Maxime Compaore

Le Soumbala

Le Soumbala  est une épice traditionnelle que les femmes Burkinabè, jusqu’à nos jours, perpétue sa tradition dans les arts culinaire, connaissant bien sûr ces vertus. Il renferme le goût de plusieurs condiments à la fois à en croire les plus avertie de la saveur.

Photo / zembalacultur Zoumbala prêt pour consommation
Photo / zembalacultur Zoumbala prêt pour consommation

Avant que les arômes manufacturé et autre produit chimique importé, comme la CubeMaggi ne rentre dans nos mœurs et autre coutume alimentaire, il y’avait cependant, dans nos société traditionnelle, des arômes et d’autre condiments bio qui n’a rien à envier au produit chimique, de leur lot de danger et d’effet secondaire sur la santé.

Sous l’ombre du grand karité, derrière les cases ronde, les femmes vaguent à leur occupation quotidienne, décortiquant à cet effet la noix du Néré. La fabrication du Soumbala demande beaucoup d’effort et surtout de la patience car son processus de transformation prend énormément de leur temps. Environs 3 à 4 jours de traitement afin d’obtenir un produit fin prêt à la consommation.

 

En effet, les noix de l’arbre du Néré doit d’abord être égrainé, décortiquer, sélectionner, traiter manuellement et soigneusement avant d’être fermenté. Le résultat final est très apprécié. Le Soumbala fin prêt assaisonne toute sorte de sauce. Celle du tô, de la soupe de poison, de viande, et surtout du riz

Au Burkina-Faso on aime tous le fameux riz au Soumbala ou le « Moui-kolgo » en langue moagha. Peu sont les restaurants de la ville d’ailleurs qui n’ont pas le riz gras au Soumbala dans leur menu.

D’autant dirons que c’est le CubeMaggi à l’état traditionnel, propre, et sans produit chimique. Il se vent dans les marchés tout comme dans les quartiers à un prix très bas qui fait du Soumbala un produit accessible à toutes les couche sociale. Hors mi le bon goût qu’il donne, les vitamines qu’il renferme, le Soumbala aurait des vertus thérapeutiques aussi connu, à savoir, régler des tensions artérielles.

Dans quel ménage au Burkina-Faso il vous ait arrivé de manquer du Soumbala dans les provisions ? C’est moins sûr.

 

Maxime COMPAORE poue Zembalacultur.


Jazz à Ouaga, 22e édition

Comme les grains d’un chapelet, les évènements culturels s’égrainent et se succèdent les uns après les autres comme il est de tradition au pays des hommes intègres.

ZEMBALACULTUR
ZEMBALACULTUR

A peine la Semaine nationale de la culture clôturée 29 mars dernier, place est faite au jazz. Depuis une semaine déjà Ouagadougou est sous l’ambiance musicale. En effet, la 22e édition du festival international du Jazz « JAZZ A OUAGA 2014 » à amorcé ces festivités le 25 de ce mois. Et comme l’on sait de ce festival, a transformé à l’occasion la ville de Ouagadougou en un véritable plateau de l’improvisation du saxo, de la trompette, de l’accordéon et de l’harmonica.

Il fallait être là pour le vivre.

Voilà déjà plus de vingt ans que jazz à Ouaga existe et aujourd’hui continue son petit bonhomme de chemin. Selon des festivaliers, c’est un festival qui a toujours réussi son pari de réunir les jazzmans d’Afrique et du reste du monde dans un seul lieu « Ouagadougou » capitale de la culture.

Pour la 22 édition cette année, un ténor de la Kora, le Malien Toumani Diabaté a assuré l’ouverture en compagnie du Duo Toumani et fils.

