Schillingbrücke
22 août 2012
Tous les baisers du monde. Les portes s’ouvrent, nous entrons. Voilà deux heures que nous marchons. Enfermés à présent dans cette minuscule pièce mobile, à un pas l’un de l’autre, immobiles quant à nous. Etrange comme notre proximité se sent désormais. Deux heures que j’avance pourtant à ses côtés, maintenant gênée de me trouver si près. Les murs sont gris, le sol aussi. Mes yeux ne savent où s’accrocher. Mes…