Zacharie Saint Victor

Docteur, quel est mon statut sérologique ?

credit: www.guide-sida.com
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Je porte dans mon sein un enfant de 5 mois. Depuis quelques jours, je ne me sentais pas bien. J’ai des maux de tête. Mon ventre me fait mal. Je me sens mal à l’aise. Ma plus grande préoccupation, c’est l’enfant qui est dans mon ventre. Je ne voudrais pas le perdre. Je me rendais à l’hôpital. Je fais plusieurs tests médicaux. Parmi eux, un test de dépistage.

 

Lors de mon prochain rendez-vous, le docteur m’a emmené directement  voir le psy. Après de longues conversations, il m’a annoncé que le test de VIH a été positif. C’est-a-dire que j’ai le virus SIDA dans mon sang. Depuis cette nouvelle, je sentais ma vie va prendre une autre tournure. Je lui ai dit : docteur, je ne te crois pas ! Quel est vraiment mon statut sérologique ? Ai-je vraiment le SIDA ? IL m’a répondu : Oui madame, d’après le test, tu as le virus dans ton sang. Tout d’un coup, je sentais ma vie qui part en fumée. Plus d’espoir ! J’ai versé des larmes. En dépit de ma réaction, il a pris le soin de tout m’expliquer à propos de cette maladie. Il m’a supporté. Ce jour-là, j’ai laissé la salle avec larmes aux yeux. J’ai rendez-vous avec lui dans 2 semaines.

 

 Mes soucis à propos de cette maladie

A l’attente de mon prochain rendez vous, je n’ai pas l’appétit. Je pleurais. Je ne pouvais plus vaquer à mes activités comme d’habitude. Mon mari me voir pleurer, mais je n’ai encore la force de tout lui dire. Jour et nuit, je m’interrogeais sur la cause de cette maladie. J’ai surtout réfléchi sur les modes de transmission.

  • Est-ce ma mère qui me l’a transmise lors de ma naissance ? je ne crois pas vraiment si c’est une transmission verticale.
  • Je pensais à mes rapports sexuels non protèges dés mes plus jeunes âges. Ca fait très longtemps, je ne crois pas non plus si c’est la vraie cause. C’est mon mari qui me l’a transmis, Peut-être ? Mais depuis mon mariage, j’ai lui été fidèle. Je me sens confuse.
  • Combien de fois, ai-je utilisé des outils non stérilisés ? Peut-être, j’avais un contact sanguin avec quelqu’un qui a été déjà contaminé ? Mais quand ? Comment cela est-il arrivé ?

 

Qu’est-ce que les autres vont penser de moi ? Nombreux sont  ceux qui ne sont pas très informés de cette maladie. Ils vont me mépriser, me stigmatiser ou me discriminer. Ils vont m’exclure socialement. J’ai peur. Comment vais-je annoncer ça à mon mari.  Qu’est ce que ma famille va penser de moi ?

Un bon encadrement pour une meilleure adhérence

De retour à l’hôpital, pour une nouvelle aventure, j’ai vu le psy pour une fois de plus. Il m’a dit toutes les précautions que je devrais prendre. Il m’a fait voir tout le corps médical. D’après eux, je devrais être rapidement sur les médicaments. Mon système immunitaire est très faible. Ma santé est très précaire. J’ai fini pas accepter mon statut. Ils m’ont donné des ARV. Je comprends très bien la posologie. Et, je sais comment  prendre les médicaments pour avoir une meilleure adhérence.

 

Désormais, J’ai accepté de suivre dans cet hôpital. De visite en visite, graduellement, j’ai compris que la fin de ma vie n’est pas proche. Les médecins m’ont donné tout leur appui. J’ai participé à plusieurs groupes de support. Ces groupes qui constituent un véritable refuge pour moi. Là je me sentais libre de m’exprimer. Et, j’ai le courage également de réconforter les autres.

 

Apres 3 mois sans dire un mot à ma famille et mon mari. J’ai eu le courage, de tout dire.  Ça parait surprenant et inexplicable pour quelques membres de ma famille. Par-dessus tout, ils m’ont supporté. Pour mon mari, du même coup, il pensait qu’il était infecté lui aussi. Le lendemain, je lui ai accompagné à l’hôpital. Mais le test était négatif. A ma plus grande surprise, il ne m’a pas abandonné. J’ai considéré ça comme le plus grand signe de son amour et de son respect.

 

Les neufs mois sont arrivés, c’est l’heure de l’accouchement. Jai eu mon bébé par césarienne. D’après tout le test, il n’a pas été infecté. Mon bébé est en santé. Quel bonheur ! Ça nous a procuré autant de joie que possible.  Grâce à mes médecins, ma famille, mon mari et mon enfant, j’ai fini pas comprendre que tout n’est pas fini. Il y a de l’espoir. Je continue de vivre ma vie comme ça devrait-être.

 

 

 

 

 


Le cri d’une muette

credit: shiatsu-Bordeaux.com
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Quand les gens pensent que nous n’existons pas, ils créent en nous un sentiment d’autodestruction. Quand nous ne parlons pas, ils pensent que nous faisons silence. Un silence qui bien vouloir dire, que nous n’avons pas une vie normale. Silence sur notre sociale, politique, psychologique, sexuelle pour citer que ceux-là. Tout simplement, parce que je suis muette. Ce cri charrie en quelques sortes le sort des muets, vu par une société manquée d’éducation et de tolérance.

 

Je suis née ainsi. Dès ma naissance, les attentes sont nombreuses. Mes parents voulaient impatiemment me voir grandir, marcher, courir, parler… Le temps passe vite, ils sont joyeux de me voir grandir. Cependant, un souci leur préoccupe, parce qu’à 3 ans, je n’ai jamais dit : maman ou papa. Une situation qui les met dans une profonde réflexion. Disent-ils : je n’ai jamais souhaité avoir un enfant qui soit muet ou qu’il ait un handicap quelconque. Ils pensent que ma situation est due au sort des dieux. Déjà, c’est le début d’une vie manquée d’affection et de sollicitude.

 

A 4 ans, je fréquentais l’école. La première fois que je me retrouve parmi tous ces enfants. En classe, les enfants chantaient, dansaient et parlaient très forts alors que moi je restais dans un coin comme un éternel observateur. Pendant les deux premiers mois, je restais toujours planter dans mon petit coin. Ma maitresse est venue me voir, me disait : comment tu t’appelles ?Je voulais répondre, citer très fort mon nom. Mais, elle ne comprenait rien. Encore, elle répétait la même question : je lui faisais signe et des gestes avec mes mains. Une fois de plus, j’étais incompréhensible. Enfin, elle a compris que je suis muette. Mais elle n’avait pas de patience avec moi.

Dans certaines circonstances, je voulais danser, parler aussi fort que je peux. Mais je ne peux pas. Mes camarades ne voulaient plus jouer avec moi. Ils riaient de moi. Je pleurais. Je pleurais parce que je me sentais inferieure et manqué d’intelligence. L’école est devenue pour moi un enfer.

 

J’ai abandonné l’école sans savoir lire et écrire.Pour mes parents, c’est du temps et un investissement perdu. A la maison, je suis humiliée. Ma seule tâche est vouée à des travaux domestiques. C’est là qu’on me considérait être utile. Chaque jour, je lis le désespoir et l’insatisfaction sur les visages de mes parents. Ils ont voulu à tout prix avoir un autre enfant. Heureusement, ils l’ont eu. Ce qui augmente de plus en plus ma douleur. Je suis devenu un absent-présent. Ils ne me voient pas, pourtant je suis là devant eux. Je n’existe pas. Je voulais leur dire : je suis là, ne m’oublie pas. Mais ils ne m’entendent pas. Crier aussi fort que je peux se confond à la voix du silence.

 

A cause que je suis muette : les gens pensent que je n’ai aucune préférence, aucun gout, aucun choix. Ils ne me demandent pas mes opinions. Je n’aime pas la musique. Je ne peux choisir mes habits, mes chaussures préférées. Sans doute, je ne peux pas être à la mode. Je n’ai même pas d’opinion politique. Au moins si je savais lire et écrire, je leur dirai ce que je ressens au plus profond de mon être.

 

Parce que je suis muette, je le vois et je l’aime tant. Mais j’ai peur de lui avouer mon amour. Sans doute, il ne va voir que mon handicap. J’ai peur de ne pas avoir l’homme de ma vie, de passer a coté de la vie. Il peut penser que je n’ai pas une vie sexuelle.

 

Parce que je suis muette, ils m’ennuient, me tourmentent tout le temps à travers les rues. C’est la calomnie. Ils m’indexent du doigt. Ils me voient avec un œil pitoyable. Ils pensent que je n’ai pas un rêve, un idéal et une attente dans la vie. Mes droits à la vie sont violés.

