Un cœur en agonie
Il est à peine 6h du matin. Lourds comme des canons, les paupières se dégagent difficilement de mes yeux. Toujours sous le poids de la fatigue d’hier, mon corps ne veut pas quitter le lit. Dehors, le coq du voisin d’à côté anime le quartier. Au-dessus du toit de ma chambre, le ciel est grisâtre. Il fait sombre. Mais le jour se pointe quand même à l’horizon.