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C’est le sujet qui est dans toutes les conversations depuis maintenant plusieurs semaines. Qui est traité en priorité par les médias à travers le monde. Il s’agit de l’actuelle pandémie du Covid-19. Le monde vit un moment inédit, fait d’inquiétude, d’anxiété et d’incertitude, alimentées par le décompte quotidien du nombre de victimes de la maladie.
Les mondoblogueurs ne sont pas en reste. Ils analysent les décisions prises par le gouvernement de leur pays, interrogent l’attitude de leurs concitoyens face à ces circonstances singulières et reviennent aussi sur les nouvelles habitudes de vie imposées par l’épidémie.
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CIRQUE – PANIQUE – ANXIÉTÉ – INJONCTIONS – RACES
Mesdames, Messieurs, arrêtez ce cirque !
Berlie Joseph est remontée. La blogueuse fustige les décisions du gouvernement d’Haïti, qui à son avis n’a pas pris la réelle mesure du danger que représente le nouveau coronavirus pour la population haïtienne. L’une de ces décisions, qui provoquent le courroux de la jeune femme, est le maintien des autorisations d’atterrissage d’avions en provenance des États-Unis. Un pays qui pourtant est en train de devenir le principal foyer de la pandémie.
Premier cas de coronavirus en Mauritanie : les autorités tentent de circonscrire le mal et la panique
Le premier cas de contamination au Covid-19 détecté en Mauritanie l’a été, comme dans la grande majorité des pays africains, sur une personne revenant d’un pays européen où sévit la pandémie. Ce cas n°1 dans le pays a agi en conscience en se mettant lui-même en confinement dès qu’il a eu les premiers soupçons de contamination. Il a ensuite alerté les autorités sanitaires mauritaniennes, qui l’ont rapidement pris en charge. Cheikh Aidara raconte comment l’annonce de ce premier cas de contamination au Covid-19 a semé une certaine fébrilité dans son pays.
#MondoCorrespondance : Covid-19 et anxiété en Haïti
Une fébrilité qui n’est pas moindre en Haïti. Dans une correspondance, le blogueur Ritzamarum Zétrenne rapporte en outre que la pandémie a fait naître et se développer un certain individualisme dans son pays. Cette situation inédite que nous vivons provoque chez beaucoup de Haïtiens une attitude de retour à l’état de nature, lequel risque de faire plus de dégâts que la maladie elle-même.
Restez chez vous !
L’une des injonctions faites afin de rompre la chaîne de la propagation du virus est la distanciation sociale. Qui se manifeste par une invitation, plus ou moins péremptoire en fonction des pays : « Restez chez-vous ! » Ecclésiaste Deudjui remarque avec désolation que cette mesure de précaution, ainsi que les autres (lavage systématique des mains, interdiction des surchages dans les transports, etc) ne sont pas vraiment suivies au Cameroun.
Coronavirus : en Afrique on croyait à une « affaire de Blancs »
Cette insouciance remarquée au Cameroun et dans beaucoup de pays africains peut être imputable au fait – entre autres – que pour certains habitants du continent, la pandémie qui se propageait partout ailleurs ne les concernait pas . Cependant, Fofana Baba Idriss, le blogueur Ivoirien résidant au Canada, relève que l’enregistrement des premiers décès sur le continent a apporté à suffisance la preuve que nous sommes tous concernés. A défaut d’appliquer de manière pointilleuse les prescriptions sanitaires, le Covid-19 n’épargnera aucune race ni aucune région.
CONFINEMENT – AMOUR – JOURNAL – ADAPTATION
Coronavirus à Madagascar : confinement et survie
Au moment où ces lignes sont rédigées, environ 2,5 milliards de personnes sont confinées dans le monde. Ces mesures de confinement et de distanciation sociale sont plus ou moins respectées en fonction des pays. Lalah Ariniaina constate que cette mesure prise aussi par le gouvernement malgache n’est pas toujours respectée. Mais peut-on réellement blâmer les contrevenants dans un pays où la pauvreté est endémique , où sortir chaque matin pour aller chercher sa pitance est une question vitale ?
Maladie d’amour
La distanciation sociale. L’interdiction de se toucher. La main qui se trouve amputée de l’un de ses rôles clés : celui de la création du lien avec l’autre. En ces temps torturés, incertains et distants, la Libanaise Nicole Hamouche fait une ode à la main, cet organe social en puissance.
Journal en temps de confinement
Vivre en confinement n’est pas une situation aisée. Si le fait d’être obligé(e) de rester chez soi peut permettre de s’occuper des tâches longtemps laissées en suspens, on a aussi rapidement beaucoup de temps à tuer. Ce qui peut se traduire par un moment conséquent passé sur les réseaux sociaux. Ce qui, de l’avis de la blogueuse malgache Ianjatiana, n’est pas toujours une bonne idée dans le contexte actuel.
Comment les enseignants résilients d’Afrique, d’Asie et du monde s’adaptent-ils à la pandémie du Covid-19
La pandémie du Covid-19 frappe de plein fouet tous les secteurs d’activité à l’échelle globale et le quotidien de milliards de personnes s’en trouve durablement chamboulé. L’une des conséquences de la pandémie est la fermeture des établissements d’enseignement partout dans le monde. Mesure qui fait planer sur certains pays le spectre de l’année blanche. Le Camerounais Christian Elongue fait la revue mondiale des solutions trouvées par les différents corps enseignants pour assurer la continuité des enseignements en ces temps troublés.
MONDOBLOG AUDIO : les blogueurs donnent de la voix
Connaissez-vous le Mondoblog Audio ? Ces capsules sonores qui font passer les billets de blog de l’écrit à l’oral ? Chaque semaine, un mondoblogueur s’enregistre sur son téléphone portable pour lire un de ses billets. Le Mondoblog audio est ensuite diffusé sur l’antenne de RFI.
Dans cette édition #96 de l’infolettre, nous vous proposons d’écouter la Mauricienne Lucie. Le Covid-19 fait l’objet de toutes sortes d’infox qu’il est difficile d’endiguer. Ce podcast permet de saisir les mécanismes qui sous-tendent la création et la diffusion des infox. Ainsi que l’impérieuse nécessité de faire la part des choses entre… le faux et le faux.
Écoutez : « Fake news, démêler le faux du faux »
Erratum
Dans les éditions n°94 et n°95 de cette infolettre, une erreur s’est glissée dans le nom de la blogueuse qui administre le blog Africa Mousso. En effet, il s’agit de Mariam Sorelle et non de Myriam Sorelle.
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