Dernièrement, je regardais une émission télévisée sur une chaîne internationale qui parlait des sévices dont sont victimes les enfants. Ca va paraître étrange, mais ce document a plutôt suscité chez moi un certain amusement, surtout au moment où il a été question du désarroi d’une maman qui élevait seule son enfant, qui avait dû se battre contre les services sociaux de son pays parce qu’elle avait commis le tort d’enfermer son fils de dix ans – un idiot fini, un roitelet qui se croyait tout permis – pendant plusieurs heures dans sa chambre. On accusait la pauvre maman de séquestration sur mineur, elle qui ne savait plus à quel saint se vouer avec un enfant qui lui donnait tous le temps du fil à retordre et qui minait chaque jour le peu de liant psychologique qui permettait à la dame de tenir encore debout. Je crois qu’il n’est pas nécessaire de préciser que ceci se passait dans un pays occidental, l’un des empires de l’enfant-roi. Il est encore plus inutile de dire que vu depuis nos contrées tropicales et équatoriales, tout cela n’est que folklore. Le châtiment corporel est l’un des éléments cardinaux de la panoplie qui sert à bâtir des hommes et des femmes dignes de ces noms sous nos chaudes latitudes.
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Auteur·e
ntrjack
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