 

Je mène une vie de silence. Ils ne comprennent pas mon langage tout comme ils ne me comprennent pas. Suis-je coupable ? Est-ce vraiment les dieux qui m’ont jeté un sort ? N’ai-je pas de compétence et de potentialité comme ils le prétendent ? Adieu à ce monde hypocrite, destructeur, intolérant et manqué de compréhension.

 

 

 

 

 

 


Haïti : témoignage d’un éternel chômeur

 

 

 crédit: sos-stress.com
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J’ai passé plus de 14 ans à l’école. J’ai trimé, après bien de péripéties à l’examen officiel : bac 1, recalé, bac 2  et bac permanent. Enfin j’ai mes diplômes de fin d’études classiques. Après cela, que faire ?  Il n’est pas facile d’intégrer l’université d’Etat. Un concours de plus de 3 000 postulants pour 150 ou 200 places. Et les universités privées sont trop chères. Je ne dois même pas y penser, faute de moyens économiques. A ma grande surprise, mon oncle qui est aux Etats-Unis pense enfin à moi.  Il voudrait m’assurer 4 ans d’études dans une université privée. Me voici de nouveau ressuscité.

Diplôme en poche, je me lance sur le marché du travail. Je suis confiant. Mais, j’ignorais la réalité de ce pays. J’ai déposé plusieurs CV dans différentes institutions. Certaines m’ont appelé pour un entretien. Mais, je n’ai pas été retenu. Motifs  :  » Monsieur, vous n’avez pas d’expérience, vous n’êtes pas qualifié pour ce poste « . A chaque fois, c’est toujours la même histoire. Ne suis-je pas assez grand pour avoir un job ? Et quand je serai grand, ils vont me dire :  » Tu n’as plus de force pour un tel boulot » . Et les années passent. Trouver du travail, c’est un calvaire dans ce pays. C’est le favoritisme qui permet d’accéder à un emploi. C’est une affaire de famille.

Au moment de la présidentielle, j’ai cru à un changement. Les candidats, au moment de toutes les campagnes électorales favorisent l’éducation, l’emploi…  Hélas, ils n’ont pas tenu leurs promesses. C’est vrai : l’homme en dehors du pouvoir n’est pas celui au pouvoir.  Tous se remplissent leurs poches et s’en vont avec toutes les richesses du pays. Le pire, ils vendent le pays à des puissances impérialistes pour des intérêts mesquins. Plus de patriotisme. Toute ma famille va bien, si le peuple crève, ça ne me regarde pas. Ainsi donc, c’est le développement du sous-développement.

Abandon des parents

Je suis assez grand. Même plus de 33 ans, toujours sur l’autorité de mes parents. Ils ne peuvent plus me voir dans cette maison. Ils sont déçus. Ils ont investi toutes leurs richesses vainement. Ils sont avancés en âge et ils n’ont plus la même force. Frustrés de me voir dormir, manger, et dormir encore une fois. Un emploi du temps dégoûtant. Un jour, ils m’ont dit : « Nous ne pouvons plus te supporter dans cette maison comme ça. Tu dois trouver une femme. A ton âge, nous étions déjà mariés et avions des enfants et notre propre indépendance. Toi, t’es un bon à rien. Tu dois dégager de cette maison. Tu dois faire ta propre vie. Sors de ta coquille.  » A mon avis, ils ont raison, mais que c’est dur d’entendre tout ça surtout que je n’ai nulle part où aller.

Que suis-je devenu ?

Mes rêves sont détruits. Je ne sais pas à quel saint me vouer. J’ai une nouvelle perception de moi-même. Je suis frustré, stressé et angoissé. Je suis devenu jaloux quand j’ai vu mes copains de classe qui souriaient et que tout allait bien pour eux. Dès fois, je me cache. J’ai honte de moi-même.  Chaque jour, je suis en lutte avec des idées destructrices et suicidaires. Je ne sais pas si je vais tenir pendant longtemps.  Je veux à tout prix quitter ce pays. Je rêve d’un meilleur avenir. Peut-être qu’ailleurs, je ne sais où, les conditions seront meilleures.

Qui n’a pas envie de réaliser ses rêves ? d’avoir les moyens de vivre aisément et d’aider les gens de son entourage. Je veux voir le sourire sur mes lèvres quand je recevrais mon premier chèque. Je veux réaliser mes projets. Je veux être libre, autonome et heureux.


Overdose, l’ennemi des grandes célébrités

credit:projectknow.com
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Pourquoi des hommes et des femmes célèbres sont-ils dépendants à la drogue ? Suite à l’overdose, combien déjà sont-ils morts ?  A l’avenir, qui et combien serait-il ajouté à cette longue liste ?  Pourquoi n’ont-ils pas toujours la chance d’arrêter une fois pour toute ? Ne savent-ils pas que la drogue tue ?

Nombreux sont les célébrités qui nous ont charmées dans leur moment de gloire. Ceux et celles qui nous ont fait tressaillir par leur époustouflante prestation. Elles ont marqué notre époque, nos pensées et notre esprit.  En ce sens, on voudrait qu’elles soient toujours parmi nous. En notre compagnie, pour nous apporter plus de belles prestations et plus de messages d’espoir à travers leurs œuvres. Hélas ! Progressivement ils vont chuter. Comme dit l’autre : le génie n’a qu’un siècle.

Depuis plus des années, c’est presque toujours la  même cause qui nous a coupés de leur affection ou de leur présence. C’est dur d’entendre à travers un journal, l’annonce de la mort d’une grande célébrité.  Le déni plane automatiquement : comment est-il mort ?  Overdose. Overdose ! Overdose ?  Est-ce leur destin ?  Ou une façon de nous dire : je suis célèbre, je dois être dépendant à la drogue. Par ailleurs, l’overdose confirme-t-elle leur célébrité ?

Pourquoi dans notre vie, on consacre une bonne partie de notre temps à ce qui nous détruit ? Après avoir allé trop loin, on voulait refaire notre vie. Dans les moments de gloire, on n’a pas pensé à l’autre face de la médaille. Je me rappelle d’un artiste qui m’a marqué l’esprit, c’était : Whitney Houston. Comment ne pas se souvenir, quand elle a chanté l’hymne nationale américaine. Devant une foule immense, ce jour-là, elle a fait trembler l’Amérique. Une voix qui transcende toute une nation et le monde. Plus tard, dans sa grande chute, causée surtout par la drogue et la cocaïne, elle était méconnaissable. Elle a voulu recommencer, jamais à ce même niveau. Enfin, elle était retrouvée, morte dans une baignoire.

 

En voici d’autres exemples :

-Dalida, chanteuse d’origine italienne, se suicide à 54 ans par overdose de barbituriques dans sa maison  de Montmartre en 1987.

-Folk Nick Drake, décédé à 26 ans d’une surdose d’antidépresseurs, deux ans après la sortie de son troisième album ( pink moon)

-Michaël Jackson, roi de la pop. Décédé suite à une surdose de médicaments le 25 juin 2009.

-Gene Vincent, le pionnier du rock’n’roll, décédé en 1971 à l’âge de 36 ans.  Sombré dans l’alcool et la dépression  d’une hémorragie interne.

-Frankie Lymon (25 ans) a connu le succès à 14 ans avec son groupe de Doo wop the Teenagers. Il meurt en 1968  d’une overdose d’héroïne.

Cet ennemi nous a coûté trop de perte en vie humaine et de carrière ruinée. Des personnages célèbres traduisent en justice, et même emprisonnés. C’est humiliant de voir un artiste qui était au top au bas de l’échelle.  Ça engendre en nous du dégoût, de l’insatisfaction et une absence de modèle. Certains de leurs fans ne peuvent  plus leur supporter. Malgré tout, ils sont des modèles pour les jeunes.

 

Un message pour ceux qui sont toujours en vie. Ce vice nous a déjà enlevé trop de vies, trop de talents et de potentialités. Surtout, trop de jeunes. Nous les fans, on n’en peut plus. Donnez une chance à ceux et à celles qui vous aiment et qui vous admirent.  Dire non à la mauvaise utilisation de la drogue, de la cocaïne et à l’intoxication.  Ne participez pas à votre propre destruction. Et, donnez une nouvelle image à cette génération.