On fera honneur à de grands noms du jazz européen, américain et d’Afrique à l’image de James Brown, Ray Charles, Wayne Newton, The Temptation, pour ne citer ceux-là. Autres têtes d’affiche : Gyedu-Blay Ambolley du Ghana, Franco Na Biso de France, Sweet Lipzz Quartet des Etats-Unis, Spaicy du Canada, sont appelés à investir l’Institut français de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso afin de communier des vibrations jazzistiques au public burkinabè

Le festival, c’est aussi les plateaux Jazz performance qui permettent la découverte de nouveaux talents, un espace ouvert au public tous les soirs à la K’fête de l’Institut français.

Depuis quelques années, le festival grandit, innove et se démocratise à travers ; d’une part, « les afters de Jazz à Ouaga » où le grand public est invité à partager et vivre à ciel ouvert des concerts gratuits à la place de la nation transformée à l’occasion en « village du festival ». Il y a aussi la Caravane du jazz qui décentralise l’évènement et également Jazz School qui permet entre autres aux élèves des établissements scolaires d’être de la fête.

 

Maxime Compaoré pour ZEMBALACULTUR


SEMAINE NATIONALE DE LA CULTURE 17 EDITION

La 17ème édition de la Semaine National de la Culture (SNC) vient de refermé ces portes le samedi dernier sous une note jugé satisfaisante, à en croire, en tout cas, M. Sidi TRAORE Directeur Général de la SNC. Rappelons que c’est la maison de la culture qui a servi de cadre pour clore en apothéose cette 17ème édition. Pour l’occasion, l’heure était donc à la récompense pour les artistes qui s’étaient engagé depuis l’ouverture en compétition.

zembalacultur
Photo ouverture SNC (lefaso.net)
Photo ouverture SNC (lefaso.net)

Le moins que l’on puisse retenir, s’est que la capitale Ouagadougou semblait, la semaine dernière vidé de ces artistes et hommes de culture, du fait de l’appel de Bobo, dont ils devraient impérativement répondre présent. Durant une semaine alors, toute une ville vibrait. Toute une semaine consacré à la célébration de la culture dans toutes ses facettes. Comme quoi, la culture reste la colonne vertébrale du développement dans nos contrées.

C’était le 22 Mars dernier que le premier coup de cloche s’était fait entendre jusqu’au-delà de nos frontières. En effet, la Semaine National de la Culture est une biennale culturelle et était à sa 17ème édition en cette année 2014. Il se tient traditionnellement dans la ville de Sya (deuxième capitale du Burkina faso). C’est un évènement de grande envergure à la quelle les participant fusent de partout à chaque édition, afin de prendre part à l’échange des cultures.

A l’instar du SIAO, les nuits atypiques de Koudoukou, le FESPACO…évènement à dimension internationale dont comptabilise le Burkina faso, la singularité de la Semaine National de la Culture est qu’elle renferme à elle seul plus d’un volet de la culture.

zembalacultur (éffervescence rue marchande SNC)
zembalacultur (éffervescence rue marchande SNC)

Excepté les tires à l’arc, les luttes traditionnelle, la foire commerciale, les plateaux off, la SNC est enrichi grâce, non seulement de l’engagement des artistes Burkinabè mais par l’apport des expatriés. Les exposants étrangers apportent leur savoir-faire et leur culture à travers le Village des communauté qui est un espace où toute les communautés participante s’y retrouve. L’on soutiendrait mordicus que ce Rendez-vous évènementiel est un carrefour où exposant et visiteur chacun y trouve son compte.

D’ores et dejà, note est prise dans les calepins pour se souvenir du rendez-vous de 2016 pour la prochaine édition.

 

Maxime COMPAORE pour zembalaculture


NOUVEL ALBUM DE L’ARTISTE NOUSS NABIL

Nouss et le RUUDGA ; l’aventure continue

affiche-nouss (1)

Nouss Nabil est maître de « RUUDGA ». Qualificatif qui lui colle bien.

