Les déclinaisons latines, une chanson, la honte…
Apprendre ses déclinaisons latines en chanson, et pourquoi pas ? En revanche, publier la vidéo sur Internet, c'est un peu plus la honte…
Depuis septembre dernier, j'ai décidé de revenir vivre partiellement à Berlin, renouant avec ma vieille maîtresse une liaison qui, si elle s'est défaite de certaines illusions - autant dire de certains espoirs - n'a rien perdu en intensité. Une liaison dangereuse, parce qu'elle met constamment en perspective ma vie parisienne et mes choix de carrière.
Francis Béninca aurait pu choisir le dessin, la photo ou tout autre langage pour exprimer sa passion des formes et de l’espace, mais c’est avec du fer à béton qu’il joue à défier l’élasticité des lois physiques et la plastique d’un matériau industriel voué initialement à disparaître dans une coulée de béton.
Chers benguistes, je sais que, comme moi, il vous arrive d'avoir honte face à certains benguistes ou Africains qui vivent en France, alors je le dis : évitons les comportements gênants. Voici quelques exemples de situations qui sont bien difficiles à défendre...
En France l’accueil en préfecture des candidats au séjour relève souvent du parcours du combattant. Les tickets distribués étant limités, avec ou sans rendez-vous, demandeurs d’asile, étudiants et résidents viennent dès l’aube.
Quand on part de Madagascar pour étudier en France, il y a un assez important décalage entre ce qu'on a vécu dans le cocon familial et ce qu'on va devoir vivre tout seul (ou presque). A Madagascar, il est encore assez rare de quitter la maison familiale à la majorité ou après le bac. Souvent, les enfants ne quittent le cocon que lorsque leur mariage est prévu. Imaginez donc le changement !
Dans ce pays où il fait vraiment froid, il m’était indispensable de me trouver un bon petit coin pour me réchauffer de manière éthylique. Et sur les panneaux indicatifs, je ne cherchai qu’un mot : « bar ». Lorsqu’enfin à la Gare du Nord, je vis ce mot de loin sur un panneau, je me dis intérieurement et sans lire la suite, « Alhamdoulilah ». Mais que ne fut ma surprise lorsque je me retrouvai en face de l’entrée.
Je découvre une ville qui respire à pleins poumons, qui ouvre ses bras à l'inconnu, qui avance vers l'avenir avec confiance, tout en ayant un vrai regard sur son passé. Je me réveille tôt pour humer l'air frais, le soleil réfléchit ses rayons jaunes et doux sur les toits des maisons, une nappe de vapeur blanche embrasse les rues pour nous dire que l’été touche à sa fin et que l’automne arrive...
Les rares caricatures qu'on peut apercevoir dans les dernières pages de certains journaux sont de bien gentils dessins. On ne va jamais trop loin. On n'attaque pas vraiment. On peut rire, mais sans trop prendre position. On ne sait pas où on pourrait finir.On pourrait nous obliger à rendre notre démission. On pourrait sanctionner notre journal. On pourrait nous enlever et nous bastonner. On pourrait nous mettre en prison. On pourrait nous tuer.
La reconnaissance d’une protection internationale Un avis de passage dans la boîte aux lettres. L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) ou la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) annoncent leur décision positive en faveur du demandeur : l’octroi d’une protection internationale. Nous avons déjà évoqué dans la partie 1 les différents types de protection. Nous allons à présent voir quelles sont les conséquences de l’obtention de l’un…