 

 

 

 

 


Top des 15 inventions réalisées par les noirs

credit:africanhistory-histoireafricaine.com
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A l’aide de ce billet, je rends un hommage bien mérité à tous ces grands hommes. Certains noms ne devraient pas passer à l’oubli. Ils ont marqué ce monde par leur génie, leur intelligence et leur savoir-faire. L’usage au quotidien que nous faisons de ces matériels doit éveiller notre esprit. Un signe pour témoigner notre reconnaissance envers eux et à tous les grands inventeurs de ce monde. Chaque personne doit porter sa contribution à la construction de ce monde. Eux, ils l’ont fait. Ainsi donc, je vous présente le «  Top des 15 inventions réalisées par les Noirs. »

 

1- L’ascenseur : inventé le 11 octobre 1867 par Alexander  Miles

2- Le taille crayon : inventé le 11 octobre 1867 par John Loove

3- Stylo à encre : inventé par William B. Purvis, le 07  janvier 1890

4- Machine pour fabriquer des paires de chaussures: Jan E. Matzeliger, le 20 mars 1884

5- Système et appareil téléphonique : Granville T. Woods, le 11 octobre  1887

6- Divan et lit convertibles : J. H. Evans, le 04 octobre 1897

7-Appareil de transmission de message par voie électrique :  Granville T. Woods, le 07 avril 1885

8- Feux de signalisation : Garett A. Morgan, le 20 novembre 1923

9- Piano mécanique : Joseph H. Dickinson, 11 juin 1912

10- Alimentation d’antenne pour coordonner deux radars de dépistageJames E. Lewis, 11 juin  1968

11- Guitare :  Robert F. Flemmings  Jr, 30 mars 1886

12-  Tondeuse à gazon :  John Albert Burr,  09 mai 1899

13- Séchoir à linge : George T. Sampson, 07 juin 1892

14- Machine à dactylographier Lee S. Burridge et Newman R. Mashman,  07 avril 1893

15- Réfrigérateur : John  Standard,  14 juillet 1891

 

Il faut reconnaître que, derrière chaque invention cache un génie, un expérimentateur et un homme hors du commun. Je remercie sincèrement tous ces hommes, même ceux qui ne sont pas cités dans ce billet. Enfin, au nom de tous les voix du monde et en mon nom personnel, j’ai leur rend un grand hommage. Respect et honneur à vous !

 


On ne peut pas revenir en arrière

credit: toutregard.blogspot.com
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Existe-t-il un appareil pour faire remonter le temps ? Un appareil qui nous permet de revenir en arrière pour pouvoir corriger nos erreurs. Quand nous deviendrons vieux ou vieilles, existe-t-il une possibilité de redevenir comme un enfant ? Pouvons-nous changer le passé ?

 

Quand nous connaissons l’importance du temps, nous savons que le temps a son rythme bien spécifique. Remonter le temps serait de faire de lui une éternité ou de modifier son rythme parfait. Par ailleurs, les grands événements, les phénomènes, le train de cette vie seraient un perpétuel recommencement. Le passé est passé, seul l’instant présent compte.

Profitez de chaque instant de cette vie. Réjouissez-vous à chaque tranche d’âge de votre vie. Car, c’est une bénédiction. Parce que les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque jour est unique et précis. Il apporte de nouvelles informations. Quand on vit, on  ne peut  pas s’empêcher d’être surpris.

Certains d’entre nous veulent retourner dans leur enfance ou dans leur jeunesse pour corriger certaines erreurs. Par ailleurs, d’autres veulent corriger certaines erreurs de leurs grands-parents. Ils sont pris dans les filets du passé. Par conséquent, ils sont prisonniers. N’oubliez pas, l’heure de la libération a sonné. Libérez-vous dès cet instant. Comme disait Paulo Coelho : « Il est tellement important de laisser certaines choses disparaître. De s’en défaire, de s’en libérer. Il faut comprendre que personne ne joue  avec des cartes truquées. Parfois on gagne, parfois on perd. N’attendez pas que l’on vous rende quelque chose, n’attendez pas que l’on comprenne votre amour. Vous devez clore des cycles, non par fierté, par orgueil ou par incapacité, mais simplement parce que ce qui précède n’a plus sa place dans votre vie. Cessez d’être ce que vous étiez et devenez ce que vous êtes. »

Le passé, c’est comme l’ombre. Il nous suit toujours. Prenez soin du présent, car demain il deviendra notre passé. Il ne faut pas oublier certaines leçons de notre passé. Car, elles nous servent de témoignages. Un jour, nous dirons : je suis  déjà passé par là. Je ne ferai pas les mêmes erreurs. Nous saurons également que nous avons été forts et courageux. Nelson Mandela disait : «  Ne me jugez pas sur mes succès, jugez-moi sur le nombre de fois où je suis tombé et où je me suis relevé à nouveau. »

N’essayez pas de vivre la vie des autres. Soyez vous-mêmes. La société peut vous mettre dans un labyrinthe. Certains peuvent vous critiquer à tort et à travers, pensant être les seuls à connaître la signification de ce qu’est la vie. Pour eux, il existe une seule façon de voir la vie. D’autres vous attaquent dans vos faiblesses, dans vos maladies, dans vos échecs. les soucis et les contraintes sur l’horizon de votre vie peuvent enlever votre goût de vivre. Malgré tout, n’oubliez pas que la vie continue. La société vous voit à travers votre parure extérieure. La société ne tient pas toujours compte de vos valeurs intrinsèques et de votre personnalité, ce qui fait de vous un homme ou une femme courageux, fort et optimiste. C’est comme le chou. Nombreux sont ceux qui vous voient seulement à travers les feuilles piquées par les insectes, arrosées par les insecticides, exposées à la chaleur ardente du soleil. Mais de feuille en feuille, il devient plus beau, meilleur et plus précieux. Ça, c’est la leçon du chou.

Je termine ce billet avec une pensée que j’aime tant, c’est celle de : Yasmina  Khadra. « Celui qui passe à côté de la plus belle histoire de sa vie n’aura que l’âge de ses regrets et tous les soupirs du monde ne sauraient bercer son âme. »

 

 


Une pensée spéciale à Robin Williams

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Je consacre ce billet à Robin. Une façon de témoigner ma reconnaissance et mon  respect à ce grand homme. Physiquement, vous nous avez laissés Robin Williams, mais vous restez à tout jamais dans nos pensées.

Robin William est né le 21 juillet 1952 à Chicago. Le 11 août 2014, marque le départ du comédien à l’âge de 63 ans. Il est retrouvé dans son appartement à Tiburon en Californie. La police évoque un suicide par asphyxie. Il était un label pour le monde cinématographique. C’était un grand homme, un grand acteur, un professeur, un génie, un vrai comédien pour citer que ceux-là. Sa voix, ses talents, son sens de l’humour, sa présence sur scène font de lui un personnage mythique et unique en son genre.

 

Quelques œuvres et distinctions de Robin

En 1976, à Los Angeles, il remporte ses premiers succès au Comedy Store et à l’improvisation. En 1977, dans l’émission  » Laugh In », il crée le personnage de Mork, un extraterrestre par borborygmes.

Il a été cité à l’Oscar du meilleur acteur pour : Good Morning Vietnam, Le cercle des poètes disparus et The Fisher King. Il a reçu le prix de l’Oscar comme meilleur second rôle pour Will Hunting et du même coup le Screen Actors GuildAward.

Il a remporté un prix spécial de la Hollywood Foreign Press Association dans le dessin animé Aladdin.   Il a reçu le prix d’interprétation du National Board of Review pour LEveil, 4 Grammy Awards. Pour Madame Doubtfire, il a reçu le Golden Globe.

Il a été lauréat pour les émissions  »Carl, Carol, Whoopi and Robin et  »ABC presents a Royal Gala ».

 

Appréciation personnelle

J’aime chez Robin, sa capacité à imiter et à interpréter les voix facilement. C’est un don qui lui est propre. So rôle dans Madame Doubtfire  a marqué mon enfance. C’était mon film de prédilection. Il m’a montré la nécessité pour un père d’être toujours auprès de sa famille. Malgré le divorce, il ne peut accepter l’idée d’être loin des siens. A l’insu de sa femme et de ses enfants, il s’est déguisé en nounou pour accomplir son devoir de père de famille.

Dans Will Hunting, j’aime surtout le rôle qu’il a joué en tant que psychologue. Quand j’ai vu ce film pour la première fois, j’étais comblé et très enthousiasme. Je comprends dans ce film que recevoir un don n’est pas suffisant, l’utiliser à bon escient est le plus important. Quand le type a ridiculisé tous les psychologues, il m’a permis de voir certains risques du métier. Mais avec Robin, c’était différent. La façon dont il conduisait t ses séances thérapeutiques pour arriver à atteindre ses buts, m’a inspiré davantage à aimer cette science.

Physiquement, il a laissé sa famille, le monde cinématographique et ses fans. Mais grâce à  ses films, il est présent dans nos esprits ou dans nos pensées. Que l’on veuille ou non, la mort ne peut pas effacer tous les beaux souvenirs que nous avons de lui. Il peut partir en paix. Parce qu’il a déjà tracé un chemin pendant plus de la moitié de sa vie. Robin, le monde vous est reconnaissant. On se souviendra toujours de vous.


Maman, qui est mon père biologique ?