« KABSIDA WENDE » « implore le Dieu tout puissant » littéralement traduit du Mooré. Ainsi s’intitule l’album bien concocté de 14 titres chanté en mooré, en dioula et en français. C’est un condensé de fusion musicale d’inspiration de terroir moagha, de la musique mandingue, du blues, de jazz etc…

Soigneusement composée, c’est une musique qui se laisse écouter, qui met de l’ambiance, et qui vous amène en voyage où le rythme seul vous sert de viatique. C’est un album qui vient réaffirmer une fois de plus de l’immense richesse que renferment les instruments de musique traditionnelle Burkinabè.

La conférence de presse pour la sortie est prévue pour le 13 mars à 10 H 00 à l’institut français de Bobo Dioulasso.

C’est également une première que cet instrument du terroir se frotte aux instruments dite  moderne pour donner une sonorité rarissime comme l’on peut le remarqué à travers le feat

Nouss Nabil Feat. Dougoutigui – Ruudga Blues

L’artiste Nouss Nabil, après avoir partagé son expérience d’amitié avec l’instrument à travers un films documentaire le Ruudga, un instrument de musique qui parle et avoir parcouru le monde avec son instrument le RUUDGA (Violon traditionnel) dont il est le précurseur, il revient a cet effet parachever avec un album de très belle facture au bonheur de ceux  qui aiment les sonorités rare. Album a avoir absolument dans vos bacs à disque.

Maxime COMPAORE pour zembalacultur


Que savez-vous de nos traditions autours des mets ?

En Afrique noire, la culture s’exprime diversement et dans les moindres choses souvent insoupçonnable. Dans les activités comme les métiers, dans les pratiques, et même dans la gastronomie à savoir ; la manière de faire la cuisine et le comportement à tenir étant à table.

Plat de Tô fait de farine de maïs
Plat de Tô fait de farine de maïs

Selon les valeurs ancestrale, l’on dit souvent que «  la nourriture est roi » littéralement traduit de nos lexiques, une expression pour dire que tout les composant qui rentre dans l’alimentation (la nourriture) est noble. Donc, avec interdiction stricte de la jeter même étant rassasié ou de jouer avec. Par conséquent, dans la société traditionnelle, l’heure de se mettre à table est un moment de grande attention. Il faut attendre, afin que tous se réunissent, que tous se dispose de leur occupation pour se mettre autour d’un même plat. Dans certaines circonstances, dans les grandes familles en occurrence, c’est un groupe de trois qui se forme à savoir ; les enfants entre eux, les femmes entre elles et le chef de famille souvent accompagné du plus jeune parmi tous.

Aucune conversation ne doit se tenir que dès qu’on aurait fini de manger. Tous assis à même le sol, les pieds soigneusement plié entre eux. « De quelle bouche mange et laquelle parle ? » aurait-on demandé à celui qui ose palabrer en mangeant.

Préparation du Tô
Préparation du Tô

 

 

 

 

 

Les comportements préconisé étant à table n’est pas l’unique expression culturelle sur la gastronomie car dans certains peuples comme ceux du Burkina faso, la manière de faire le plat, ou du moins certains plat répond nécessairement à un besoin culturel, et c’est l’exemple pour le mode de préparation du Tô. En effet, dans la gastronomie Burkinabè, le Tô serait le plat de base voir culturel tout comme le riz l’est en Asie, le spaghetti en Europe ou d’Italie.

Le Tô (ou Saghbo en langue moré) est une pâte fait à base de farine de céréales (petit ou gros mil, sorgho rouge ou blanc, du maïs) qui s’accompagne d’une sauce au choix. Il est le principal plat dans beaucoup de peuples en Afrique de l’Ouest. Qu’il ait différent mode de préparation selon les peuples et les ethnies, il reste le même.

Au Burkina faso, surtout chez le moagha, le Tô a sa dimension culturelle. Il existe plusieurs mets traditionnel certes. Cependant, le Tô reste singulier.

