Certains agents à l’aéroport de Lomé ne connaissent qu’un langage : l’argent, celui du bakchich.
Ce sont les plus serviables au monde, sourire aux lèvres pour l’étranger qui arrive ou qui part; faire bonne impression pour que ce dernier daigne revenir ; l’hospitalité.
Pour l’agent typique, payer un bakchich est une obligation pour le voyageur. C’est pour cela qu’il fait semblant d’ignorer les quelques anomalies sur le passeport et les bagages duYovo (Blanc).D’habitude, il prend son billet discrètement, avec une main à moitié ouverte, les yeux à 180 degrés et le visage tourné vers une autre direction, pour être sûr que personne ne regarde; pourtant cette routine est connue de tous, à Lomé.
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