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Il était 9 h 45 du matin, le téléphone sonnait. C’était mon père, depuis New York qui appelait maman. Tristement, il lui annonçait que le test d’ADN (Acide désoxyribonucléique) a révélé que je ne suis pas réellement sa fille biologique. C’est que mon papa vit à New York depuis 9 ans. Quand il a quitté Haïti, j’avais 6 ans à peine. Il m’a laissée seule avec maman. Après toute cette absence, il a tout fait pour que nous venions le rejoindre, pour que la famille soit enfin réunie et pour que nous ayons de meilleures conditions de vie. Malheureusement, le consulat américain m’a refusée, parce que j’étais la fille d’un autre papa. Maintenant, je ne sais pas qui je suis. Je suis confuse. Maman, s’il te plaît, dis-moi qui est réellement mon papa ? Ceci est une brève histoire, racontée par une adolescente après avoir reçu cette mauvaise nouvelle.

En Haïti, le phénomène « kout pitit » est très en vogue. Le doute paternel est constant. En une semaine, on m’a raconté plusieurs histoires de ce genre, ce qui m’a incité à faire une analyse en profondeur pour connaître les réactions de l’enfant, de la mère et du père. C’est dur d’entendre une telle phrase, une phrase qui va affecter toute la famille. Frustration, pleurs, dépression, tentative de meurtre et de suicide, abandon, perte de l’estime de soi, culpabilité sont les principales conséquences.

Les principales causes

Différents témoignages indiquent que l’infidélité est la cause la plus évidente.
1-C’est le cas d’une jeune fille qui a plusieurs partenaires à la fois. Une fois tombée enceinte, elle désigne l’enfant à celui qu’elle aime le plus ou celui qui a plus d’argent. Surtout, quand la famille de ce dernier peut prendre soin de l’enfant.
2- C’est le cas d’une jeune fille qui a son fiancé. Mais qui ne lui a pas été fidèle. En ce sens, son fiancé devient son bouc émissaire. En outre, il lui donne la paternité de l’enfant pour obtenir plus facilement et plus rapidement un mariage.
3- Le fait également des femmes mariées qui éprouvent une certaine insatisfaction sexuelle ou économique au niveau du foyer. Elles jugent leur mari d’incapable. Clandestinement, elles ont des relations avec d’autres partenaires en quête d’une satisfaction. Par honte, elles ne dévoilent pas le vrai père de l’enfant pour ne pas être chassées de la maison et aussi pour préserver leur réputation de femme mariée. Quand le mari est mis au courant de la situation, parfois, l’éducation de l’enfant se fait par son père adoptif et par son père biologique.
Enfin, certaines personnes pointent du doigt le manque de rigueur dans les hôpitaux et évoquent la possibilité d’un échange involontaire de bébé à l’hôpital.

Comportement observé chez l’enfant, la mère et le père

L’enfant devient furieux, déboussolé et dépressif. Il ne sait pas ce qu’il est vraiment. Il ne croit pas que sa mère a pu le faire vivre avec un tel mensonge. Il sent que sa vie même est un mensonge. Il n’arrête pas de culpabiliser sa mère. Il pose sans cesse cette question : Maman qui est mon père biologique ? Sans cesse les doux souvenirs de son père aimant, caressant refont surface dans ses pensées. Il se méfie des gens surtout des femmes. Les réactions peuvent être différentes. Certains enfants ont tenté plusieurs fois de se suicider. Nombreux sont ceux qui abandonnent leur mère , d’autres la menacent . « Maman : si ma vie est malheureuse et si tu ne me dis pas qui est mon vrai père, je te tuerai, je te le jure ». L’enfant devient étranger à lui-même et à la société. Sa vie devient doute, méfiance, peur et mélancolie.

Certaines mères sont tout autant étonnées de cette nouvelle. D’autres n’avaient pas envisagé que la vérité apparaisse au grand jour. Elles éprouvent de grands regrets d’avoir fait une telle chose et en assument toute la responsabilité. La culpabilité devient leur compagne fidèle. Pour certaines, la vie devient un enfer. Jour et nuit, elles récoltent le fruit de leur  » mal  »  quand le mari les humilie et les abandonne ainsi que leur enfant. De surcroît la société les condamne.

Pour le père, c’est le déni. Premièrement, il ne croit pas que sa femme a pu lui mentir à ce point. Deuxièmement, après un test d’ADN, il met en doute les processus scientifiques. D’autres sont prêts à passer jusqu’à 3 tests. Il est déboussolé, déçu et méfiant. Il  réalise qu’il a travaillé dur pour un enfant qui n’était même pas le sien. Pour un enfant qui lui a coûté son rêve. Surtout, quand la fille est tombée enceinte l’obligeant à quitter l’école ou l’université pour subvenir aux besoins de la famille. S’il est un religieux, vite il se marie. En ce sens, il sacrifie sa vie, son rêve au profit de l’enfant. Que c’est dur ! Majoritairement, les hommes confrontés à cette situation abandonnent leur famille.

Ce phénomène « kout pitit » est un fléau qui perturbe la société haïtienne. Aujourd’hui, mariée ou pas, quand une fille est enceinte son conjoint a des doutes sur la paternité de l’enfant.

 

 

 


Mondial 2014 : 4 raisons à l’équipe d’Argentine de remporter cette coupe du monde

Au Brésil, à l’occasion de cette 20e édition de coupe du monde, l’équipe d’argentine s’est montrée très décisive. Une sélection, dans sa composition ayant des joueurs qui évoluent à travers les grands clubs de l’Europe. Par exemple : en Espagne Lionel A. Messi et macsherano à Barcelone, Angel Di Maria en Réal de Madrid, Aguero à Manchester City, Lavezzi à Paris Saint-germain et Higuain à Naples en Italie pour citer que ceux-la. Tous ces joueurs et bien d’autres encore ont su prouver leur talent au sein de leur club. En ce sens, le sélectionneur argentin, A. Sabella. a tous les atouts possibles de remporter cette coupe du monde.

Par conséquent, au premier tour, elle était en tête de son groupe à 9 points ; en battant l’équipe de Bosnie, l’Iran et le Nigeria. En deuxième tour, difficilement en huitième de finale, elle s’est imposée sur un score de 1 à 0 face à l’équipe de Suisse. En quart de finale, la Belgique s’est inclinée sur un score de 1 à 0, but marqué par Higuain. Enfin, en semi-finale face à cette équipe Hollandaise, une vraie machine à gagner. Un adversaire coriace, sur 4 mi-temps aucun but n’a été inscrit et le match a terminé sur le score de départ. En séance de tir au but, Romero a repoussé 2 penalty et les argentins a leur tour ont parfaitement bien tiré et qui leur a permis de retrouver Allemagne en finale.

Il faut aussi préciser, Lionel Messi comme capitaine, dignement qui a prouvé son grand jeu. Sur 4 matchs, il est désigné comme meilleur joueur. Il s’est montré très offensif en inscrivant 4 buts dans 3 matchs. Il est toujours présent dans les grands moments  et sans oublier sa passe décisive à Dimaria pour délivrer son équipe lors du quart de finale face à la Suisse.

  4 raisons à l’équipe d’Argentine de remporter cette coupe du monde

1- C’est le dernier rempart du continent Amérique. Tout l’espoir de ce continent repose sur lui. En ce sens, elle doit rivaliser le continent européen en matière du nombre de coupe remporté. Parce que, sur 19 édition de coupe du monde, le continent européen détient à lui seul 10. A cet effet, sa mission c’est de rétablir l’égalité entre ces deux continents.

2- Depuis 1986 jusqu’à 2014, ça fait 28 ans qu’elle n’a jamais gagné une coupe du monde. 28 ans de douleurs, de déception et d’humiliation, c’est le moment idéal de mettre fin à tous ces tourments. C’est l’occasion de trouver la paix et de faire tourner une nouvelle page dans le monde du foot.

3-L’argentine doit se venger de cette équipe Allemande. En 1990, battue en finale face à l ‘Allemagne, une grande déception pour Maradona en tant que joueur. 20 ans après, en coupe du monde en Afrique du Sud, une nouvelle déception pour Maradona en tant que sélectionneur. En quart de finale, l’Allemagne lui a humilié par 4 buts à zéro. 1990 à 2014, ça fait 24 ans, ces deux équipes vont se retrouver pour une nouvelle fois en finale. C’est le cri de la vengeance ! Argentine ne devrait être pas à l’erreur. C’ est le moment une fois pour toute de freiner cette machine Allemande. Et, du même coup de revenir à égalité parfaite en remportant chacune 3 coupe du monde.

4- Lionel A. Messi deviendrait le meilleur des meilleurs joueurs du monde. Compte tenu de ce qu’il a déjà fait, ce serait une complément et une occasion de se différencier parmi les grands. A cet effet, son nom serait incontournable dans le monde du foot. Comme a dit l’autre : le génie n’a qu’un siècle. En effet, c’ est le siècle de Messi et il régnera pendant longtemps.