Le Tô servi sur un plat, l’on peut savoir aisément, pour ceux qui connaissent, en le regardant de savoir s’il est réservé à un tiers, aux célibataires de la grande cour ou au chef de famille. Pas par la quantité ou la qualité de celui-ci mais par la disposition, la manière dont est disposé les boules de pâte dans le plat. C’est connu et c’est ainsi en pays Moagha, une tradition, une éducation, une connaissance.

Les mets traditionnels sont diverses, et d’autre comme le Tô, on en trouve dans les restaurants dit spécialité Burkinabè mais ne soyez pas étonné de sa qualité différente du Tô traditionnels celui qu’on mange dans les villages. Pour des raisons de gain ou de modernité, les restaurateurs et restauratrice néglige certains aspects culturel de la gastronomie.

 

Maxime COMPAORE pour zembalaculture.


La grande messe des cultures urbaines au faso

Au lendemain du samedi 13 octobre, jour marquant la tombée des rideaux du festival waga Hip-Hop 12, on attendait les prochains rendez-vous comme une éternité. Présentement, je mettrais mon doigt à couper que le même sentiment en anime plus d’un. 

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En effet, c’était ce samedi passé (19 octobre) que la 13ème édition du festival refermait ses portes au grand dam des festivaliers.

Festival international des cultures urbaines, « Waga hip-hop » est un événement culturel d’envergure nationale, voire continentale, qui s’est imposé parmi tant d’autres. Il a été reconnu par la NTV au Etats unis et le classait en 2009 parmi les dix meilleurs festival de musique au monde. Il a lieu tout les ans à Ouagadougou ; capitale de la culture du continent africain. Et comme chaque année d’ailleurs, il a réunit à l’occasion, des festivaliers, les professionnels, les amateurs. Tout les acteurs des arts urbains, toute tendance confondu.

Pendant 7 jours, les artistes venus de divers horizon, d’Afrique et d’Europe, ont transformé plusieurs lieux de la ville en un géant plateau d’étalage de talent artistique.

Si d’autres acteurs redécouvrent le public Ouagalais, beaucoup d’autres les découvrent pour la première fois et c’est là l’occasion de passer à l’épreuve face à un public affranchi aux événements du genre.

Tout un gros plan sur l’univers underground. Des projections traitant la thématique des arts de la rue, les phénomènes de société affectant la jeunesse, de la musique, l’écriture, la danse, bref, tout les arts prennent leur source dans la culture hip-hop ont enrichi le programme d’activité.

Les organisateurs ne se sont pas lessivés sur les moyens pour donner une touche d’innovation à l’événement.

Des artistes comme Rafa Kaiser, Priss-K de la Côte d’ivoire, Princesse Tifa, ZM du Niger, Duny Yaam, Playerz, Stelbee du Burkina faso Jey Liba du Togo, ont quant à eux animé le plateau au village du festival sur le site du FESPACO d’où les artistes en herbes se disputaient le prix découvert. Waga hip-hop à bel et bien refermé ces portes et octobre prochain se présente comme une éternité.

 

Maxime COMPAORE pour zembalaculture.


Peulhs et Mossés une diversité des cultures

Qu’il est utile de connaitre sa culture et son histoire pour savoir qui l’on est, d’où l’on vient et où on va. Un frère du nom de Siney, étant loin de son pays natal et assoiffé de sa culture comme tant d’autre, me posait la question de savoir quelle ethnie, parmi la soixantaine que compose le Burkina Faso, laquelle peut-on considérer comme minoritaire ou qui a impacté le peuple des Mossés.

lefaso.net
lefaso.net

Alors, je serais tenté de répondre à sa question; le peuple peulh. Évidemment, comme tout bon Moaga serait tenté de le dire à fortiori. Cela ne veut pas dire que sa culture est moins riche, bien au contraire. Mais dans un contexte Moaga, la réponse ne saurait être autre.

