– les tensions liées à l’afflux des réfugiés dans la capitale ougandaise,
– les dangers de la stigmatisation de la communauté haïtienne aux États-Unis,
– la nouvelle réalité géostratégique au Sahel,
– la liberté de penser malgré les diktats des réseaux sociaux.
Bonne lecture et bonne écoute !
🔎 L’ARTICLE À LA UNE
🤝 #Réfugiés #Ouganda – Kampala, capitale de l’Ouganda, connaît un afflux de réfugiés érythréens. Ce qui provoque des tensions économiques et sociales. Patrick HAKIZA souligne que leur implication dans les petits commerces crée une concurrence avec les commerçants ougandais. De plus, la demande de logements fait grimper les loyers, compliquant la situation pour les résidents locaux. Si la communauté érythréenne est accompagnée au quotidien par l’église orthodoxe, des suicides récents soulignent la détresse des jeunes réfugiés
💬 PAROLE DE BLOGUEUR·EUSE
«Un groupe de jazz est un écosystème d’éléments se relayant le protagonisme des idées qui émergent de son substrat. L’improvisation se trouve bien au centre de ce schéma et la musique qu’en jaillit est le résultat d’une conjugaison intime, libre, et spontanée des éléments du système.»
Rob A., États-Unis, lemoment.mondoblog.org
🌟 LES PÉPITES DE LA QUINZAINE
| #Stigmatisation #États-Unis – Les réseaux sociaux sont devenus le terrain d’une campagne toxique contre les Haïtiens aux États-Unis, orchestrée par le camp de TRUMP et Elon MUSK, comme l’explique Thélyson ORÉLIEN. Cette désinformation menace la dignité et sécurité de cette communauté, détournant l’attention des véritables enjeux. Le blogueur insiste sur le fait que les Haïtiens, loin d’être des criminels, sont des membres actifs et contributeurs de la société américaine. 🔗 TRUMP et MUSK, oppresseurs d’humanité #Renouveau #Sahel – Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont quitté la CEDEAO pour renforcer leur souveraineté. Le blogueur malien Fousseni TOGOLA souligne que cette décision, bien que coûteuse, incarne la volonté de ces États de préserver leur indépendance. Malgré les sanctions économiques, ces nations misent sur la résilience de leurs citoyens, l’innovation et de nouveaux partenaires jugés plus fiables pour surmonter leurs défis. 🔗 Le prix de la liberté #Pollution #Belgique – Tanguy WERA explique qu’après la naissance de sa fille, il a pris conscience de la pollution causée par les voitures, y compris la sienne. Bien qu’il habite une commune rurale peu polluée, il ressent une responsabilité envers les enfants des villes comme Bruxelles. 🔗 Lettre d’un automobiliste wallon à ses voisins bruxellois #Electricité #Cameroun – Le 13 septembre et pendant les jours qui ont suivi, Dschang et plusieurs villes de la région de l’Ouest du Cameroun ont été plongées dans une obscurité totale. Plusieurs jours sans électricité ont paralysé la région. Le blogueur Rihanno Mars décrit la colère montante des habitants, touchés par la perte de produits alimentaires, l’arrêt des commerces et le manque d’eau. Tandis que la réponse des autorités restait vague, sans solutions concrètes. 🔗 Cinq jours sans électricité #Réseaux #Pare-feux – Dès qu’on s’exprime sur les réseaux sociaux, on devient une cible, note Cécile SOW, qui refuse que son cerveau soit une éponge. La Sénégalaise rappelle que, bien que l’on absorbe du bon et du mauvais en ligne, son indépendance reste non négociable. Refusant de céder aux prosélytes autoritaires, elle prône la retenue, la bienveillance et le dialogue comme moyens d’apaiser les tensions et défendre son libre arbitre. 🔗 Mon cerveau n’est pas une éponge |
🎙️ PODCAST : MONDOBLOG AUDIO
Les Mondoblog Audio (MA) sont des capsules sonores qui font passer les articles de blog de l’écrit à l’oral. Chaque semaine, l’équipe de Mondoblog propose à un·e mondoblogueur·euse de lire un de ses articles en s’enregistrant sur son téléphone. Son blog est ainsi mis à l’honneur sous la forme d’une chronique, à mi-chemin entre le livre audio et le billet d’humeur. Retrouvez tous les Mondoblog Audio sur la chaîne YouTube de RFI.
En mars 2016, les Béninois s’étaient rendus aux urnes pour élire un nouveau président de la République. L’ancien président Boni Yayi avait atteint la limite des deux mandats et une alternance s’imposait. Et même si toutes les conditions pour une élection normale n’étaient pas réunies, Maurice THANTAN raconte que le Bénin a tout de même réussi le pari d’organiser un scrutin apaisé.
Beaucoup d’Africains décrivent la depression comme une « maladie d’Occidental » et la tourne en ridicule. La culture africaine, où la place de la collectivité est souvent plus importante que celle de l’individu, crée des incompréhensions. Pourtant, même si elle est volontairement ignorée, la dépression existe bel et bien en Afrique. La malienne Fatim TOURÉ sensibilise.
ARRÊT SUR IMAGE : LES PHOTOS DE LA COMMUNAUTÉ
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