Il convient « que les Africains eux-mêmes puissent organiser le soutien au Mali », a déclaré M. Hollande lors de l’interview télévisée du 14 juillet, anniversaire de la prise de la Bastille en 1789.
« Nous devons apporter toute notre solidarité au Conseil de sécurité, il y a une résolution qui permet justement de faire cette intervention avec le soutien de l’ONU », a poursuivi M. Hollande…
Depuis son investiture plus d’un africain se demande ce que réserve le Président François Hollande aux peuples africains. Tout le monde ayant encore en mémoire cette sortie de Nicolas Sarkozy le 28 Mai 2008 au Cap en Afrique du Sud :
«La France veut refonder ses relations avec l’Afrique. Elle ne veut pas être en Afrique pour perpétuer sous d’autres formes, des rapports inégaux qui appartiennent à un passé révolu. La relation entre la France et l’Afrique ne peut plus être fondée sur des accords et sur des politiques qui sont des survivances d’une époque où le monde était bien différent de ce qu’il est aujourd’hui.»
On a cru un instant que l’Afrique avait enfin trouvé le chef d’état français qu’il fallait, celui décidé à mettre fin à cette France qui tire les ficèles en Afrique, à la main mise de la France dans les décisions engageant la destinée des pays africains, à l’ingérence de la France dans les affaires intérieures des états africains, à cette France qui utilise les leaders africains comme des marionnettes pour servir ses intérêts au grand dam de leur populations… Grosse erreur, les actions qui ont suivi parlent d’elles mêmes et il n’a pas fallu bien longtemps pour se rendre à l’évidence, les choses n’ont pas changé.
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