Choix de Mondoblog

Dans la société africaine, les violences conjugales sont un phénomène que beaucoup considèrent comme normal, au point où, quand on est témoin, ou pire, quand on est victime, on laisse faire. Au Cameroun, cette façon de penser est tellement encrée dans certaines cultures qu’il se dit que pour certaines femmes, la bastonnade est une preuve d’amour ! Selon une étude menée par le PNUD Cameroun, en 2014, 36,1% des femmes…

Une série en 24 épisodes pour parler, montrer et rendre compte des violences quotidiennes que subissent les femmes. 24 épisodes, donc, de 4 minutes chacun, et chacun correspondant à 1 heure de la journée.

Dans l’étau filial qui m’etreint, révoltée comme une fille qui débine les siens, je rends grâce aux savoirs tels qu’ils m’éclairent, de cet avilissement féminin séculaire.

En Afrique, les lois de la tradition volent le bonheur et la jeunesse des jeunes filles. Le mariage forcé et la polygamie, vue d’un œil adolescent, nous fait rentrer au cœur des émotions cachées des jeunes filles, qui regardent sans force ni défense leur avenir et leur rêve fuir devant elles. J’ai été bouleversée par le roman de Djaïli Amadou Amal.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Lire Les impatientes, le roman de Djaïli Amadou Amal, m’a vraiment touchée, j’étais énervée, j’avais envie d’étrangler des personnages et d’en sauver d’autres ! Mais le plus révoltant, c’est que les personnages dépeints par l’autrice existent vraiment. Ces jeunes filles mariées et violées chaque jour existent, ces femmes battues existent, ces femmes résignées existent.

La Camerounaise Djaïli Amadou Amal a remporté le Prix Goncourt des lycéens 2020, grâce à son roman « Les Impatientes ». Ce n’est pas tous les jours qu’une écrivaine camerounaise peut être célébrée dans un pays où la culture littéraire n’est pas assez développée.

J’ai sombré peu à peu dans la banalité du quotidien et je me suis laissée progressivement happer par le mal de page blanche. Les jours sont devenus des semaines, les semaines des mois et les mois des années. L’intelligence artificielle m’a proposé une solution.

Grâce au blogging, j’ai pu trouver du travail, donner des conférences, partir en mission, voyager, et, bien sûr, gagner ma vie. Aujourd’hui, après plusieurs mois de conflit intérieur, de page blanche, de panne d écriture… je me suis enfin réconciliée avec mon alter-ego. Rebonjour Tiasy ! 🙂

Le jour où j’ai reçu un courriel m’informant que j’avais été sélectionnée par Mondoblog, je n’en revenais pas. J’étais folle de joie et surtout, c’était un bon moteur pour, enfin, laisser de côté mes peurs et me lancer dans la rédaction d’un blog. Sauf que… la procrastination a pris le dessus et j’ai tout mis sur « pause ».

Depuis 2012, chaque 11 Octobre est une date très importante et hautement symbolique puisqu’elle met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles et de promouvoir leur autonomisation et le respect de leurs droits humains à travers le monde. L’année 2022 vient donc commémorer les 10 ans de la Journée internationale des filles.

Dans de nombreux pays, il n’est pas aujourd’hui permis aux petites filles de faire des voeux personnels. Elles sont condamnées à ne pas rêver leur avenir. Elles n’ont pas de rêves, seulement des interdits.

Le sommet mondial des filles, reste un évènement extraordinaire  qui nous a permis en tant que jeunes filles de faire valoir nos droits, d’écouter les engagements de la part des autorités, de nous mobiliser, mais aussi de participer au débat nous concernant afin de pouvoir vivre dans un monde plus juste et égalitaire. Au-delà des discours et des engagements, nous avons également trouvé des espaces de discussions intergénérationnelles, des partages…

Un sombre vendredi soir d’octobre à Berlin… Sur mon chemin, je repère une enseigne joyeusement lumineuse, « Treffpunkt Relais de Savanne ». J’entre aussitôt. A l’intérieur, Otto l’Autrichien, Léon le Burundais et Vincent le Congolais trinquent à l’amitié !

