Biodégradable, c’est le mot qu’auront retenu les ivoiriens pour l’année 2014. Et ce suite à la décision du gouvernement d’interdire les sachets plastiques. Mais ce mot pourrait bien s’appliquer a la classe politique Ivoirienne.
Un produit biodégradable est avant tout un produit qui peut, dans des conditions adéquates, être détruit par des microorganismes. Ce sont les microorganismes naturel du sol qui vont dégrader la matière qui compose nos sacs et tous nos produits. Et en Côte d’Ivoire l’attitude de nos politiciens qui s’apparente à celle des microorganisme est en train de dégrader voir pourrir le quotidien des Ivoiriens .
Tout d’abord l’opposition
Le principal partie d’opposition le FPI ( Front Populaire Ivoirien) de l’ancien homme fort du pays Laurent Gbagbo, plutôt que d’unir leur force pour les échéances futures et proposer aux ivoiriens de vrais projets, ils préfèrent chercher qui va diriger le bateau. Chaque matin quand je me lève j’apprends que c’est un tel qui dirige le parti. Le lendemain c’est un autre. Au point où la justice est intervenu. Mais la décision rendu par la justice n’a pas eu (pour moi en tous cas) l’effet escompter. Le moins qu’on puisse dire c’est que les tactiques politiques à courts termes ont fait place aux stratégies à long termes.
Le Parti mi-opposition mi-pouvoir
Si au FPI on se batte pour savoir qui affrontera le président sortant, au PDCI (Parti Démocratique de Côte d’Ivoire) la question ne devrait en principe pas se poser. Car le légendaire président du parti, Henri Konan Bedié à travers l’appel de Daoukro a appelé les membres de son parti a a faire preuve d’indulgence afin que le président Ouatarra soit l’unique candidat du RHDP aux prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire. Mais ce que sphinx avait omis c’est que certains éléments de son camp voulait eux aussi sortir de l’ombre. Alors l’un après l’autre KKB, Essy Amara, Charles Konan Banny ont annoncer qu’ils seraient candidats. On peu donc sans risquer de se tromper dire le président du PDCI est face à un choix, le choix de l’embarras. Rester dans sa logique de soutien au candidat sortant et lâcher ses compagnons ou Soutenir ses « amis de toujours » et abandonner son « frère d’hier »? En tous cas c’est les ivoiriens qui se casse la tête pour essayer de résoudre cette équation.
Le parti au pouvoir
Un maxime ivoirien dit: quand on est au pouvoir pour mieux gouverner, il faut se référé à son discours d’opposant. Mais à l’évidence cela ne semble pas être le cas pour le RDR (Rassemblement Des Républicains). Dans l’oppositions, ce parti a protester contre les arrestation arbitraire, revendique un cadre propice pour mener ses activités politique. Mais pour pourrir la vie de beaucoup d’entre nous, à quoi assistons-nous? Des arrestations bien plus qu’arbitraire. Des prévenus en prison et sans jugement depuis 3 ans. On se demande bien si un parti politique, une association de société civil peut organiser une marche sans risquer de se faire tabasser. Témoin cette grève des handicapés au mois de Décembre voir ici . Tous est faits à la télé comme partout ailleurs pour assurer un second mandat au président sortant. Ceux qui ne rentre pas de ce « contexte » sont aussitôt mis sur la touche. Le sieur Tiburce Koffi en a fait les frais pour avoir critiquer ouvertement l’appel de DAOUKRO.
Les Ivoiriens eux même
Les ivoiriens eux même sont plus coupables de cette situation dégradante. On a beau multiplié les caravanes de la paix pour soustraire des cœurs la haine et la méfiance, additionner aux appels à la réconciliations, chacun reste sur sa position. Chaque action de l’autre est aussitôt sévèrement critiquer.
Pro-Gbagbo, Pro-Ouattara, Pro-Appel de Daoukro, Pro-Candidat PDCI, vous nous pourrissez la vie. A quand les Pro-Côte d’Ivoire.
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