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Togo : le CST maintient la pression


Les événements se sont très vite déroulés la semaine dernière dans la capitale togolaise. Les manifestations prévues par le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) les 12, 13, 14 juin ont été réprimées dans le sang, occasionnant plusieurs blessés aussi bien dans le camp des forces de l’ordre que de celui des manifestants.

Mais les faits ne se sont pas arrêtés à ce niveau. Pendant toute la semaine, les forces de l’ordre et des hommes  en civil circulant en voitures banalisées ont procédé à des arrestations arbitraires

Voulant mettre fin définitivement à cette vague de protestations, les autorités ont cru bon d’interpeller les leaders du CST. Ainsi dans la journée du 16 juin, Me Zeus AJAVON, Me Raphaël KPANDE-ADZARE et Me Gil-Benoît AFANGBEDJI respectivement coordinateur, rapporteur général et trésorier adjoint du Collectif « SAUVONS LE TOGO » de même que certains de ses membres notamment Edem ATANTSI de l’ANC, Pédro AMOUZOU et Ferdinand AYITE de SOS Journaliste en danger, ont été arrêtés par le Capitaine AKAKPO du Service de Renseignement et d’Investigation (SRI) et détenus à la gendarmerie nationale « au motif qu’ils seraient les commanditaires des violences qui ont émaillé les manifestations réprimées du 27 avril 2012 et celles des 12, 13 et 14 juin 2012 ». Ils ont finalement été mis en liberté provisoire ce dimanche aux environs de 19H30 et doivent comparaitre devant les tribunaux le mercredi 20 juin 2012.

Si le but de ces arrestations et intimidations était de mettre un coup de frein à ces manifestations populaires, il semblerait que le gouvernement ait échoué.
Dans un communiqué publié au lendemain de la remise en liberté provisoire de ces leaders, le CST publie un communiqué dont le titre annonce déjà la couleur : APPEL A LA MOBILISATION CITOYENNE CONTRE LES DERIVES ANTI-REPUBLICAINES.

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Auteur·e

togolais

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