À Lille, on peut manger un burger afro chez les tontons ! Mafé, yassa, DG, wakanda… Vous prendrez bien un peu de foléré pour l’accompagner ? Le slogan des tontons : « Make Africa great again ! »

Si vous êtes africain et que vous venez à Paris, prenez le métro, allez sur la ligne 4 et surtout n’oubliez pas de descendre aux arrêts suivants : Marcadet-poissonniers, Château Rouge ou Barbes-Rochechouart. Moi je dis hein, c’est le CTRL+C et CTRL+V de l’Afrique. Tout s’y trouve. Avant même que vous ne sortiez du souterrain du métro, l’Afrique vous accueille convenablement. Là, à Paris, les petits-plats sont mis dans les grands pour vous montrer toutes les couleurs de Mama Africa !

La route est impraticable ,450 km serpentant entre d’énormes montagnes depuis la mangrove jusqu’aux contreforts du Foûta Djallon.la nature y est indéniablement belle mais le mauvais état de la route occulte tout ce charme. Il fallait rentrer à Labé car la nécessité s’imposait et il fallait braver la nationale et ses aléas, tantôt bitumée, tantôt dégradée, tantôt à l’épreuve des sillons creusés par l’eau qui reprend ses droits faute de fosses d’évacuation. La mort dans l’âme ,je devais affronter cette épreuve pour regagner mon Labé.

Vous n’avez jamais entendu parler de la ville du Meguetan ? Koulikoro ça vous dit ? La deuxième région du Mali a abrité la plus grande rencontre nationale : la convention nationale des jeunes citoyens actifs de la Jeune Chambre Internationale. En bloggeuse passionnée de voyages, de découvertes et de culture, j’ai encore pris plaisir à prendre avec moi mes éternels amis : stylos, calepins, appareil photo pour vous faire…

Le Gabon regorge de richesses environnementales époustouflantes. Malheureusement, elles ne sont pas assez valorisées. La visite à Labatte m’en a convaincu.

A Port au Prince, le soleil sur le tarmac me saluait. Après 5 ans, rien de mieux que de revenir sur sa terre natale. J’ai eu envie d’embrasser le sol malgré ses saletés. Haïti me manquait.

Tout récemment j’ai eu l’opportunité de découvrir Nosy Be, la plus connue des îles malgaches et certainement la plus belle aussi. Rien que ça ! Allez, je vous raconte.

Les Quobba Blowholes sont des sortes de « geysers » naturels. Les vagues arrivent à pleine vitesse, s’engouffrent sous terre puis ressortent en l’air.

Tuer un mouton à la Tabaski ou Aïd El Kebir est une obligation pour tous les musulmans.Ce mouton doit être digne du rang de l’acheteur car votre valeur sera estimée à sa taille et à sa beauté.

#Billet d’humour. En cette année 2022, la politique internationale s’est invitée au menu de la Tabaski si je puis dire… Cela ne vous aura pas échappé, depuis quelques mois, lassé de siroter des opposants au dessert, Poutine a décidé d’avaler tout un pays : l’Ukraine. Cette guerre est venue perturber la quiétude de nos sacrifices rituels par la magie de la flambée des prix.

A quelques jours de l’Aïd al Adha, les principaux marchés de bétails de la capitale (N’Djaména) sont remplis de bêtes provenant des quatre coins du pays. Chaque famille veut son mouton, ainsi, les défilés de moutons transportés par voitures, bus et motos vers les domiciles font partie du quotidien.

Quand j’entends le son de la flûte, je me sens en pleine connexion avec le tréfonds de ma communauté. Je plane au-delà des âges pour épouser la sagesse du Foutah traditionnel, un massif montagneux de Guinée. La flûte est pour moi une drogue à laquelle je ne peux m’en passer. Juste un son, je sens qu’il y a une partie de moi, une partie de mes ancêtres, celle de mon enfance voire une partie de toute une communauté qui résonnent dans cet instrument traditionnel.

De nos jours, au Tchad comme dans d’autres pays, on reproche à beaucoup de chansons d’avoir des paroles trop explicites : vulgarité, érotisme, sexe, dépravation, pornographie orale… Mais peut-on pour autant affirmer que le répertoire musical moderne est plus explicite que le répertoire traditionnel ?

Bon nombre de personnes commettent très souvent l’erreur de vouloir choisir entre chant et danse. Impossible pour un Camerounais.

Tout le monde veut fuir le Mali, comme si en restant, on était voué à l’échec, à l’oubli, à la misère.

