Tchüss, Berlin.
Je m'en vais l'âme chiffonnée, j'emporte avec moi la nostalgie, ce feu sacré qui nourrit la création artistique, pour peu qu'on sache le recueillir.
On a beau dire, plus on cultive le boycott des polémistes, plus ces derniers tournent cette stratégie à leur avantage. Les associations antiracistes doivent essayer de coordonner leurs actions, en agissant autrement que par une méthode qui n’a jamais payé : la cancel culture.
La nouvelle est tombée il y a quelques heures. En ce dernier jour du mois de mars 2020, l’Afrique pleure un de ses plus grands talents. Mababa Diouf dit Pape Diouf, est décédé à Dakar à l’âge de 68 ans de la maladie de coronavirus, le COVID-19.
Rêve de confinement sur ma balançoire. C’est pas que j'm'ennuie, mais… Si nous pouvions faire de la balançoire en accrochant simplement nos paradoxes aux branches d'un arbre séculaire réchappé de l'urbanisation, cela nous donnerait au moins à observer de jolis ballets improvisés vus du ciel au lieu de s'extasier sur les architectures et les bandes asphaltées de la modernité.
Je n'ai pas envie de faire un journal de confinement comme tant de personnes le font partout sur les réseaux sociaux actuellement. En temps normal, c'est à dire avant, j’avais déjà du mal avec cette exposition permanente de sa vie aux yeux de tous et toujours du bon côté. Ce sentiment s'accentue avec le confinement. Et, quand on me demande comment je vais en ce moment, je ne trouve rien d'alarmant à dire, ce confinement je le vis même plutôt bien ! Et vous, comment vivez-vous votre confinement?
La France replonge dans la spirale islamophobe.
Être célèbre sur les réseaux sociaux nous donne-t-il automatiquement le droit de prétendre être coach ou influenceur? Aujourd'hui, à l’air des réseaux sociaux, les «influenceurs» n’influencent plus forcément par la qualité de leur discours ; leur influence est centrée sur leur capacité à divertir, leur aptitude à parler la même langue que leurs fans, c'est donc avant tout un phénomène de génération.
Depuis septembre dernier, j'ai décidé de revenir vivre partiellement à Berlin, renouant avec ma vieille maîtresse une liaison qui, si elle s'est défaite de certaines illusions - autant dire de certains espoirs - n'a rien perdu en intensité. Une liaison dangereuse, parce qu'elle met constamment en perspective ma vie parisienne et mes choix de carrière.
Francis Béninca aurait pu choisir le dessin, la photo ou tout autre langage pour exprimer sa passion des formes et de l’espace, mais c’est avec du fer à béton qu’il joue à défier l’élasticité des lois physiques et la plastique d’un matériau industriel voué initialement à disparaître dans une coulée de béton.