maraichers  constituent la pierre angulaire de l’agriculture Togolaise. Mais il faut ajouter la foresterie et la production industrielle (café, cacao, coton) à faible productivité. Pour ce qui nous concerne, tenons nous juste à l’alimentaire. De nos jours comment produisons nous ? Et à quel prix produisons nous ?

Les progrès industriels ont étendu leurs tentacules sur nos pays, ainsi, nos pays utilisent comme produits chimiques pour leurs cultures des engrais, des herbicides, des pesticides. En ce qui concerne la motorisation de l’agriculture nous avons les tracteurs, les motoculteurs, les charrues, charrettes sans toute fois oublier nos outils rudimentaires.

Dans la semaine, j’ai suivi sur  la chaine francophone TV5monde la fameuse émission de France2 « Envoyer Spécial » enquête menée par«CASH INVESTIGATION». L’émission est portée Sur une société qui cultive des Bananes nommées au Cameroun. Il est révélé que des produits cancérigènes sont utilisés tant dans les herbicides que dans les pesticides et ces produits sont répandus dans les exploitations par les avions qui n’épargnent guère les villages environnants, causant ainsi des aveugles et d’autres maladies au sein de cette population.

Étudions pour ce fait un exemple de production au Togo.  Si nous voulons cultiver du maïs sur un hectare, le paysan togolais devrait dessoucher son champs et doit aller passer un mois auparavant une demande de tracteur à hauteur de trente cinq mille francs (35. 000 F) cfa à la préfecture (chaque préfecture est dotée d’un seul tracteur); une fois le sol retourné il y a semis. Une fois le semis faite, on engraisse le sol avec  du NPK ou/et de l’Urée et quand les mauvaises herbes prennent d’assaut les cultures, on asperge le champ des herbicides. Pour une bonne saison, l’agriculteur togolais peut prétendre à une tonne de maïs ou à 900 kilos de maïs. Par contre, sur cette même superficie, les paysans des pays développés peuvent aller jusqu’à 1.30 tonnes de maïs. Ça, c’est l’exemple d’une production classique à laquelle s’adonnent bon nombre de paysans.

Ces derniers temps, on assiste à une utilisation massive des herbicides. Ceux-ci, devenus bon marché, ne sont point contrôlés. Très peu sont autorisés par le gouvernement mais, on en achète au Ghana voisin. Chaque paysan administre selon la première personne proche à l’avoir utilisée la dose jugée normale. Mais la question est de savoir l’impact de ces herbicides sur l’environnement, sur nos terres et dans nos aliments.  Ne serait-il pas judicieux de former des encadreurs pour suivre l’utilisation de ces herbicides ?

 

Selon FAO (1983), la sécurité alimentaire consiste à assurer à toute personne et à  tout moment un accès physique et économique aux denrées alimentaires dont elle a besoin. Et selon prof KOFFI-TESSIO (1999), la sécurité alimentaire est la capacité d’un pays, d’une région ou d’un ménage et des individus de mobiliser à tout moment les ressources humaines, naturelles et financières pour se procurer une alimentation équilibrée permettant de mener une vie active et saine, tout en étant soucieuse de l’environnement et de l’équilibre du genre.

A la lumière de ces définitions, la disponibilité de nourriture; mieux des aliments doit être accompagnée d’une disponibilité financière. Car rien ne sert de produire si la population bénéficiaire des produits n’a pas les moyens de les acheter. Ainsi, il faut pour atteindre l’autosuffisance alimentaire une concomitance entre la production et des moyens financiers octroyés à la population.

De plus, la sécurité alimentaire ne veut pas dire manger de n’importe quoi. Il faut assurer la qualité des aliments mise à la disposition de la population, afin que les résidus des engrais qu’on utilise pour des questions de rendement ne se retrouvent pas dans les  produits. Tenir compte de l’hygiène dans la production et dans la vente des produits afin d’éviter l’intoxication alimentaire. Donc, il faut en plus de la quantité, la qualité dans notre alimentation.

Mais souvent dans l’importation des viandes (puisqu’au surtout Togo la demande en viande du porc est plus forte que l’offre), les tests adéquats ne sont points faits pour vérifier la qualité et les contenants de nos viandes importées. La vérification alimentaire doit être la chose élémentaire à faire dans la sécurité alimentaire.

« La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent ».