Cependant, aucun chiffre, aucune preuve quelconque ne prouve en réalité que ce peuple est minoritaire…

Dans la société traditionnelle Moaga, le peuple Peulh a toujours été présent, dans la vie quotidienne tout comme dans les légendes qui se content et se transmettent de père en fils. On raconte d’ailleurs que dans la ligné des Mogho-Naaba (empereur des Mossés) un Peulh à usurpé le trône […] et s’en suivent d’autres.

En effet, on ne peut parler de l’histoire des Mossés sans en évoqué celles des Peulhs. Comme les dentes d’une bouche et sa langue, il ya des fois des accrochages. L’un agriculteur et l’autre reconnu comme éleveur ; la cohabitation ne peut être un long fleuve tranquille. Le moins que l’on puisse dire,  c’est qu’on reconnaisse qu’ils ont quelque chose en commun, ces deux ethnies. D’ailleurs, on en dénombre dans nos sociétés actuelles l’évolution des « Silmimossés » littéralement traduit Peulh-Mossés. Des Mossés devenus Peulh et vis versa par le métissage ; culturel ou matrimonial et dont certains d’entre eux se réclament à part entière.

Le peuple Peulh pourrait être considéré comme minoritaire seulement dans le contexte Burkinabè et cela s’explique par sa culture de nomadisme. vivant à cheval entre le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Niger et tant d’autre pays d’Afrique de l’Ouest.

Le Burkina Faso comptent une (60) soixantaines d’ethnies dont la diversité des cultures et des mœurs ne les empêchent, cependant pas de cohabité en harmonie et cela grâce à la parenté à plaisanteries qui les maintiennent les uns des autres comme un cordon ombilical. Vous verrez dans un évènement malheureux, par exemple, au décès d’un Moaga, l’on dira que ç’aurait été mieux un vieux Peulh qui mourrait. Ces genres de propos anecdotique et fâcheux existe chez les uns tout comme chez les autres. En réalité, elle s’applique plus entre Mossés et les Samos mais elle s’est développée au file du temps entre des peuples aux modes de vies différentes. De bonne humeurs qui calme les ardeurs et c’est effectivement la raison d’être de la parenté à plaisanterie qui se perpétue heureusement dans nos sociétés actuelle. Même si jusque là on ignore sa genèse.

 

Mossi ou Mossé

En français on utilise plutôt Mossi, alors qu’en langue moré (mooré), on dit « Moossé » (« moose », pluriel de « moaga »). Le vocable a connu une évolution sémantique. »Moogo » ou « Mogho » a d’abord désigné l’herbe; puis les gens qui habitent la brousse c’est-à-dire loin de chez eux pour qualifier les descendants de la princesse Yennenga qui a fui son royaume pour habiter loin ; ensuite les incirconcis qu’étaient les mossis par opposition aux musulmans. Extrait wikipédia

 

COMPAORE Maxime pour zembalaculture.


FAC: une academie de musique

facDepuis un certains temps, les téléspectateurs Burkinabé se sont renoué avec leur télé grâce à une de ces émission qui a du moins pu créer l’unanimité chez eux. Comme une tradition auxquelles il ne faut déroger, Faso Académie a su créer une dépendance chez ses fans. Cet évènement culturel qui gagne en prestige s’inscrit progressivement parmi les manifestations artistiques de grande importance au Burkina Faso.

Fidèle au Rendez-vous, il se déroule comme de coutume pendant les grande vacances afin d’occupé culturellement les uns et d’ouvrir des portes artistique pour les autres. Faso Académie comme son nom le laisse entrevoir,  est une émission de téléréalité qui permet de découvrir les nouveaux talents cachés en matière de chanson. En effet, il met en compétition des académiciens en leur imposant des chansons à interprété lors des manches éliminatoires et des compositions personnelle et imposé au dernier tournant de la compétition. 865 candidats inscrits dont 64 retenus à l’échelle nationale. Un chiffre qui témoigne de l’intérêt de la jeunesse à la chose culturelle.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette académie de musique a permis à sa manière de renforcer le rang des artistes au Burkina Faso. Étant donné que sa logique première est de dénicher les nouveaux talents et deuxièmement, permettre aux uns et aux autres d’essayé à la musique. Aujourd’hui beaucoup sont ceux issu de cette école.