J’aime mon pays. C’est ici que vit ma famille, toute mon histoire est gravée ici.

Toi camarade, bachelier ou futur diplômé qui te pose la question :  » faut-il partir, braver les vents qui te hantent, ou bien rester, bercé par le connu qui t’appelle ? » J’aimerais te répondre cette fois avec ma voix d’adulte : malgré les maux de notre continent, personne ne viendra construire notre Afrique à notre place.

Cela semble complètement fou, mais le 1er septembre prochain, mon tout premier blog aura 7 ans. Aujourd’hui, j’ai encore soupiré en relisant mon tout premier article. Quoi qu’il en soit, ma relation avec le blogging est en constante évolution…

Dorénavant la voix de l’Afrique résonne à travers ses blogueurs. Tantôt tristes, tantôt donnant de l’espoir, des récits qui dérangent et qui bousculent les esprits. Voyons ensemble l’apport des blogueurs pour l’Afrique.

Les blogueurs font face à un certains préjugés. La plupart des gens attribuent une image peu reluisante à leur passion : le blogging. Dans ce billet : retour sur les clichés qui abîment l’image du blog.

Un appel à recommencer la lecture ! Manuel scolaire, livre, journal… tout ce qui vous passe sous la main.

La manière la plus sûre et la plus durable de lire et de conserver ses lectures reste indéniablement le livre papier. Cependant, le numérique permet de faire tenir toute une bibliothèque dans un tout petit appareil qui lui peut entrer dans une poche contrairement au livre de poche. D’un point de vue écologique, un livre papier est synonyme d’abattage d’arbre, d’utilisation d’encre,

Si vous voulez cacher quelque chose à un Africain, mettez-le dans un livre. Cet adage n’est plus tout à fait vérité d’évangile. C’est du moins ce que l’on apprend à travers Diara Ndiaye, dans l’une des éditions de son émission intitulé « Alors on dit quoi », sur RFI. En 2015, le site actualité.com nous révélait déjà qu’en Afrique, cinq millions des lecteurs lisaient les livres sur leur mobile.

« Diokoul sans sable ». Tel est le vaste défi que s’est lancé la jeunesse de ce quartier traditionnel Lébou, situé à Rufisque-Ouest. Chaque dimanche, hommes et femmes se donnent rendez-vous dans le but de paver les rues, décorer les murs, pour un cadre de vie plus agréable.

La ville n’est plus ce qu’elle était. L’architecture de N’Djaména a changé. Il y a trop de briques cuites et de parpaings en ville, le bitume a aussi augmenté. A ce qu’il parait, la ville se modernise et c’est signe de richesse de construire comme le font les occidentaux !

Ce projet de photothèque féministe vise à mettre en lumière les faits, les actes et initiatives féministes qui contribuent à faire avancer l’agenda de l’égalité homme et femmes. Cette fois nous parcourons certaines villes africaines. Vous serez agréablement surpris.es.

Déprimé ? En Afrique ? Ça ne peut pas arriver ! Avec la famille, les amis, l’environnement social… impossible ! La dépression est un mal que les africains veulent ignorer.

J’prend mon existence en filature de peur qu’elle ne m’échappe, Si j’fuis le monde autour c’est parce que j’ai des traumas qui m’éclatent, J’ne sens plus qu’le goût de l’alcool, du xanax et des pâtes, À croire que vivre tout en boucle me rassure de mon train d’vie qui dérape.

Immigration, stress, dépression, suicide : les seuls sentiments qui m’animent alors que j’écris ce billet se nomment tristesse et incompréhension.

Ces dames charment avec l’assurance d’un Eto’o fils. Elles parlent de Foot en citant les stars du continent.

J’ai dragué Madeleine Mani Ngono en 2005, à Yaoundé. Elle sortait d’un entraînement avec son club de l’époque. Je me suis approché de la fille, et je lui ai dit : « Tu dribbles bien, hein ! » (Je sais, ce n’est pas terrible). Toujours est-il que la fille m’avait repoussé au bout de quatre phrases seulement, mais cette histoire-là n’a plus d’importance ! Parce que c’est grâce à Mani que je suis tombé amoureux…

Diarra Fatima pourrait passer des heures à parler de sport, surtout de football. Titulaire d’une licence C CAF, elle dirige le banc technique du centre de formation Jeunesse Football Club de Dabou. L’amoureuse du foot nous partage sa passion.