Anthelme Brillat-Savarin

 


Merci madame la ministre pour le FAIEJ

 

formation du FAIEJ
formation du FAIEJ

 

«  Je lève mes yeux vers les montagnes… D’où me viendra le secours? Le secours me vient de l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre. » (Ps 121 : 1 à 2). Comme il me l’avait promis dans Ézéchiel 34 : verset 12 «  je porterai secours à mes brebis » L’éternel m’envoya le FAIEJ (Fonds d’Appui aux Initiatives Économiques des Jeunes), programme initier par madame Victoire Tomégah-DOGBE  la ministre du développement à la base de l’artisanat, de l’emploi des jeunes sous la direction de madame GBADAMASSI … (directrice du FAIEJ)  Pour répondre à mes attentes, mieux aux attentes des jeunes Togolais qui veulent se faire valoir, acquérir une indépendance financière, atteindre une position sociale ou  pour mettre en pratique une idée qui les obsèdent depuis un certain temps ou encore pour concrétiser un rêve ou une passion. Mais vous serez d’avis avec moi si je vous dis à priori que la majorité de nous c’est d’abord une question de nécessité que de passion.

Au  moment où on semblait perdre l’espoir, moment où les mauvaises pensées telle que celle d’une escapade en Europe à travers le désert et le  Maghreb  dans une embarcation  de fortune devinrent  nos seules intimes (pensées), on vit poindre à l’horizon ce programme qui fait la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. Quelle idée ! Quelle ingéniosité ! Enfin une solution idoine au problème crucial de chômage des jeunes. Ce n’est pas mon compatriote Aphtal qui me dira le contraire. Car nous le savons tous les plus riches de ce monde sont des hommes d’affaires mieux des entrepreneurs et nous  aspirons devenir un.

Formation FAIEJ
Formation FAIEJ

Le FAIEJ a pour mission dans le cadre ses interventions :

–          D’informer les jeunes sur le potentiel de l’entrepreneuriat afin de les orienter vers les secteurs porteurs de l’économie togolaise ;

–          D’améliorer les aptitudes entrepreneuriales des jeunes par la sensibilisation et la diffusion de la culture entrepreneuriale à leur endroit ;

–          D’améliorer les compétences entrepreneuriales et managériales  des jeunes par la mise en œuvre d’une offre de services non financiers ;

–          D’accompagner les jeunes porteurs de projets de création d’entreprise par la mise à disposition de service financiers (ligne de garantie au financement, mise en place de crédit jeune entrepreneur via une institution financière…)

Comment devient-on légitime au FAIEJ ?

Pour bénéficier du FAIEJ, il te faut de prime abord être de nationalité Togolaise, avoir une bonne idée d’entreprise.   Il faut être âgé de 18 à 35 ans, avoir une bonne moralité. Il faut aussi accepter le suivi de l’activité de l’entreprise par le fonds et suivre avec succès la Formation du FAIEJ en entrepreneuriat.

Pour ce qui me concerne,  le FAIEJ(Fonds d’Appui aux Initiatives Économiques des Jeunes) avec l’appui de la BAD(Banque Africaine de Développement) a organisé du 16 au 21 septembre 2013, un séminaire de formation sur les techniques de création et de gestion d’une micro entreprise au profit de 26 jeunes porteurs de projet à Tsévié. Formation  qui a vu la participation de ma modeste personne. La tenue de cette formation a été mise en œuvre par deux consultants  venus de l’ONG PASYD. Il s’agit de M. AKPA Komi Francis consultant sénior et M. FIOSSE Kodjovi Elagno, consultant junior.

 

Ils avaient pour mission d’outiller les participants sur les fondamentaux à maitriser pour soumettre leur plan d’affaire respectif  au programme FAIEJ.

La formation a eu pour cadre l’hôtel GINA où les participants étaient logés, nourris. Elle s’est déroulée en modules qui ont été abordé avec une méthode participative afin de permettre à tout un chacun de maitriser l’enseignement. Durant les six (6) jours, neuf (9) modules ont été abordé.

Comme il nous est conseillé de rendre grâce pour toute chose, je tiens en ces quelques lignes à dire merci au Gouvernement Togolais en l’occurrence à madame la ministre et à madame la directrice du FAIEJ. Cher frère, le programme continu. Et tu as ici tous les liens afin de profiter de cette aubaine. Ne doute plus, les tout premiers ont déjà reçu leur financement.

