Le pire des Etats, c’est l’Etat populaire, Pierre Corneille
Le pompeux nom de la junte analphabète ayant confisqué le pouvoir au Mali, et qui prétend redresser la démocratie, doit nous pousser, peuples africains, à méditer sur notre marche démocratique devenue désormais le premier crédo de notre développement. Il va falloir repenser comment nous pratiquons les bouts de démocratie que nous avons pu arracher de nos pouvoirs plus ou moins despotiques depuis les années 90. Car si la démocratie est avant tout un gouvernement basé sur la souveraineté du peuple, elle est aussi, et surtout, le respect de ce peuple vis-à-vis de l’autorité à qui il a confié le pouvoir. En aucun cas, dans aucune démocratie, le peuple ne peut se confondre à l’autorité. Henry Ford, dans son ouvrage Ma Vie et mon œuvre, le stipule si bien, La démocratie que je repousse, c’est celle qui prétend remettre au nombre l’autorité qui appartient au mérite.
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