Procès Laurent Gbagbo et Blé Goudé : le monde vous regarde, Madame la Procureure
A La Haye s'ouvre un procès très attendu : celui de Laurent Gbagbo et Blé Goudé
C’est déjà mardi. Sur la montre que j’avais au chevet du lit, il était enfin 7 heures, alors que j'étais encore dans mon lit, le regard plongé dans le décor du plafond de ma chambre. Malgré tout le confort qui caractérisait cet endroit, j’avoue que je n’ai pas fermé l’œil de toute la nuit. Il fallait rester éveillé, veiller sur l’horloge dont l’aiguille tournait au rythme du temps qui avançait avec peine. Pas question de dormir et prendre le risque de manquer cette occasion, compte tenu de la fatigue qui m’habitait ce soir-là. Depuis dimanche, dès l’arrivée de la délégation dont je faisais partie, les consignes données par les organisateurs du projet «Paix et Justice» étaient claires
La Cour pénale internationale (CPI) a obtenu le transfèrement de l’ancien leader de la galaxie patriotique Charles Blé Goudé. La décision de l’Etat ivoirien de le remettre à la justice internationale fait suite aux publications de ses photos dans la presse le montrant dans de mauvaises conditions de détention. Blé Goudé est accusé par la CPI, de meurtres, de viols et autres formes de violences sexuelles, d’actes de persécution, etc.…
L’Union Africaine a convoqué un sommet extraordinaire la semaine dernière à Addis Abeba, en Ethiopie. La raison, demander l’immunité pour les dirigeants africains en exercice inculpés par la Cours pénale internationale (CPI) dans divers crimes. Dans cette pièce de théâtre, mauvais scénario et mauvais acteurs, il n’y a rien de bon si ce n’est que des âneries ! Quel malheur pour les peuples africains si leurs dirigeants décident de se retirer…
Depuis le Traité de Rome et l’établissement d’une Cour pénale internationale à La Haye en 1992, entrée en vigueur en 2002, a vu le jour une autorité internationale a compétence sur les crimes de masse tels que les génocides, les crimes contre l’humanité. Un « Jus Post-bellum » qui pose et règle la problématique juridique des suites d’un conflit donné notamment les sanctions pénales contre les auteurs de crimes, de génocide… Depuis…
Je me fais le devoir d’être toujours en première ligne quand il s’agit de défendre la souveraineté des États du monde face à l’ingérence insolente des grandes puissances ou encore de prétendues organisations internationales qui souvent sont à leur solde. Il m’est par ailleurs impossible de partager cette vision manichéenne qui consiste à voir l’ange ou le diable partout, car la réalité est d’ordinaire plus complexe que ce qu’elle nous…