 


Agriculture togolaise : l’apport des TIC au problème de marché

agriculteur africain
Agriculteur africain – Crédit Photo

 

Du « yo-yo »; voilà en un mot comment on qualifiera la production agricole togolaise.

En effet notre production,  au lieu de décrire une courbe exponentielle dans son évolution,  se présente en dents de scie alternant  hausse et baisse saison après saison. Ceci à cause d’un manque de connaissances économiques des agriculteurs, surtout en terme « d’offre et de demande ». Prenons par exemple une saison de production: les agriculteurs togolais, cherchent et répertorient au cours des récoltes et des ventes les produits les plus demandés et les plus appréciés. Si c’est le maïs et le riz par exemple, ils prennent une série de mesures visant à valoriser la culture de ces produits (maïs, riz) en augmentant la superficie et au pire, décrétant une monoculture la saison prochaine. Ceci fait, à la prochaine récolte, on trouve sur le marché une multitude de ces produits. Et comme en économie, les biens les plus rares sont les plus chers, nous assistons à l’effondrement des prix de ces produits sur le marché; source de dépit et du désarroi des paysans. Et l’année d’après comme pour ne plus subir le même sort, le paysan se tourne inconsciemment  vers ces autres produits qui ont été achetés. Comme un cercle vicieux, ces produits cultivés deviennent nombreux et ainsi de suite. Cette  forme d’agriculture archaïque à laquelle on s’adonne en ce 21e siècle nourrit difficilement nos agriculteurs. Il faut donc trouver une solution afin de briser ce cercle vicieux et c’est le rôle des nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

courbe de la demande proportionnellement au prix
courbe de la demande proportionnellement à la quantité et au prix

Comment pouvons nous allier les TIC à l’agriculture, vous vous le demandez ? C’est bien plus simple si une décision politique ou des bailleurs de fonds le veule bien. Il s’agit tout simplement de créer « une bourse agricole » qui est juste une plateforme créée pour enregistrer les offres nationales et les demandes nationales et internationales.

En ce qui concerne les offres, un centre informatique verra le jour pour piloter ce projet  dans chaque préfecture et chaque agriculteur  devrait s’enregistrer, créant ainsi une base de données à tous les agriculteurs. Dans cette base, on notera le genre de production, l’espace cultivé si l’on est cultivateur, la prévision en termes de stock , son rendement et la date de disposition de ces produits; afin que tout entrepreneur ou individu dans tel ou tel autre pays,  voulant tel ou tel autre produit sache dans quelle zone du pays, il doit s’y rendre.  Et dans chaque préfecture, un grand magasin de stockage et de conservation sera  créé. Tout ceci pour créer un marché national, voire régional pour nos agriculteurs.

Image de Google

Et parallèlement, dans cette bourse agricole, toutes les demandes seront recueillies. Ceci permettra aux agriculteurs de répondre à une demande précise, de diversifier leurs marchés, d’avoir un magasin de stockage adéquat, de se mettre dans la modernité.

Toutes ces innovations auront un impact positif sur l’agriculture togolaise, voire africaine. Dans un premier  temps, les agriculteurs auront une plateforme d’échanges. Ce centre sera un lieu où ils auront des formations informatiques,  agricoles et du marketing. Ces mêmes innovations apporteront  de l’internet haut débit dans chaque préfecture sans parler de l’électricité. Des milliers d’emplois seront créés, allant des informaticiens aux encadreurs tout en passant par des formateurs, des magasiniers pour ne citer que ceux-là. Ce serait aussi un frein à l’exode rural puisque les jeunes n’auront plus forcement besoin de venir dans les grandes villes pour avoir une formation en agronomie, ni pour une formation en informatique, ni pour un emploi et encore moins pour une vulgaire distraction qu’ils peuvent désormais avoir dans leur localité.

Cette bourse va forcer la modernisation de notre agriculture puisque les agriculteurs conscients des demandes sans cesse à la hausse vont vouloir les honorer en  augmentant leurs productions et cette augmentation; cela va sans dire impliquera de nouvelles techniques et de nouveaux moyens de production.

Ainsi, nos agriculteurs ne produiront plus au gré des ventes de la saison passée, mais au gré du marché. Ce ne serait plus produire et vendre par dépit, mais plutôt produire et bien vendre.