En effet, le monde entier est à l’attente de voir réaliser ces grands événements. Déjà, l’impatience et les émotions nous tiennent à cœur. Les journalistes, les écrivains, les témoins, les sélectionneurs et les joueurs donnent leur impression à cet effet. 13 juillet 2014, va changer le cours de l’histoire. A bon entendeur salut ! Vive le foot et vive le monde !


Papa, maman, dites-moi que vous m’aimez

Un enfant de 15 ans a perdu son père au cours d’un accident de voiture. Inconsolable, il pleurait sur les jambes de sa mère. Elle le caressait et avec une voix mélangée de pleurs et de larmes, elle lui disait : ton père était toujours fier de toi et il t’aimait beaucoup. Après avoir entendu cela : il a pleuré plus amèrement, et s’est mis á frapper son corps contre les murs de la maison. Pendant ce temps-la, il disait : Pourquoi, il ne me l’avait jamais dit ? Je me sens beaucoup plus touché en apprenant ceci.

Cette histoire me fait penser aux drames mélancoliques que vivent les familles d’aujourd’hui. Des sociétés modernes et á l’ère de la technologie, où les valeurs s’effritent, plus mécanique et moins de sensibilité. Le taux de divorce est élevé. Nombreux sont les familles monoparentales. Des foyers, la mère ou le père est toujours absent. Dans des familles homoparentales, l’enfant ne peut différencier le père et la mère.

En Haïti, j’ai vu beaucoup de familles, privé de dialogue et de communication. Les parents sont maîtres et seigneurs et les avis des enfants ne comptent pas. Les relations sont de types autoritaires, l’enfant marche au bout de leur droit. Ils décident pour eux, ils se contentent de les nourrir et de les assurer leur éducation. La relation au sein du foyer n’est pas horizontale. Eux á leur tour, sont en crise d’identité et de modèle. Les sujets de sexualité sont tabous. A la moindre erreur, ils sont punis, on les fouette et on leur adresse des mauvais propos. Ils manquent d ‘affection et de tendresse. A cet effet, d’un côté, certains se replient sur eux mêmes et souffrent en silence. De l’autre côté, á la maison ils sont en peau de moutons, en dehors de la maison ils se sont vêtus en peau de loup. Par conséquent, le milieu familial est en désaccord. Méfiance, grossesse précoce, vols, mensonge, sous-estime sont les principaux caractéristiques.

A l’échelle planétaire, dans certains foyers, les outils informatiques ou les réseaux sociaux sont plus importants que l’affection des parents. Parents et enfants sont addictés á des réseaux sociaux. Pas de communication et chacun se soucie de lui même. C’est une société déshumanisée et désensibilisée. C’est la relation homme machine. L’attachement n’est pas de mise. Il n’y a pas d’intimité. Par exemple, un parent ou un enfant se sent contrarier s’il est privé de son ordinateur ou de son téléphone pendant une heure, tandis que il peut passer tout une journée en l’absence de son père ou de son enfant sans même penser á lui.

Que deviennent nos enfants ?

Que deviennent nos enfants sans être accompagner dans cette société ? Il ont besoin de l’affection de leurs parents. Ils doivent être écoutés et ils ont leur propre vision du monde. Ils ont besoin d’appui sur le plan social, psychologique et économique.

Vous imaginez un enfant qui n’est pas sur surveillance, pendant que leurs parents sont préoccupés par les réseaux sociaux. Et, á petit pas qui approche vers un four, lá se trouve une casserole d’eau bouillante. Qui par sa curiosité veut á tout prix prendre cette casserole avec ses mains.

Chaque fois qu’ils ne sentent pas aimer, réconforter, loin du danger, ils souffrent amèrement. C’est comme une bombe á retardement, tôt ou tard ils vont exploser. Certainement, nombreux sont les enfants qui attendent: un je t’aime de leur parent. Des enfants qui souhaitent écouter par leur parent ou par leur entourage. N’attendez pas qu’il soit trop tard pour leur prouver vos gestes d’amour. C’est ici et maintenant.


Mais, pourquoi moi?

Credit: 1coup2pouce.fr
Credit: 1coup2pouce.fr

La vie de chaque personne  se différencie par la façon dont elle est venue au monde et ses interactions avec son environnement. Chaque vie charrie en elle-même une histoire différente de celle des autres. Certains d’entre nous jouissent du bonheur que leur apporte la vie. D’autres, sont prisonniers de leur passé, jour et nuit, ils s’interrogent sur leur existence. Pourquoi ça arrive à moi ? Pourquoi moi ? Ai-je mérité ça ? Ainsi donc, voici l’histoire de « Jean », dont toute la vie est marquée par cette question : Mais, pourquoi moi ?

Mon nom est Jean. Je vis à Port-au-Prince. J’ai 20 ans, déjà un vieillard prématuré. Mon visage est ridé, mes membres sont faibles et je souffre. Dès fois, je ne me connais plus moi-même à cause d’un passé douloureux qui me hante l’esprit et qui complique ma vie. Je goûte à l’amertume et au chagrin. Fort souvent, pendant que tout le monde dort je suis debout comme un gendarme et quand je ferme les yeux, tous les mauvais souvenirs font surface dans mes pensées.

 

Comment tout a commencé ?

Tout a commencé comme suit : Mes grands-parents me racontaient comment ils vivaient heureux auparavant. Ils avaient une fille comme unique enfant. C’était l’enfant chéri et adoré de la maison. Tout l’amour se convergeait vers elle. On mettait l’accent surtout sur son éducation et son instruction. C’était une jolie petite fille aux yeux bruns, aux cheveux noirs et d’un teint noir. Elle animait la maison, c’était notre joie, notre bonheur et notre espoir. Quand elle souriait, on remarquait ses gencives violettes et ses dents blanches.

A 17 ans, elle n’était plus la petite fille que nous connaissions avant. Elle était en philo (en classe terminale). Elle s’habillait et se coiffait différemment. Elle faisait de nouvelles fréquentations. Elle repliait sur elle-même et pendant les week-ends elle passait tout son temps enfermée dans sa chambre. Son langage commençait à changer.  En ce sens, nous ne pouvions plus accepter ce changement si brusque. Plusieurs fois, nous lui avons réprimandé, mais elle ne voulait pas nous écouter. Malgré tout, elle suivait son nouveau train de vie.

Au fil du temps, la situation s’est évoluée. A l’école, pendant le début du troisième trimestre, les examens officiels avançaient à grand pas. Elle ne pouvait plus assister régulièrement les cours et elle passait tout son temps à l’infirmerie. Elle vomissait, toujours fatiguée et elle grossissait. A cet effet, nous lui faisons voir un médecin. Après tous les tests, le résultat révélait qu’elle était enceinte. Ce fut un scandale pour la famille. Le pire, elle ne voulait jamais dévoiler le père de l’enfant.

Sur ce mon fils, nous étions si furieux, désespérés et déboussolés. Quelle honte, quelle calamité qui planait dans notre vie. Nous avons préféré la mort que de voir notre fille dans cet état. Nous sentions que tous nos efforts et tous nos sacrifices étaient vains. Depuis lors, la maison devenait un enfer. Nous l’avions humilié. Nous la frappions sans penser aux conséquences. Presque chaque jour nous lui reprochions, en lui adressant des propos malsains. Elle était si humiliée. Lui a son tour repliait sur elle-même. Elle supportait tout sans dire un mot. Elle avait mal et son lit est arrosé de ses larmes. Elle sortait de la maison que pour visiter un médecin. Au moment de l’accouchement, elle n’avait plus la force et le passage était bouché. A cet effet,  le médecin lui disait : Mademoiselle nous ne pouvions rien faire, l’accouchement parait plus difficile qu’on le croyait. Soit l’enfant vit ou tu meurs vice et versa. Avant de prendre cette décision, elle nous appelait et nous demandait de lui pardonner. Et, elle nous disait : Prend soin de mon enfant. Puis elle disait au docteur : Que l’enfant vive !  Ainsi donc mon enfant, c’était ses derniers mots.

Pourquoi mon existence

Ainsi donc je suis venu dans ce monde, engendré dans la frustration et dans la douleur. Ma conception même est une honte. Je n’ai pas ma place sur cette terre. Me voici dans ce monde orphelin sans nulle trace de mon père et ma mère qui me hante quotidiennement. Comment fêter mon anniversaire sans penser à ma mère ? Le jour de mon anniversaire, mes grands-parents me regardaient avec un visage de culpabilité. Ses larmes sont mélangées de l’amertume et du chagrin.

