Categorie: Actualité

Ce matin, je me suis installé dehors. Sur mon tabouret, j’attends de voir des enfants se disputer les bonbons de l’Aïd el Fitr. Ce spectacle, je me l’offre à chaque fête de Ramadan. Sur les rares enfants qui passaient, seulement très peu d’entre eux portaient un boubou neuf. Ils marchaient quasiment sans gaieté. On voyait que leurs poches ne sont pas remplies des friandises. Indéniablement, ils sentaient l’effet de la…

En Guinée comme dans plusieurs autres pays africains, les écoles sont fermées depuis le mois de mars, quel avenir pour l’année scolaire ?

Si j’avais été là, le 25 mai dernier, à Minneapolis, je n’aurais pas regardé cette horrible scène sans rien faire. J’aurais donné ma peau pour George Floyd.

En France, au tout début de l’épidémie, le gouvernement a fait le choix avec l’accord de l’entièreté de la classe politique de maintenir le premier tour des municipales au 15 mars 2020. Le nombre de cas de coronavirus est passé du simple au double cinq jours après le scrutin.

Au Togo, les autorités tâtonnent depuis l’apparition des premiers cas de coronavirus. Dans un premier temps, les cours via la radio et la télévision ont été envisagés. Deux mois plus tard, il n’en a rien été.

Samedi 30 mai, les habitants de Bobo-Dioulasso, deuxième ville du Burkina Faso, ont manifesté pour donner le ton : « Couvre-feu, on veut pas ! »

Après deux mois de fermeture, les mosquées ont été réouvertes au Niger. Mais dans beaucoup de mosquées de quartiers de la ville de Niamey, les gestes barrières ne sont pas respectés, comme si le coronavirus n’était pas une menace.

À ce qu’il paraît, le coronavirus ne serait pas dangereux pour les jeunes. J'ai moi-même partagé cette idée discutable avec beaucoup d'amis, avant de chercher la bonne information...

Il m'a suffit de jeter un petit coup d'oeil dans mon quartier, à Niamey, pour constater que nous sommes tous touchés d’une manière ou d’une autre par ce virus.

Les demandes explosent en officine : Vous n’auriez pas de l’Artequin ? On aurait cru à une épidémie de paludisme, mais non, c’est bien le Covid-19 qui crée ces cette déferlante pour se mettre à l’abri de la faux de la mort.

Après près de trois mois de mesures de confinement, les pays africains se préparent à un retour à la normale. Et ce, de peur que la crise sanitaire ne mue en crise économique et sociale bien plus grave.

Sans doute faut-il être noir et riche aux États-Unis pour bénéficier d’un certain respect. Je ne sais pas, mais apparemment, quand tu es noir et pauvre, tu as tous les problèmes du monde avec la police.

La fin du ramadan m’a paru comme la fin du coronavirus. Le Sénégal a accepté de vivre sans le coronavirus quand Macky Sall a dit de vivre avec

Au Burkina Faso, accéder à sa banque et faire une simple opération en temps de coronavirus est véritable aventure. J'en ai fait les frais.

Ce billet en veut avant tout aux dirigeants américains qui n’ont jusqu’ici pas pris la mesure de ces crimes à répétition. Car encore une fois, la nouvelle victime d’une énième bavure policière américaine aura été un noir. Elle a pour nom George Floyd.

A Niamey, les Nigériens qui respectent les gestes barrières sont regardés avec étonnement parce que beaucoup ont pris la pandémie avec une légèreté déconcertante.

Au début, dans mon Burkina Faso, nous nous contentions d’observer la situation de loin. Et d’un coup, la psychose s’est installée dans tout le pays.

Chez moi, les gens ne prennent pas le Covid-19 au sérieux, et assurent que la maladie ne touche que les riches, immunisant les habitants de ma commune.