 

 

 


Togo grève des enseignants: Une rentrée sous tension

manifestantssavoir news

Pst ! Arrêtez  la cacophonie, vous troublez la classe de mes jeunes frères. Vous avez eu  quatre (4) mois pour trouver une solution aux problèmes liés à l’enseignement.  Mais puisque vous êtes passés pro en l’art de procrastination, vous poussez semaine après semaine vos discussions avec le syndicat des enseignants, et avec la rentrée de mes jeunes frères. Initialement en septembre, arguments bancals sur arguments insensés,  nous nous retrouvons début  octobre pour ne prétendre  rentrer les classes   la mi-octobre. Et depuis cette rentrée, nous assistons à des grèves. Pourquoi  avez-vous donc la peine à donner à ces enseignants qui construisent le pays, les meilleures conditions de vie et de travail ? Ne voyez donc pas les autres pays ? Copiez donc leurs manières de gérer leur rentrée et leurs enseignants. Ne vous complaisez point de ne copier que leurs mauvaises actions, telles que la sourde oreille à toutes revendications, la répression en cas de manifestation, les intimidations …

Je suis choqué en  voyant les pays surtout développés soucieux de meilleures éducations de leurs progénitures,  réduire d’année en année leurs vacances, alors nous, qui n’avions rien, nous qui sommes en voie de développement, nous qui avons besoins de ce capital humain tant important pour notre pays et pour son développement, nous voilà  repoussant sans cesse notre rentrée scolaire, pour finalement crier sur les médias « une baisse fulgurante du niveau des élèves ». Cherchez chers dirigeants, vos partitions dans cette musique mélancolique qui aigri les neufs, qui est  cette baisse du niveau. S’il vous est difficile de les trouver, permettez-moi humblement de vous les relevées. Touchons les points par point.

–          Commençons par les vacances. Une vacance est faite pour durée au plus 3 mois et ce, pour une raison précise, permettre aux élèves de se reposer  après  neuf mois de dures labeurs. Mais quand celle-ci se prolonge  à ne point finir, humains qu’ils sont, nos génies d’élèves finissent par oublié les choses anciennes qu’ils avaient apprises. Là forcement, à la reprise, ils ne seront point en adéquation avec le programme puisse qu’ils ont perdu la file.

la rentrée des classes
la rentrée des classes

–          Le deuxième point est celui de notre programme scolaire. Pour quoi apprenons-nous, si ce n’est point  pour mettre les acquis en application ? Au Togo on nous enfonce dans les crânes des connaissances comme si nous aspirions devenir des philosophes d’antan. On nous encombre de tout , pour finir l’année pour ce qui est des ainés  de la classe de terminale avec six cent (600) pages d’histoire et géographie, essentiellement composer des éléments  histoires et de géographies des pays qui nous refusent l’accès à leur territoire. A ce cours, il faut ajouter plus d’une dizaine pratiquement aussi chargé inutilement que le premier. Tous ces futilités dans lesquelles se diluent une pincée l’essentielle font que le breuvage devient amer à boire pour tous. Donc il serait préférable tant pour les élèves,  pour les profs que pour vous les autorités  de s’en tenir aux strictes minimums nécessaires.

–          A tous ceci, il faut adjoindre les grèves  et les crises en tout genre du corps enseignant de ces dernières années. Crises, que volontaire vous avez laissées trainer  jusqu’à présent, d’où les reports de la rentrée.

Vous me direz avec raison qu’il est facile de critiquer. Mais, soyez lancinés par l’avenir de votre jeunesse ! Nous avons l’impression que vous vous en foutiez comme d’une guigne. Nous  vous disons avec certitude que, ce mieux  que vous criez faire est très insuffisant et qu’avec les compétences que vous  vous affublez, nous, poussent à attendre l’excellence de vous. Donc, vous pouvez bien  mieux faire.

Bonne chance au nouveau gouvernement et bonne rentrée scolaire à tous les profs,  enseignants et à tous mes frères et sœurs élèves. Chers élèves, le gros du travail vous revient ; faites honneur à vos parents.

Sachez  que l’éducation est la clé de voûte du développement.


La jeunesse togolaise : un emploi coûte que coûte

recrutement image de google
Recrutement : image de Google

 

On dit souvent qu’à défaut de ce que l’on veut, on se contente de ce que l’on a, mais au même moment, on dit aussi que, telle que soit la durée de l’hiver, le lion ne mangera jamais d’herbe.