Je ressens dans mon corps toutes les douleurs de ma mère. Je porte un lourd fardeau sur mes épaules. Je n’ai pas les mots justes pour traduire mes affects. Chaque fois, je nourris l’espoir de voir mon père. On dirait j’entends sa voix qui m’appelle. Je suis jaloux de voir les autres enfants en compagnie de leur père. Je n’ai plus la force de supporter.   Quand je pense à l’acte héroïque de ma mère, je voudrais prendre goût à la vie. Hélas ! Pourquoi moi ?  Dois-je me confier à une religion ?  Y-a-t-il des spécialistes pour me faire oublier mon passé ?  L’art thérapeutique peut-il me soulager de mes douleurs ?

En cet instant, je sais une chose, c’est que : j’ai mal. Je veux voir mes parents et ils me manquent tellement.


Mondoblog : quand la famille se réunit

Du 2 au 12 mai 2014, la famille se réunit encore une fois pour de nouvelles aventures. A Abidjan, plus précisément à l’hôtel Tereso de Grand Bassam, les blogueurs venant presque de tous les continents, tous ensemble pour une formation portée sur la culture journalistique. Quand la famille de Mondoblog se réunit, c’est du monde qu’il  est question. Parce-que nous sommes au service de ce monde et c’est tout le globe qui bénéficie de l’information.

Tous les jours, à l’hôtel Tereso, nous découvrons encore plus la beauté de la nature et l’originalité de cet endroit splendide qu’est Grand Bassam. Je n’oublie pas la gastronomie ivoirienne très diversifiée. Elle est délicieuse comme les habitants. Certains nous présentent des produits artisanaux, d’autres effectuent quelques pas de danse, des chanteurs et des musiciens  nous charment un peu : un petit coin de paradis.

Quand la famille se réunit

Avec les mondoblogueurs, c’est toute une découverte de culture. C’est le partage dans tous les sens. Chaque personne éprouve le grand plaisir de tisser des liens d’amitié avec l’autre. C’est la convivialité. Au plan culturel, ça varie suivant chaque personne. Il y a toujours de l’enthousiasme à partager avec l’autre selon sa culture, ses mœurs et sa manière de vivre. C’est le sourire en abondance. C’est sensationnel ! Une occasion ultime pour consolider les liens sociaux et remercier l’autre pour ses billets.

En nous, brûle un feu qui ne s’éteint jamais. Parce que nous partageons les valeurs qui n’ont pas de prix : l’amour, le respect, la tolérance, l’honnêteté.

De jour en jour, nous deviendrons plus forts. D’une part en suivant de nouvelles formations et d’autre part en intégrant de nouveaux blogueurs et blogueuses pour faire perpétuer cette famille.

En s’agrandissant, la famille Mondoblog deviendra le réseau le plus prolifique en matière d’information. Une source fiable et certaine. Un réseau incontournable connu par tous grâce à sa participation active à l’éducation et à l’instruction et le nombre de visiteurs se multipliera à chaque seconde.

Enfin, chaque blogueur sera respecté car connaissant ses droits et ses devoirs envers la société. Et, tous seront acteurs des évolutions et des révolutions à travers le monde des nouveaux médias de l’information.

Zacharie Victor


Ce que le mot espoir signifie pour les Haïtiens

 credit : fr.dreamstime.com

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Nous sommes un peuple qui n’abandonne pas facilement face aux défis de la vie. Nous luttons et nous trimons jusqu’au dernier soupir. On croit que l’avenir serait meilleur. L’espoir forme notre imaginaire social. Il est imprégné dans notre culture, dans notre vie et dans le plus profond de notre âme. Ce proverbe est très connu chez nous : Toutotan tét poko koupe m’ espere met chapo [1]. Un proverbe qui est notre boussole sur l’océan de cette vie. De ce fait, malgré les vents, les tempêtes, les vagues de cette vie, nous avançons au bon port.

D’un point de vue historique, ce peuple dont les pères sont originaires d’Afrique, venus de plusieurs tribus. Au moment de la traversée à bord de négriers, certains ne perdent pas espoir. Ils chantent, ils dansent, c’est un peuple qui chante en toute circonstance. Dans ces chants, les Haïtiens passent leurs frustrations, leurs tourments, leurs dures conditions de vie et surtout ils chantent l’espoir. Leur désir : le respect des droits de l’homme, ils rêvent aussi de vivre libres ou mourir. Dans les durs travaux de plantations et d’exploitation humaine, ils dansent et chantent encore. Cette même soif de liberté va conduire nos ancêtres à ne pas demeurer dans la soumission aveugle. Ils défendent ce qui leur revient de droit et à toute l’humanité : la vie, la liberté, la dignité, la loyauté et le courage. A l’ unanimité, ils préfèrent de vivre libre ou mourir. Une vie de liberté nourrie par l’espoir, donnant naissance au premier peuple noir indépendant. Une indépendance dans un espoir partagé, dans l’union et dans la bravoure.

Notre espoir se construit dans nos pratiques religieuses. Que l’on veuille ou non, nous avons un être suprême auquel nous adressons nos prières, nos demandes, nos chants. Quand nous sommes accablés par nos soucis, nos inquiétudes et que tout paraît noir, nous espérons encore. Nous déchargeons nos soucis, nos problèmes, nos inquiétudes sur un être suprême,  celui de nos croyances. Après avoir tout dit dans nos requêtes de prières et dans nos demandes, nous pensons que nos promesses vont se réaliser, que nos prières vont les exhausser. Cela crée en nous une nouvelle pensée et nous ouvre des perspectives. Ainsi, nous avons une nouvelle énergie pour affronter et reprendre goût à la vie.

Nous sommes l’exemple d’un peuple résilient. Le 12 janvier 2010, un séisme dévastateur a ruiné ce pays, laissant derrière lui peine et misère. Plus de 200 000 morts, des amputés, des bâtiments détruits des sans-abri. Cependant, au lendemain du drame ce peuple sourit encore. Un sourire qui donne l’élan à une nouvelle reconstruction du pays. Plusieurs messages d’espoir sont lancés comme : Ayiti p ap peri. Ayiti pa ka peri [2].

Les artistes nationaux ou internationaux chantent en signe de sympathie et pour nous réconforter. Les enfants orphelins, les parents sans enfant, les amputés sourient encore. Ils aiment la vie. Ils croient qu’ils sont sur terre pour accomplir leur mission.

Nous sommes un peuple qui ne suicide pas. Pito m led mwen la , pour nous la vie est précieuse. Dans les moments obscurs, il y a toujours une lueur; un message vibrant qui vous dit : n’abandonnez jamais, la vie continue !

Dans chaque famille, il y a toujours au moins une personne sur qui compter. Les parents surtout sont une source d’espoir pour les enfants. Plus tard, les enfants à leur tour constitueront une source d’espoir pour leurs parents.

Nous espérons encore en une île prospère comme celle d’autrefois bien que ses dirigeants la trahissent, pourtant, nous espérons encore

L’espoir est présent dans toutes nos entreprises, dans notre vie quotidienne, nos chants. On dit toujours : Nou se wozo nou met pliye nou pap kase.

Haïti, comme le roseau se redressera encore. L’espoir fait vivre.

1- L’espoir fait vivre.
2-Haïti ne périt pas, Haïti ne périra point.

E-mail : zacharie.victor@yahoo.fr


Le choix du succès

le-choix-du-succes
Nous disons toujours que la vie a des hauts et des bas. Oui, c’est vrai ! Parce qu’elle est parsemée de broussailles, d’embûches, de calamités, des moments difficiles et d’anxiété. Ce n’est pas une rose sans épines. Nous trimons dans notre vie. Ça implique de grands sacrifices. Comme disait Victor Hugo : « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent. » Cependant, nombreux sont ceux qui ne sont pas prêts à lutter. Ils acceptent la défaite sans avoir combattu. Bien des fois, ce sont eux qui disent que : la vie a des hauts et des bas. Parce qu’ils acceptent les bas de la vie avec un esprit de troupeau. C’est comme un mécanisme de défense, pour qu’ils en demeurent aussi longtemps.

Le choix du succès, c’est toute une culture. Une autre façon d’appréhender la vie. Une nouvelle façon de penser. Le succès consiste à saisir chaque occasion de notre vie. Chaque occasion est cruciale. Tout ce que nous voyons, nos relations, nos actions ne restent pas sans explication. Ce n’est pas un simple hasard mais une occasion de profiter de la vie. W. H. Burleigh disait : « Chaque jour fournit l’occasion de faire quelque bien qui n’aurait pu être fait auparavant, et qui ne pourrait être fait ensuite. » C’est juste ! Parce que quelques secondes de notre vie nous donnent l’occasion que nous n’aurons jamais pendant toute notre existence. Comme dit l’autre : « L’occasion n’a de cheveux que prés du front, par derrière elle est chauve. Si vous la saisissez par devant, vous pouvez la retenir, mais si vous la laissez échapper, Jupiter lui-même ne pourrait la rattraper. »
Tous les grands qui nous ont devancés ont saisi l’occasion. Ils ont utilisé le temps à bon escient. On se demande : Pourquoi Mozart ne se permettait pas un instant de sommeil tant qu’il a du pain sur la planche ? Il travaille sans arrêt et même sur son lit de mort. Si Mandela n’avait pas saisi l’occasion de son emprisonnement, deviendrait-il une icône mondiale. Si Dessalines n’avait pas saisi l’occasion de vivre libre ou mourir, serait-il l’exemple d’un homme qui a libéré le premier peuple noir du joug de l’esclavage ?