Commencent par le playback, l’émission a évolué en harmonie avec le temps en proposant très tôt l’art du live aux académiciens. Pour les organisateurs, Faso Académie 2013 rend un hommage vibrant à un monument de la musique Burkinabè tombé il y a de cela quelques mois, en la personne de Jean Claude BAMOGO.

Quant aux publics, ils ne se font pas priés. D’ailleurs, l’émission en tant que telle ne laisse personne indifférent ; enfants comme adultes se ruent devant le poste téléviseur soit pour découvrir les artistes en herbes soit pour soutenir un ami(e) ou un parent. Surtout que les issus de la compétition est aujourd’hui alléchant.

Depuis lors, le palais de la culture Jean pierre Guingané ne désemplit point à chaque occasion. Il reste le lieu de ring par excellence.

 

Maxime COMPAORE pour zembalacultur


Chez le Mogho Naaba : l’histoire d’un rituel

En plein cœur de Ouagadougou, il y a une vieille tradition qui se perpétue jusqu’à nos jours. Le plus pessimiste de nos cultures m’aurait vite demandé « lequel », en soutenant que rien ne nous reste de nos valeurs et coutumes.

Tenez bien que, tous les vendredis matin à 6h, chez l’empereur des Mossés, ou pour ceux qui s’y connaissent « chez le Mogho-Naaba », situé au secteur n°1 de Ouagadougou en plein cœur de la ville, se tient un modeste rituel, une tradition qui traine du beau monde de partout.

A l’approche du palais un vendredi matin vous verrez une foule immense, composée de toutes les nationalités et de toute races (étrangers-touristes). Cette foule s’attroupe pour assouvir leur curiosité. L’évènement est symbolique, mais lourd de sens. Du début à la fin, cela ne dure guère plus d’1h à 1h 30 pour renvoyer la foule d’où elle est venue, laissant d’ailleurs plus d’un sur sa soif.

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Paroles et Paraboles – la Sagesse Africaine

La sagesse n’est pas l’apanage d’un peuple ni d’une quelconque race. Elle est un patrimoine culturel de l’humanité. Ainsi donc, sans prétention aucune, je veux mettre en relief des interrogations qui resteront interrogation pour qui ne connait pas l’Afrique et sa culture.

Des traditions, coutumes, pratique et culture – emprunte de sagesse, inexplicite et inexpliquée. Tout un mystère épais qui reste d’ailleurs vêtu. Il faut le vivre, s’imprégner, car n’étant pas enseigné comme l’école du blanc. L’Afrique, c’est la connaissance orale.

Par exemple : « Quand deux personnes mangent dans le même plat, le moins âgé des deux ne doit pas se lever le premier même quant il est « rassasié ».

« Le moins âgé partage, et le plus âgé choisi le premier ». Ont vous dira de le comprendre ainsi.

Les proverbes, la Parabole ponctue la plupart du temps la parole des anciens ou les doyens des tributs. Par ce biais, ils décrivent la condition humaine. Ces proverbes aussi suivent l’enfant qui vient au monde tout étonné, aime, souffre, se révolte ou se résigne, vieillit, lègue et meurt.

Par exemple : les bambara décortiquent nos appétits et nos échecs : « le chat adore le poisson, quel dommage qu’il ne sache pas nager » chez nous les mossé : « l’aigle aurait souhaité prendre le cabri, mais avec quel force l’emporter ?»