Ces derniers jours, au Togo, le lion a mangé d’herbe. Les jeunes Togolais ont décidé plutôt que de mourir de faim, d’accepter le seul boulot  encore disponible. Ils étaient donc des milliers à se bousculer aux portillons des commissariats et des mairies pour légaliser leurs documents.

Ils en ont marre d’espérer encore et encore cet emploi désiré.  Et pourtant, ils ont prié nuit et jour, veillé et enchaîné neuvaine sur neuvaine, pour finalement, ne plus croire à Dieu ni au diable, les poussant à douter de leur vie future, eux qui étaient devenus la plaie vive et suintante du cœur de leurs parents. Marre, de cette politique de main tendue envers les parents, marre surtout du célibat puisqu’une histoire d’amour est une histoire d’argent. Et marre de vivre encore malgré cet âge avancé avec les parents dans cette petite pièce familiale.

Dépassés, ces jeunes immolent leurs rêves sur l’autel de l’indépendance financière. Juste pour se faire valoir et se faire respecter.

Oh ! Que c’est triste ! Nous, jeunes Togolais qui rêvions de devenir des juristes, des docteurs, des ingénieurs. Malgré nos efforts, il était difficile d’achever un cursus universitaire compliqué et inadapté à nos conditions tant scolaires qu’économiques, le tout chapeauté par leur système LMD ( licence mastère doctorat) prenant de court tous les étudiants. Et quand, nous voulons tout abandonner et nous contenter d’un emploi avec des diplômes arrachés dans l’agonie,  voilà le manque d’emplois qui pointe le bout de son nez. Plusieurs pensent que c’est leurs diplômes qui effraient, détrompez-vous c’est toute la société qui cherche un emploi (on nous dira officiellement que le taux de chômage est de 47 %, mais officieusement on sait que c’est pire). Unanimement et d’un seul coup, le gros de la jeunesse semble avoir la fièvre patriotique. Ils veulent tous devenir des policiers. Tout ça « pue la galère ». On aura compris si c’était de la vocation, mais ici c’est une invocation à l’indépendance financière.

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Image d’icilome

 

Donc, nous étions plus de 8 500 jeunes candidats à prendre part au concours. Trois groupes de policiers mieux, trois grades sont recherchés à savoir : les commissaires, les officiers de police et les gardiens de la paix.  Les diplômes à présenter variaient selon les groupes ou grades et avec le nombre des candidats. Au lendemain, il fut révélé que, quelques centaines seulement, selon le gouvernement et 200 selon les rumeurs seront reçus. Puisque pour tous et selon les rumeurs, les postes de commissaires semblaient inaccessibles.  Là, a commercé une autre angoisse pour ceux comme nous avaient visés gros. Tu entendras par ici : « J’aurais dû postuler simplement au poste de gardien de la paix » et par là, « laisseront-ils une place à nos mérites après la réception de leurs proches, nous les enfants de paysans ?

Que c’est triste ! Triste qu’une jeunesse n’ait point confiance à ces dirigeants. Triste, pour un diplômé d’université après des années de durs labeurs et d’investissements, d’être prêt à jeter dans les oubliettes ces diplômes qui auraient pu assurer un petit bout de pain.

C’est triste, mais c’est la réalité du pays.

Quoi qu’on en dise, le Togo va mieux. Mais la corruption semble ne pas bouger d’un iota.

 


Mes vacances

l'affiche de la fédération de scrabble
l’affiche de la fédération de scrabble

 

 

Quand nous étions des gosses, jusqu’à un passé récent, les vacances rimaient avec voyage au village. Où nous nous adonnions à de diverses activités  récréatives. C’était aussi le moment de revoir les grands-parents, histoire de les aider un tant soit peu. Ce fut surtout les seuls moments de partage entre nous de surcroit. Eux, si fiers de leurs petits fils collégiens et lycéen, nous passaient à tour de bras pour nous présenter  comme un trophée à leurs congénères et amis, lesquels ne tardèrent point à rendre l’appareil, puisque eux aussi, ont des petits fils qui sont nos amis. Ils s’attelaient à nous imprégner dans nos us et coutumes afin que, le déracinement déguisé en modernisme en vogue en ville, ne nous emporte loin de nos richesses culturelles. C’est aussi le moment comme le disait si bien Grand-mère de savoir d’où nous venons et au Grand-père de renchérir si, vous ne savez pas où vous allez, sachez au moins d’où vous venez.

