Dans un article récent à propos des manifestations qui secouent la capitale togolaise, je faisais un zoom sur un leader de l’opposition, Agbéyome Kodjo, qui escaladait les murs afin d’échapper aux violences des forces de l’ordre.
Cet homme, actuellement président de l’OBUTS, ancien premier-ministre, ex président de l’Assemblée nationale, vient d’être arrêté par la gendarmerie qui a pris soin de défoncer les portes de sa maison. Cette arrestation est une énième démonstration d’un Etat de non-droit qui règne dans cette république singulière et bananière.
En effet selon la Loi organique déterminant le statut des anciens présidents de l’Assemblée nationale, en son Article 10, « Aucun ancien président de l’Assemblée nationale ne peut être poursuivi ou arrêté en raison des faits délictuels par lui commis qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale, obtenue après une délibération spéciale votée à la majorité absolue des ses membres ».
Les manifestations prévues ce matin dans la capitale togolaise tout comme celles de la semaine précédente sont en cours de répression.
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