Bonjour à toutes et à tous,
D’un seul choeur, les mondoblogueurs ont jeté un regard en arrière sur leur activité, de ce qu’elle leur a coûté, de ce qu’elle leur a bien souvent causé comme insatisfactions, mais aussi des expériences inédites qu’elle leur a procurées. Mois de février oblige, l’amour est passé par là, ainsi que beaucoup d’autres sujets.
Coup de projecteur : et si l’avenir de l’élection était la blockchain?
L’informatique est aujourd’hui parfaitement intégrée dans les processus électoraux partout dans le monde. Le vote électronique a fait ses preuves dans de nombreux pays. Mais, cependant, dans d’autres, notamment africains, l’élection reste encore une source de tensions, autour de soupçons de fraude. Et si, pour couper court à toute contestation, les pays africains adoptaient la blockchain ? Ce procédé informatique, popularisé par le bitcoin, rendrait dans la théorie les résultats des votes inviolables par deux sécurités : tout d’abord le lien étroit entre toutes les urnes et ensuite la complète décentralisation du système. Cette idée intéressante est développée par le blogueur nigérien Ousmane, dans un billet très explicatif et bourré d’éléments démonstratifs.
Mondoblog / Bilan / Communauté / Page blanche
Deux ans déjà que la Congolaise Samantha Tracy est sur Mondoblog. C’est pour elle l’occasion de faire un petit bilan et de revenir sur les joies, les victoires mais aussi sur les frustrations qu’elle a ressenties pendant ce laps de temps.
Cher mondoblog, il est temps que je tourne la page #MondoChallenge
Les frustrations, Ianjantiana les connaît aussi. Quand elle constate qu’elle ne maîtrise pas toujours le SEO ou quand ses billets sont corrigés. Mais elle estime qu’elle se sent beaucoup moins seule grâce à la communauté Mondoblog.
La lecture d’un article commentant des statistiques concernant le blogging a suscité une petite introspection chez Clara Delcroix, qui s’est interrogée sur ses petites habitudes dans l’élaboration et la diffusion de ses articles.
Max Tan est conscient d’une chose : son blog n’est pas très vivant. Il ne comprend pas pourquoi il n’arrive pas à terrasser la page blanche qui se dresse devant lui quand il s’assoit devant son ordinateur. Il en vient presque à s’excuser.
Refus / Cupidon / Célibat
Il arrive. Fait le joli cœur. Parle de tout et de rien. Se fait insistant. Ne dit pas ses intentions réelles. Et parfois même, prend son courage à deux mains et les dit. Mais s’il ne fait pas vibrer cette corde sensible, Stella Attiogbe a le secret pour doucher ses ardeurs.
La Saint Valentin laisse beaucoup de monde au seuil de la porte : ceux qui n’ont pas d’âme-sœur. Et comment se défouler face à pareille déconvenue ? Jean-Fraterne Ruyange a trouvé : adresser un petit poème acide à Cupidon.
Le mariage n’est pas forcément une fin en soi. Garens Jean-Louis en est même persuadé et pour aller au bout de sa logique, il est un célibataire qui l’assume.
Absurde / Providence / Trains
Tout part d’un tableau de Léonard de Vinci. Adjugé à 450 millions de dollars. Cela se mue en une conversation entre Maryse Grari et une jeune Congolaise, de laquelle ressort tout l’absurde du monde dans lequel nous vivons.
Quand les valeurs donnent le prix : deux manières de voir le tableau le plus cher du monde.
Une situation malheureusement trop habituelle : un piéton qui traverse la chaussée, les yeux rivés sur son téléphone portable. Christian Elongue a été l’un de ces imprudents et a échappé à l’accident d’une extrême justesse.
D’habitude, pendant les vingt-trois minutes de S-Bahn la séparant de son travail, tout son être pulse de bonheur. Mais ce samedi, il y a quelque chose de différent: dans la rame, Jule pleure.
Focus sur…
Au Grin
Les grins sont ces endroits répandus en Afrique de l’ouest (et dans d’autres régions du continent) qui ont pour principal centre d’attention le thé qui s’élabore dans une bouilloire et qui se déverse dans un verre grâce à la dextérité du poignet de l’orfèvre qui le distribue. Mais le centre d’attraction réel de ce regroupement d’hommes est le monde, qui y est retourné dans tous les sens, refaçonné, à travers les palabres.
C’est donc autour d’un verre de thé que Georges Attino nous convie. Un verre de thé dont il se sert pour nous faire voyager à travers les villages maliens. A travers leurs traditions, leurs langues. Avec son verre de thé, il nous promène dans le monde des oisifs, des désoeuvrés, catégories de personnes à qui il manque tout, mais qui ne se départissent pas de leur poésie.
Ce thé qui devient quelques fois amer, quand il devient question de la guerre dont les répliques se font encore sentir dans le nord du Mali, des viols dont les femmes ont été victime lors de l’occupation de la région de Tombouctou par les djihadistes, ou encore des ravages de la drogue à Bamako.
Au Grin, sur la toile ou sous un arbre, c’est l’endroit où on refait le monde, où on se permet de l’imaginer meilleur.
Commentaires