J’avoue, ces moments passés au village bien que se furent sans électricité, sans doute, font partie des merveilleuses délices de mes vacances, mieux, de ma vie. Je me remémore avec gaieté ma dernière partie de pêche avec  mes amis, de mes premiers pas dans la danse de chez nous (Agbadja) et surtout de ces veillées mortuaires transformées à des flirts populaires, lesquels  donnaient l’occasion à nous qui n’étions point des grivois, de cloitrer   de belles villageoises et quelques citadines vacancières comme nous, dans des pénombres ou à l’ombre des arbres éclairés pour la circonstance.

Pendant ces vacances, le meilleur moment, demeure incontestablement pour tous, adultes comme enfants, citadins comme villageois, ce match de football dénommé Fraternité qui met aux prises les vacanciers, qu’ils soient venus de Lomé, d’Accra ou de toutes autres villes dans une équipe avec les jeunes du village dans l’autre. C’est un fameux match, dont le gagnant demeure la communion, l’amour et cette fraternité tant voulue par les instigateurs. Ce tournoi est organisé tant pour les séniors que pour les juniors que nous étions.  Ce qui retient plus l’attention comme vous l’auriez devinez n’est point le score, c’est plutôt cette liesse populaire et fraternelle. La soirée de cette journée est réservée au bal populaire où tout le village se donne en spectacle. Le grand show revient à nous les citadins qui exposaient aux mécréants, de nouvelles tendances  de danses en vogue à la capitale, histoire de séduire de belles  filles et de laisser un nom et une réputation au sein de la communauté.

les meilleurs du Togo en pleine partie
les meilleurs du Togo en pleine partie

Mais aujourd’hui, comme l’âge est le pont de l’autonomie et de la liberté, au fur et à mesure que l’on avança en âge, des libertés me furent octroyées notamment celle de sortir le soir après le dîner et surtout celle de choisir le lieu de ses vacances. Et comme tout jeune jouissant de sa liberté, je refusai unilatéralement le village  en rompant avec la monotonie   et surtout de poser mon véto à la dictature parentale nous amenant bon gré, mal gré au village. Pour la première fois, j’installai  mes quartiers à la capitale et tout seul. Je fis de bonne et de mauvaise compagnie tout au long de mes premières vacances. Et j’ai fini par me retrouver dans une brillante compagnie, celle des hommes de lettre. Ce fut un groupe de  jeunes férus de scrabble, qui se regroupait dans une maison d’un des membres pour s’adonner à ce jeu sublime et éducatif qui est le scrabble. Je fus accueilli avec joie. Et il m’avait fallu peu de temps grâce à mes amis PERLAS Rodrigue et DZIDZIGNO  Edem  pour maitriser les rudiments du scrabble. Je fus contaminé par cette passion envoutante. Aujourd’hui, je courtois les meilleurs scrabbleurs de mon pays à l’instar du 1er du Togo en duplicat Mr DOGBE  Egno, le 1er de  partie libre Mr AKPOVI  Daniel et bien sur mes amis PERLAS Rodrigue et DZIDZIGNO  Edem .

Rodrigue en pleine réflection
Rodrigue en pleine réflexion

Pour ces vacances, nous ferions pleines de parties et pleins tournois. Et déjà, la Maison de TV5monde située à Adidogomé-Douane  nous avait déjà organisé un premier tournoi qui avait regroupé les meilleurs précités à l’exception  de Mr DOGBE  Egno. Et c’est bien sur le premier de la catégorie AKPOVI  Daniel,  qui avait remporté le prix. J’étais parmi les demi-finalistes. Une preuve palpable selon mon maître Rodrigue que je suis en constante progression. Je compte  m’améliorer plus ces vacances  pour le prochain championnat national, tout en me récréant  au maximum, car les vacances agréables sont de plaisantes  récréations.


Lomé, La course à chez soi : La double vente des terrains

c'est la maison familiale d'un chef de quartier qui est vendus à plusieurs
c’est la maison familiale d’un chef de quartier qui est vendus à plusieurs

 

Il y a à peine plus d’une quinzaine d’années, Lomé qui est une ville à plan semi-radio-concentrique, ne faisait qu’à peine dix kilomètres de demi cercle  en partant du grand cathédrale la plage  au niveau de l’hôtel Palm-Beach, pour atteindre sur le boulevard du 30 Août le niveau d’Atikoumé, sur la nationale N°1 le niveau de la brasserie et sur la route d’Anécho, c’est à peine qu’on dépassait  Ablogamé.