« Au-dessous d’une montagne, il y a toujours un sommet », célèbre phrase de Douk Saga, elle laisse entendre qu’il faut toujours donner le meilleur de soi-même.

Dans cette course au gain facile, les résultats escomptés ne sont pas toujours au rendez-vous.

Huit ans de crise et d’enlisement politique c’est long, ennuyeux et triste à cause des conséquences désagréables du conflit socio-politique Ivoirien. Malgré cette situation de crise tout ne fut pas si triste en Côte d’Ivoire bien au contraire. Les huit dernières années ont été riches en évènements culturels, musicaux et surtout sportifs qui ont permis […]

Qu’en est-il de la liberté de la presse en Afrique francophone aujourd’hui ? Davantage protégé par la loi, le journaliste semble également plus seul face aux pressions de l’argent qui s’exercent à son encontre.

Les Sénégalais sont-ils réellement prêts pour un journalisme d’investigation ?

Les médias privés au Tchad ont décidé d’observer samedi 19 mars, « une journée sans presse » pour exprimer son mécontentement de son absence au pré-dialogue entre le gouvernement de transition et les politico-militaires, à Doha au Qatar.

« Moi président… » la légende dit que c’est sur cette anaphore déclamée lors du débat avant le second tour des élections présidentielles françaises en 2012 que François Hollande aurait gagné les élections et imprimé sa « stature présidentielle ».

Une mère au foyer trouve toujours des prétextes pour ne pas sortir de la maison, en laissant ses enfants tout seuls. Et même lorsqu’il s’agit de remplir ce devoir citoyen qu’est l’élection, elle préfère souvent trouver une raison pour se défiler, jusqu’au jour où, elle a un soupçon de conscience.

Au Bénin, les élections législatives se sont tenus sans l’opposition. Une atteinte à la démocratie, dans un pays qui faisait figure d’exemple dans la sous-région.

Le Sommet de la Francophonie a lieu à Madagascar cette année, et je serai de la partie ! Mais au fait, c’est quoi la F(f)rancophonie ?

Il y a quarante-sept ans, jour pour jour, que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), autrefois appelée Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), avait été portée sur les fonts baptismaux. Aujourd’hui, le 20 mars 2017, les 274 millions de locuteurs francophones dans toute leur diversité et les amoureux de la langue de Molière répartis aux quatre coins de la planète, célèbrent la Journée internationale de la Francophonie.

Encore quelques trouvailles africaines vachement plus tordantes les unes que les autres de la langue française. Il faut une fois encore rappeler que la démarche ne consiste pas à dénaturer le français, mais d’en faciliter la compréhension à la sauce subsaharienne. Bonne fête de 20 mars, journée internationale de la Francophonie. Conteneur : C’est à dire : ex- boîte de fret maritime reconverti en petit commerce Exemple : pour gagner…

Dans mon pays, les bilingues sont des personnes qui parlent trois langues. Les trilingues parlent quatre langues ou plus. Les langues locales, on ne les compte pas.

Le Bénin dispose désormais d’un clavier numérique virtuel dans ses langues locales. L’application est très simple d’utilisation et permet d’écrire dans toutes les langues béninoises, grâce aux caractères spéciaux et diacritiques de chacun de leur alphabet. Interview, avec le concepteur Bill Fabroni Yoclounon.

Du nord au sud du pays, les maliens ne se connaissent pas très bien. Selon que l’on vive dans telle région ou qu’on appartienne à telle ethnie… chacun parle sa langue, et on ne connait pas si bien la culture des uns et des autres.

Une sélection de 12 chiffres-clés relatifs à la CAN 2021 qui se joue au Cameroun, du 9 janvier au 6 février 2022.

En 2010 nombre de pays africains fêtaient les 50 ans de leurs indépendances. Le Cameroun, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou encore le Nigéria devenaient des nations à part entières et rejoignaient le gotha des territoires aptes à présenter une sélection lors d’une compétition internationale officielle. La Confédération africaine de football (CAF) née en février 1957, voit donc son panel s’élargir. Et le football africain s’affranchir… ?

Si le Covid-19 suspend les matchs de football, le racisme le peut aussi désormais. Les téléspectateurs en ont a eu la preuve lors du match de ligue des champions opposant le PSG au Basaksehir le 8 décembre 2020.