A nous les larmes, mais à toi le malheur
Malgré les récits tragiques, le voyage vers la méditerranée reste le bourreau de jeunes africains qui croient à leur rêve et qui s'illusionnent sur la dure réalité.
Oumou Koultoumy Bah est une jeune étudiante de 18 ans qui fait sa Licence 2 à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, en Guinée. Elle a perdu son ami, parti en Europe, migrant en situation irrégulière mort pendant sa traversée de la Méditerranée.
Quel impact la Covid-19 a-t-elle eu sur le flux migratoire en Guinée, notamment sur la migration irrégulière ? Pour répondre à cette question, j’ai décidé d’aller à la rencontre de deux responsables de l’OIM et de l’OGLMI.
À l’occasion d’une rencontre fortuite, j’ai recueilli le témoignage d’un jeune homme qui ambitionne de partir en Europe via la migration irrégulière. Condé Abdoulaye a 24 ans et souhaite poursuivre ses études en dehors du continent.
La question de la migration reste de nos jours l’un des sujets qui défraient la chronique. Et la couche la plus touchée par ce phénomène ces derniers temps reste sans doute celle des jeunes qui souhaitent poursuivre leurs études.
Entre les lignes de mes deux précédents billets de blog, j’ai eu à aborder le début du sentier du jeune Aliou et de son pote d’enfance. Désormais loin de son pays d’origine et de son ami qui a bien voulu tout partager avec lui, l’orphelin décide de continuer son périple afin d’arriver à sa destination.
Mon ami, mon rêve, c’était de faire une balade aux Champs-Élysées. Tu connais ? C’est à Paris, en France : mon pays de rêve. Partir en Europe, avoir une belle vie, une vie de star. J’ai beaucoup prié pour qu’il se réalise. Mais hélas, ce rêve si doux s’est transformé en cauchemar.
Les données sur la migration internationale du Travail n’ont pas été jusque-là une priorité pour la Mauritanie, d’où leur quasi inexistence dans les statistiques. Mais les autorités nationales sont en train de combler le vide.