Mais aujourd’hui, Lomé s’est considérablement étalée et dans son étalement, elle a rattrapé  les ex-nihilo, qui étaient entre autres, Adidogomé, Agoè, Kégué, Kagomé et aujourd’hui  Zanguéra,  Adétikopé. Sur la  nationale N°3, Lomé forma une conurbation avec Anécho.

Cet étalement urbain, s’est fait grâce à une course à chez soi, course lancée par qui ? On l’ignore tous, mais courue par tous une fois la trentaine dépassée.  En effet, le jeune Togolais ayant un emploi n’ait que pour toute préoccupation l’achat d’un terrain, lequel construit, dans un futur proche  lui permettra de quitter sa petite pièce de location, véritable baromètre sociale de santé financière aux yeux de la population, cette première maison est  surtout pour toute la famille. Ainsi, dès les années 90, nos pères avaient acheté leurs premiers terrains. Pour ce qui me concerne, puisse qu’on ne parle mieux que de ce qu’on maitrise,  mon père avait payé le sein en 90 et il fut construit en 98.

C’est à l’an 2000 que l’explosion des terrains de constructions fut observée. Et avec, le prix d’achat de ces terrains quintupla comparativement  aux années 90.  Ce boom entraina de multiples problèmes à l’instar de celui qui retiendra notre attention à savoir : Le double voire le triple  vente de terrain.

Chez nous au Togo, la terre appartient au premier occupant. Ceci dit, se sont les autochtones (les Aflaos, les Bès…) qui sont les détenteurs des terrains.  Et de génération en génération, ils exercent sur ces terrains  les différents droits d’usufruits conférés par l’Etat dont le plus important celui  de le céder par vente.

Bien souvent, on observe dans l’exercice de ce dernier droit, des doubles voire des triples ventes de ces terrains. Ce phénomène a vu le jour avec l’explosion des prix. Il est souvent, le fait de deux frères véreux, qui compte tenu de la fortune à engranger,  ne redoutent guère la prison et cherchent chacun de son coté un acheteur à qui, ils céderont chacun à son tour le même terrain avant de disparaitre tous les deux et souvent on les annonce au Ghana voisin.

Dans le deuxième cas, c’est la lutte des patrimoines d’un parent défunt qui pousse des frères à revendiquer un terrain, le quel, ils vendront à l’aide d’un géomètre tout autant qu’ils sont à le revendiquer à de multiples acquérant.

Pour d’autres, après avoir vendu  le terrain moins cher à un acquéreur il y a des  années, ils sont épris de jalousie  devant  la nouvelle valeur marchande de leur ex-terrain. Ils le vendent ou envoient leurs enfants  faire des procès biaisés aux dits propriétaires. Et souvent, quand ces procès factices échouent, ces propriétaires méchants et envieux tentent par des manières occultes d’éliminer définitivement le propriétaire enfin de faire sienne cette terre convoitée.

 Ils sont plusieurs à l’instar des chefs du quartier, les notables qui vendent les réserves d’Etat, les parcs, les marchés et les places publiques. Et jamais, dans la majorité des cas, ils ne sont guère inquiétés et se sont les pauvres occupants qui en font les frais. Il n’est pas rare de voir dans un quartier de Lomé, sans préavis les policiers débarqués et laisser sur le carreau tout un quartier.

ici, le réserve est vendu à des familles qui y sont installées
ici, le réserve est vendu à des familles qui y sont installées

 

 

Dans ce panorama de désolation, seul les plus nantis et les barons du pouvoir s’en sortent en bon compte. Ils soudoient    les juges, paient les faux témoins et obtiennent pour services rendus au Guide Suprême des parcs et réserves nationaux.

Pour ne pas être victime de ces magouilleurs,  il nous faut non seulement avoir le plan du terrain répertorié à la CADASTRE, mais aussi et surtout à défaut d’avoir un titre foncier qui coute extrêmement cher, avoir les trois tampons nécessaires devant la loi.

ici, c'est une rue qui est vendue est latéralement occupée par une maison
ici, c’est une rue qui est vendue est latéralement occupée par une maison

Avant de payer ton terrain, cher compatriote, tâche de faire des enquêtes préalables lesquels te permettront de contrôler la réputation de ton  vendeur et la situation du terrain convoité. Associe surtout la famille du vendeur à la signature du contrat de vente.