L’entretien de Moussa Dadis Camara sur Rfi ce dimanche 09 Janvier 2011 est un rappel à la justice nationale et internationale qui doit s’auto-saisir de son cas. C’est l’heure à mon avis d’éclairer l’opinion internationale sur les événements du 28 septembre en Guinée.
Pour une première fois dans l’histoire de ce pays, un groupe de militaires décide de rentrer dans l’histoire avec fracas et s’imposer pour conduire la transition. Avec fracas puisque nous savons comment s’est terminé ce vœu même si je ne peux gager que c’était leur volonté de déstabiliser cet État. Ce jour-là, de nobles hommes et de vaillants citoyens ont été malmenés comme des malfrats, des femmes violées, d’honnêtes gens sacrifiées sur l’autel de l’animosité.Il serait injuste de faire de cette barbarie une parenthèse de l’histoire contemporaine de la Guinée. Ces hommes ne devront pas mourir pour rien. Et comme le dit l’autre, « il ne peut y avoir de paix sans justice ». Il serait plus judicieux de réparer ces crimes abominables pour ne pas créer une mémoire collective blessée qui peut exploser à tout bout de champ.
Nous n’appelons ni à un « lynchage médiatique », au réveil de la haine. Nous entendons juste espérer qu’au moins la communauté internationale peut se saisir du dossier de ce capitaine pour mettre la lumière sur les événements du 28 septembre en Guinée. Ainsi, tous ces gens qui rôdent autour du pouvoir , que ce soit en Afrique ou ailleurs, sauront que sur cette planète, nul ne peut obéir à ses instincts barbares et continuer de se la couler douce après.
J’espère que cet appel sera entendu !
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