Le choix du succes, c’est d’avoir un but. Chaque but immoral porte en lui-même le germe d’une véritable faillite physique et morale. Avoir un but dans la vie, c’est se connaître, se comprendre, se faire confiance et être prêt à lutter à tout prix. Lutter pour ce qu’on est et pour notre valeur. Lutter pour être l’homme qu’il faut et dans la place qu’il faut. Et, que le monde est incomplet sans notre contribution. Avoir un but, c’est avoir foi. La foi pour surmonter les obstacles et de faire le possible dans l’impossible. Celui qui sème partout ne récolte rien. Tout grand homme est devenu grand parce qu’il a concentré ses énergies sur un seul but.
Pendant des années, Napoléon ne perdit pas une seule de ses batailles dans lesquelles il s’était engagé. Parce que son principal but était la victoire.

On devrait être comme des abeilles. L’abeille n’est pas le seul insecte qui visite les fleurs, mais c’est le seul qui sache en tirer du miel. Profitant de chaque occasion pour passer de fleur en fleur afin de procurer de ce qui est essentiel : le miel. Le succès est toujours présent dans notre vie, pourtant nous l’ignorons. On ne devrait pas attendre à ce que le succès vient vers nous, nous devons le chercher. Aller à sa rencontre et à sa poursuite. Il faut aller jusqu’au bout et vous serez récompensés.


Haïti: quand les rues se transforment en marché

credit:hpnhaiti.com
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Depuis quelques années, les rues et les trottoirs se convertissent en marché. Ces rues ne sont pas fréquentées par des voitures. L’espace est occupé par des marchands ou des commerçants et il n’y a plus accès. D’autres sont fréquentées quelques rare fois, au cas d’une livraison d’une marchandise. Par ailleurs, quand il n y a presque plus d’activités commerciales, elles sont plus moins libres. En dépit de tout, ça parait inhabituel pour les chauffeurs.

Dans le milieu rural, les rues sont plus libres que dans le milieu urbain. A Cause de l’exode rural, les principaux commerçants ou agriculteurs préfèrent de venir dans la capitale, pour une plus grande rentabilité. En milieu rural, l’activité commerciale ne se fait pas pendant toute une semaine. Il y a des jours bien spécifiques pour la vente des marchandises et ces jours se varient d’une localité à une autre. Plusieurs marchés sont construits, cela n’empêche que les marchands utilisent les rues et les trottoirs. Afin de donner plus d’accessibilité aux acheteurs ou consommateurs.

Dans la zone Métropolitaine, la situation est plus critique. Les rues qui bordent le marché des croix-des-bossales ne donnent pas accès aux voitures. Dans ces rues y compris le marché, les marchands se massent. Tous avec leurs produits différents. Parmi ces produits on trouve : des produits alimentaires, des légumes, des fruits, des habits, des produits cosmétiques, la vente libre des médicaments…

Surtout à Pétion-ville, cette ville. Autrefois, réputée pour sa structure et ses modes d’organisations sociales. Bien des années, les marchands s’y installent et ne sont pas prés à quitter les rues. Malgré l’intervention étatique, ils ne renoncent pas. L’ancienne mairesse, en l’occurrence Claire Lydie Parent a tout fait combattre cette pratique. Avec sa phrase célèbre : « Lari pou machin, twotwa pou pyeton e mache pou machann. » Plusieurs agents de sécurité ont pour mission : surveiller les rues et les protéger. Plusieurs interventions ont été faites, par exemple : brûler les marchandises, emporter tous sur leur passage et détruire certaines boutiques.

Aujourd’hui encore, sur cette même lancée, la nouvelle mairesse: Yvanka Jolicoeur Brutus vient avec de nouvelles perspectives et de nouvelles idées. Son slogan : Ma ville bouge, j’aime Pétion-ville. Jusqu’à présent, tout est sans succès.

Malgré la présence de certains marchés, les rues sont de plus en plus occupées. Selon plusieurs déclarations de certains marchands, les marchés ne peuvent plus les contenir tous. C’est-a-dire, ils sont en plus en grands nombres que les places disponibles dans les marchés. Par ailleurs, les marchés ne se trouvent pas dans un endroit stratégique pour faciliter les consommateurs. Ce qui fait un grand nombre de commerçants laissant leur place dans les marchés pour venir s’installer dans les rues. Les marchands ambulants ne sont pas innocents, parce qu’ils sont en même temps dans les rues et dans les marchés.

Conséquences
Cette pratique a de grandes conséquences pour les marchands, les passants, les consommateurs, les agents de sécurité et pour le pays.

Les marchands perdent leurs marchandises. Ils font de pertes énormes, quand on brûle les marchandises et quand les agents de la mairie les emportent. Dés fois, ils font des réclamations et on leur demande de payer pour ses propres marchandises. Bien des fois leurs demandes sont refusées. Ils pleurent amèrement et lancent des propos malsains. Sur l’intervention des agents de sécurité, certains d’entre eux sont morts. Et, en cas de résistance, on les a battus.

Danger pour les agents de sécurité, au cas où une action est jugée injuste. Les marchands se font eux-mêmes justice. Soit en tuant sur place certains d’entre eux et soit en les menaçant de mort.
Quand les trottoirs sont bloqués, le moindre espace qui reste est réserve pour les nombreux passants et pour quelques voitures. A cet effet, plusieurs cas d’accidents sont répétés.

Certains produits sont étalés n’ importe où, et ne respectant pas les conditions d’hygiène. Le même endroit qu’ils vendent ses produits, c’est aussi le même endroit pour jeter tous les déchets. Cet endroit est insalubre et les poubelles sont déversées. Des tas d’immondices sont comme de chaînes de montagne. Tout ca pollue l’air et rend la respiration difficile et contagieuse. Plus tard, qui va causer de graves maladies.

C’est une pratique qui participe activement à l’insalubrité du pays. Les immondices bouchent les égouts. Pendant les pluies c’est une catastrophe.

Quand les rues se transforment en marché, ça va mal ! L’accès est difficile et les conséquences sont très graves.


Haïti : quand la santé est mise en danger à cause de la vente libre des médicaments

 

Crédit : Jarmoluk
Crédit : Jarmoluk

En Haïti, depuis plusieurs années, la vente libre des médicaments est monnaie courante. Une pratique qui représente un danger pour la population. Les marchands sont très abondants dans les zones métropolitaines de Port-au-Prince et graduellement dans les provinces. Ces marchands, on les retrouve partout ; soit dans les rues, dans les transports en commun et dans les marchés publiques. Ils vendent tous types de médicaments. Comprimés, sirops, des produits naturels, tout y est.

Pour les marchands, c’est une activité économique qui leur permet de gagner leur vie. Ils ne sont pas prêts à y renoncer malgré la population qui court un grand danger. Ils présentent ses produits avec beaucoup de fierté et de perspicacité. Une façon pour convaincre les consommateurs. Surtout dans les transports en commun, après maintes informations et étalage ; ils vous disent qu’un seul médicament peut guérir même 100 maladies. Ils sont très fiers de vous présenter des médicaments naturels. Ils insinuent les avoir composés eux-mêmes.

Certaines fois, ils disent qu’ils sont médecins. Pourtant, ils se vantent d’eux-mêmes. Dans la majorité des cas, ils ne connaissent même pas la posologie de certains médicaments.
Les médicaments ne sont pas protégés. Ils sont étalés à la chaleur ardente du soleil. Pourtant ces médicaments sont sensibles à la chaleur. Ils ne sont pas conservés dans des conditions adéquates. D’autres sont déjà arrivés à expiration.

Quand la santé est au risque de la vente libre des médicaments en Haïti ! Pourtant, les consommateurs sont nombreux. Ils ont beaucoup de clients. Parce qu’une grande partie de la population n’a pas d’argent pour aller à l’hôpital. C’est trop cher ! Et le nombre de médecins est trop faible par rapport à la demande de la population. A cet effet, ils préfèrent acheter des médicaments à un prix dérisoire. Sans consultation, sans diagnostic, sans connaitre les pathologies et sans les examens médicaux.

