Chronique d’une mort (in) évitable
« Omnes vulnerant, ultima necat » : toutes blessent, la dernière tue… Dans notre profession de médecin, nous sommes régulièrement confrontés à la mort d’un patient. Il s’agit, à chaque fois, d’une expérience sensible, pénible et à laquelle on ne s’habitue jamais. Parmi mes rencontres les plus douloureuses avec la grande faucheuse, se trouve le décès d’un patient qui m’a meurtri à jamais dans ma chair. Il s’agissait du frère à ma mère : mon oncle.