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Semaine National de la Culture SNC 2012

Jour-j moins un pour que Ouagadougou et les autres villes du pays voir de la sous région, se déportent à Bobo Dioulasso. La capitale économique, la ville culturelle, la ville hôte. La SNC (Semaine National de la Culture) entamée officiellement ces activités le 24 Mars de cette année 2012. Créer en 1983 et qui se déroule tous les deux ans à Bobo Dioulasso (années paires). Pour La 16ème éditions, il aura pour thème « l’apport du patrimoine culturel et de la création artistique dans l’essor des collectivités territoriales »…Continuer la lecture



L’An 2012 : une nouvelle année maculée de doute

Nous venons de traverser le cap de 2012. Noël et Saint Sylvestre se sont bien passés. Ça va dans l’ensemble, pour s’accorder à nos veilles habitudes de dire les choses par « CA VA » même si ça ne va pas. L’année 2012 semble ne pas être courtoise. Elle vient de nous montrer ses dents, malgré naissante. De quoi ne pas s’inquiéter. Car, dit-on, si le chien te montre les dents c’est qu’il veut te mordre.

On a abordé l’année d’un pas peu rassuré vu les symptômes de psychose qu’elle affiche : murmures de faim, dévaluation de notre monnaie, l’intention de l’envol des prix de grande consommation, bref une vie chère de toute autre nature que celle avec laquelle on s’est familiarisé au fil du temps.

Pour ma part, c’est avec beaucoup de réserve que j’ai fêté. Quoi de plus normal. J’ai pu remarquer cette réserve chez beaucoup de gens. Hormis tout cela, on a pu entendre de la part des jeunes enfants, le traditionnel hymne à la fête, le « NI TAABO », chanson qu’ils fredonnent de domicile à domicile ou du moins de porte en porte pour souhaiter aux gens une bonne année, naïvement souvent, car ils ignorent l’humeur de celle-ci.

Un autre cadeau de l’année, « AUSTERITE » austérité ou plan d’austérité, on l’a déballé dans le lot de cadeau de l’année naissante. Un mot qui vient de bouleverser le hit-parade des mots, désormais à porter d’usage dans notre lexique. Il s’appliquera de façon individuelle car il sera question de savoir quel plan d’austérité appliquer à nos vies, malgré nous.

De nos 2 repas par jour, pourrions-nous revenir à 1 plat par jour ?

Ce qui est sûr, c’est que le cadeau de l’an à un arrière-goût. Bien vrai qu’ils ont dit qu’à l’occasion il y a eu moins d’accrochages dans la nuit du 31 décembre et bien sûr, dans la journée du 1er janvier contrairement à l’année précédente. Mais cela n’a autre explication qu’au fait que la bière à moins couler. Même si elle a coulé ce serait de façon sporadique. Est-ce l’effet de la vie chère ? La peur anticipée ? Nul doute si les provisions ont été épuisées.

Quoi de plus normal de prendre au sérieux le message admoniteur de la crise alimentaire.

 

Zcult / Maxime


Tiers-monde, immonde

Les chefs d’États des pays occidentaux se sont bien gardés d’assister à la réunion de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui s’est déroulée en Novembre à Rome. Ils avaient trop la honte. Sur un budget prévisionnel de 6,7 milliards de dollars pour 2009, 3 milliards n’ont toujours pas été versés au Programme Alimentaire Mondial (PAM).

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Aïd el-fitr ; rompre enfin

Rompre le RamadanRompre. Ce mot n’est pas bon à entendre. Il a ce petit truc que dès qu’on l’entend, il nous laisse des idées sombres derrière la tête ; à savoir, disperser, disloquer, séparer, etc. Mais ici, ce mot à de plus ce qu’il y a de bienséance, de bienfaisance. Il s’agit là de rompre avec le mois de jeûne. Jour-J moins deux pour que nos frères de confession musulmane rompent enfin avec le mois de pénitence caractérisée par des privations en eau comme en nourriture. Lire la suite…