Rio+20 ou Rio-20 ? : Ce que je retiens du sommet

Après plus d’une semaine à Rio de Janeiro, au Brésil, dans le cadre de la conférence internationale des Nations Unies sur le développement durable, place maintenant au bilan de ce rassemblement dit-on des « experts du développement durable ». Dois-je dire réellement que je fais le bilan ? Parce que sincèrement, Rio+20 n’a été qu’une découverte du Brésil, un pays que j’ai toujours adoré.

A part cela, je n’ai rien à rajouter, sinon un regroupement de plusieurs Chefs d’Etats et de gouvernements venus papoter autour de différentes questions.

Ma mission a été de donner la parole aux Africains à travers une plateforme de L’institut Panos (Flamme d’Afrique). Une équipe de blogueurs et journalistes venue de différents coins du continent a bossé très dur durant la conférence pour avoir l’avis des Africains présents au sommet des peuples et de la conférence des nations unies. Mais J’ai eu l’impression d’entendre les mêmes mots, les mêmes phrases du genre « Nous sommes là pour participer aux discussions pour trouver des solutions et imposer notre vision… et patati et patata. »

Un discours qui ne représente pas grand-chose pour les leaders présents au Sommet. L’hypocrisie s’est étendue partout, même les sommets de Chefs d’Etats ne sont pas épargnés.Ils disent que R+20 est le processus d’une rencontre qui a avorté en 1992. Pourquoi donc avoir attendu plus de 20 ans pour rediscuter de ces mêmes questions de développement durable ? Ce qui est grave est que tous les leaders et hommes politiques qui étaient présents au Brésil savent parfaitement que ce rassemblement n’allait pas aboutir, mais puisqu’il fallait utiliser « notre argent » pour justifier des budgets, tous les moyens étaient bons.

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Auteur·e

basile

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