Les conséquences
Selon Junot Felix, spécialiste et chercheur en système de santé publique : « Résistance, épidémie, intoxication et allergie », sont parmi les risques que courent ces consommatrices et consommateurs. Par ignorance réelle des « posologies », les consommateurs frôlent l’intoxication, en fait, « un comprimé, une capsule ou une cuillerée d’un sirop quelconque ne résout pas le problème » si « on ne maintient pas une dose du principe actif dans le sang ».

Par ailleurs, nombreux sont ceux qui ont déjà franchi la mort. Parmi eux, une jeune femme, après avoir avalé de la pentazocine.

La pratique d’automédication est très en vogue. Une pratique qui tue ! Fort souvent, on entend dire : « quand ma voisine avait cette forte fièvre, elle a pris ces comprimés ou elle a bu ce sirop. Et, elle est guérie. De même, j’ai de la fièvre, ce sirop, ces comprimés me conviennent également ». Ils ne respectent pas les doses et la posologie. Ils ne tiennent pas compte des différentes pathologies et les nuances dans chaque cas.

Que font les autorités étatiques ? Josette Bijou, en 2004, avait lancé (sans succès) une campagne pour éliminer le phénomène. Aujourd’hui, en 2014, rien n’a été fait. Ce fléau dépasse les responsables en questions comme le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP). Malheureusement, ils n’ont rien pu faire. Même en connaissant les conséquences graves et les méfaits de ces médicaments. Et pas seulement ceux qui sont dans les rues. Ils n’ont même aucun contrôle sur les médicaments qui sont dans les pharmacies. Ils ne soucient en aucun cas de la qualité des médicaments qui rentrent dans ce pays : ni des modes de conservations ni de leurs conséquences.

Ils sont dépassés par les évènements. Et la vie des gens est de plus en plus en danger.

Zacharie SAINT-VICTOR


Ma plume pour les sans voix d’Haïti (première partie)

Ma plume pour les sans voix  d’Haïti  (première partie)1

credit photo:uniterre.com
credit photo:uniterre.com
Quel châtiment pour les malades mentaux en Haïti ? J’ai visité l’hôpital psychiatrique de Beudet à Croix-des- Bouquets. Un peu ruiné par le séisme du 12 janvier 2010. L’espace n’est pas bien entretenu, les cellules n’ont aucun confort. Les lits sont faits en béton et sont très mal équipés. Nombreux sont ceux qui s’exhibent, ils sont nus, bref on assiste a un vrai défilé de nudité. Ceux qui portent des habits sont très sales et déchirés. D’autres qui reçoivent l’accompagnement de leur famille font la différence. Ne soyez pas surpris de voir deux malades de pathologies differentes, de sexe différent dans une même cellule. Quelle absurdité ? Quelle aberration ? Les conditions de vie sont infrahumaines. Les malades vous racontent tout. Dans la majorité des cas, ils leur donnent que des médicaments en guise de guérison. N’ont-ils pas droit a des prises en charge ? Les médicaments ne guérissent pas seulement. Si cet hôpital qui devrait-être un refuge mais plutôt un enfer. Peut-on espérer à une guérison ? Ces malades ne deviennent-ils pas plus malades?
En fait, il faut repenser la structure de cet hôpital. Fait de lui une priorité parmi les priorités. Il faut changer leur condition de vie, fait de cet hôpital un refuge pour les malades mentaux. Les responsables de ce pays, l’avez-vous visité ? Jusqu’à quand on peut espérer un changement ? Que dire pour ceux qui sont dans les rues, sur les places publiques, devant les églises et un peu partout. Sans oublier ceux qui sont à l’hôpital psychiatrique de Mars-Kline. Ne soyez pas sourd à leur cri !
credit photo:lefigaro.fr
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Ils sont venus pour stabiliser le pays. Par ailleurs, ils ont sème la peur. La peur quand nous subissons la violence sexuelle et quand ils apportent leur maladie. Autrefois, le choléra n’existait pas chez nous. Cette épidémie a laissé des enfants orphelins, des veufs, des veuves, des parents sans enfants et laissé un manque dans notre vie. Il a détruit toute une famille. Le choléra est sans pitié et il ne fait pas de quartier. Nombreux sont qui sont victimes de cette épidémie. Adieu ! Adieu ! Mes chers concitoyens et mes mots de sympathie à ceux et à celles dont un membre de leur famille et de leur entourage qui ont été victimes. Sans compter, ceux et celles qui vont passer par la mort. Les victimes sont incalculables. Malheureusement, ils n’ont pas eu la chance à des funérailles. Depuis lors, nous observons une forte consommation de chlorox chez nous. Dans la majorité des cas, sans dosage, tout ignorant les effets secondaires. A cet effet, demain nous paierons les conséquences.
A quand l’éradication de cette épidémie ? Qui séchera les larmes de nos yeux ? Qui se soucient de nos sorts ? Demain, qui va nous guérir de nos maladies. Que justice soit faite ! Si vous entendez nos voix, ne soyez pas sourd à nos cris !
credit photo:ht.p501.com
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Liberté, justice, respect aux droits ! Ce sont les cris des prisonniers. Que faire quand nous n’avons pas le droit a un avocat ? Que faire quand le verdict n’a pas été prononcé par un juge dans un tribunal ? Sommes-nous condamnés à vie ? Notre libération c’est pour aujourd’hui, demain ou jamais ? Quel châtiment pour certains prisonniers ! Ici, il n y a pas de structure. Les cellules sont puantes. Trop de gens pour une seule cellule ! Nous mourrons de faim, de chagrin et de tristesse. C’est une mort sociale. Chers dirigeants, chers responsables, ne soient pas sourds à nos cris.


Le manque

credit photo:votre efficacite personnelle.com
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Chacun a un manque dans sa vie. Ce manque peut prendre plusieurs formes. Il est peut-être économique, social, psychologique, sexuel ou religieux. On est toujours à la quête de quelques choses, même si on le retrouve on n’est pas toujours satisfait. On est insatiable et on veut toujours plus.

Qui dans la vie, tous ses désirs sont comblés ? Qui dans la vie, ne connait pas la frustration ? Qui est toujours satisfait sexuellement ? Qui ne remet pas en question la religion ? A-t-on toujours besoin d’argent pour résoudre tous nos problèmes ? Qui n’est pas anxieux ? Qui n’est pas stressé ? Qui n’a pas peur ? Qui n’a pas besoin d’un plus petit que soi ? Qui d’entre nous n’a pas perdu un être si cher à lui ?

Toutes ces questions et bien d’autres encore font partir de notre quotidien. Ces faits marquent notre existence et ils sont incrustés dans notre vie.

Le manque est équivalent de vide. Comme dit le dicton : « La nature a horreur du vide ». Ce vide nous pousse à agir et nous incite à la quête de l’équilibre. Nous cherchons la valeur ou la forme de notre vide. Ceci toute notre vie ! Une fois un vide est comblé, il engendre d’autres besoins sur de nouvelles formes.

Imaginez un couple marié : dans un premier temps ils étaient amoureux. Puis ils veulent à tout prix s’unir dans le lien sacré du mariage. Une fois ils sont mariés, ils font de nouvelles découvertes réciproquement dans leur vie conjugale. Mutuellement, ils réclament encore plus. Plus tard, ils ont besoin d’enfants, ils veulent une vie de bonheur et un mariage réussit. S’ils travaillent et le salaire ne peut pas couvrir tous les frais de la maison, du même coup ils pensent à un nouveau emploi. Ils voudraient que leur enfant soient en parfaite santé et très intelligent. Ils souhaitent que leurs enfants grandissent vite pour qu’ils deviennent un homme ou une femme. Ils veulent encore et encore. Bref, ils sont impatients.

On remarque que chaque élément de cette vie constitue un système bien complexe et très diversifié. Nous passons toute notre dans le souci de combler notre vide. On est à la poursuite d’un rêve ou d’un idéal. Nous pleurons la perte d’un être si cher qui a laissé le vide dans notre vie. Nous ne cessons pas de faire des études.

Nombreux sont ceux qui cherchent l’amour de sa vie ? Une vraie femme ou un vrai homme. Comme dit le sage Salomon : « Celui qui trouve une femme trouve le bonheur ».

De nos jours, examinons un peu, l’homosexualité, le transsexualisme, la nymphomanie, la prostitution n’est-ce pas aussi la poursuite d’un manque ? La légalisation du mariage pour tous dans certains pays n’est-elle pas aussi un manque éprouve par certaines personnes.

Toutes les dimensions de notre vie sont concernées. Ce n’est pas sans raison que nous croyons à un être suprême. Ce n’est pas sans raison que la technologie est à son apogée. Ce n’est sans raison que nous voulons rester en bonne santé. Nous voulons l’équilibre sous le plan médical, social, psychologique, religieux ou sur tous les aspects de la vie.

Tout le monde a un vide et sans ce vide notre existence n’aurait pas de sens. Nous sommes condamnés pendant toute notre vie et nul ne peut l’échapper.

Zacharie SAINT VICTOR