Bonjour à toutes et à tous,
Les Mondoblogueurs se sont exprimés ces dernières semaines, comme à l’accoutumée, sur d’innombrables sujets. Du courage à la santé en passant par le Nobel, la Thaïlande et la Francophonie. Petit tour d’horizon.
Coup de projecteur : le rapport compliqué des Haïtiens avec leur histoire
Que font concrètement les Haïtiens de leur histoire ? La réponse de Dieulermesson Petit Frère : rien du tout. Le blogueur est en effet atterré par le fait que les nouvelles générations fassent si peu de cas du passé pourtant riche de la première république Noire. Pour le blogueur, il n’y a qu’à voir comment les symboles de cette histoire sont délabrés, abandonnés, détruits. Ce rapport compliqué qu’ont les Haïtiens avec leur histoire est pour lui l’une des causes du désarroi et des difficultés d’ancrage des jeunes de son pays. Pourtant, nul n’ignore que la connaissance du passé est un élément clé de la construction et de la détermination de soi. Le blogueur se désole de cette amnésie collective et rappelle à force d’évocations d’héros tutélaires et d’auteurs importants qu’Haïti a une grande histoire dont tout un chacun doit s’approprier.
Courage / Santé / Tchatche
Toujours en Haïti, l’ouragan Matthieu qui a frappé récemment le pays a causé de nombreuses pertes humaines et beaucoup de dégâts matériels. Ce pays, déjà en très grande difficulté de par la pauvreté de ses populations a encore dû essuyer l’un des plus violents caprices de la nature. Marc Rubin, de ce chaos, a préféré retenir l’attitude d’une courageuse d’une famille qui ne s’est pas laissé emporter par le désespoir et qui a entrepris de reconstruire sa maison dès le lendemain du passage de l’ouragan. Maison dont une partie avait été emportée par les éléments déchaînés.
Pour disposer d’un corps et d’un esprit en bonne santé, une bonne alimentation est une condition incontournable. Malheureusement, au Cameroun, bien se nourrir demeure un objectif bien difficile à atteindre pour bien de gens. Neyame n’est pas pour autant avare en astuces et conseils. Elle mesure tout de même l’ampleur de la tâche dans un pays où le simple bilan de santé reste un luxe inaccessible.
Les Camerounais ont certes des difficultés pour maintenir leur santé au beau fixe, mais s’il y a bien un domaine dans lequel ils n’éprouvent aucun souci, c’est celui de la tchatche, de l’art oratoire. Ils parlent, ils parlent. Mais de quoi parlent-ils, les Camerounais? De tout un tas de choses, des plus futiles aux plus utiles. C’est Ecclésiaste Deudjui qui le dit.
– Une famille éprouvée garde espoir
– Maintenir son corps en santé, un réel défi pour les Camerounais
– Mais de quoi parlent-ils au juste les Camerounais ?
Elections américaines / Nobel / Poignard
A quelques jours de l’élection présidentielle américaine, Mohamed Sneibadresse un bilan sans complaisance de la campagne des candidats Clinton et Trump. Qu’en retiendra-t-on ? De l’avis du blogueur, la campagne américaine a mis en avant les faiblesses, lacunes et défauts de l’un et l’autre candidat, de l’un et l’autre parti. Il termine d’ailleurs son argumentation sur cette formule lapidaire : « la présidentielle de novembre se jouera entre la santé d’Hillary Clinton et la folie de Donald Trump ».
Les dernières semaines ont été ponctuées par une controverse partie de l’attribution du prix Nobel de littérature à Bob Dylan, qui est plus un musicien qu’un écrivain. Belizem tente une explication de ce choix des membres du comité Nobel en décryptant l’état d’esprit dans lequel ils devaient se trouver au moment où ils ont fait ce choix sujet très discuté. Finalement, dit-il la principale leçon qu’on peut en tirer est que « n’importe qui peut devenir prix Nobel de n’importe quoi ».
Au Tchad, c’est le lien séculaire entre les hommes et les poignards qui pose question. Le blogueur Annadjib explique que ce lien séculaire que les hommes de son pays ont réussi à nouer avec les poignards a pour principale raison leur propre sécurité. Ces poignards servent aussi à exécuter des tâches quotidiennes. Une omniprésence d’armes blanches qui malheureusement va de pair avec de nombreux blessures et homicides.
– Présidentielles US : ce sera Hillary… Ou un ouragan de l’ampleur de Katrina
– Le poignard, notre fidèle allié
Francophonie / Togo / Retour en arrière
La jeune blogueuse française Clara Delcroix sera à Madagascar en novembre, au moment même où s’y tiendra le Sommet des chefs d’Etat de la Francophonie. Pédagogue, elle répond à quelques questions : mais au fait, c’est quoi la Francophonie ? Y a-t-il une différence entre « Francophonie » et « francophonie » ? Quelle est l’histoire et quels sont les buts de la Francophonie ?
Un autre sommet, celui de l’Union Africaine sur la sécurité et la sureté maritimes et le développement en Afrique s’est déroulé en octobre à Lomé, au Togo. Une rencontre internationale au bilan mitigé. C’est du moins l’avis d’Innocent Azilan, qui se désole du faible nombre de pays à avoir participé à ce sommet et du fait que la communication se soit plus axée sur la promotion du Togo que sur celle des enjeux de cette rencontre.
On terminera ce tour d’horizon par la République Démocratique du Congo où l’adoption des nouvelles technologies de la communication a du mal à se faire. Didier Makal en explique les raisons. En cascade : l’absence d’ordinateurs, le manque de formation, les problèmes d’électricité. Mais aussi une attitude volontairement réfractaire à ces outils pour des motivations plutôt délictuelles.
– La francophonie, vous dites ? C’est quoi ?
– Une technologie contre les TIC en RDC
Focus sur…
Papiers d’Asie du sud-est
La Thaïlande, pays (ou plus précisément royaume) d’Asie du sud-est, peuplé de 67 millions d’habitants d’origine thaïe, chinoise et malaise, mong et khmer. Un pays qui, il y a quelques semaines encore, était dirigée par un roi aussi craint que respecté, un pays dans lequel Bouddha est la divinité la plus vénérée. C’est dans ce pays qu’Adrien Coron, alias Somwang, a eu l’idée de s’installer il y a déjà deux années.
Dans les Petits Papiers d’Asie, le blogueur tient une sorte de carnet de voyage. Un carnet dans lequel il consigne les découvertes qu’il réalise dans ce pays. Un carnet de voyage public donc, dont le but est de provoquer l’intérêt pour le royaume chez le lecteur. Un objectif atteint, car Somwang, dans des textes à la fois léchés et aisément compréhensibles, fait découvrir au lecteur l’actualité de ce pays sous un angle toujours décalé et teinté d’humour. Il donne aussi des conseils et des astuces à ceux qui veulent s’y installer.
En définitive, Somwang se fait en quelque sorte l’ambassadeur de ce pays et de cette région sur lesquels il promène son regard et qui somme toute, demeurent loin des préoccupations de ceux vivant sous les longitudes proches du méridien d’origine.
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