La terrifiante montée des extrémismes au Brésil
Racistes, homophobes, xénophobes, hommes politiques ou anonymes, tous les extrémistes se sentent pousser des ailes.
Sept ans, c'est beaucoup. Sept ans que je vis en terra brasilis en toute sécurité et dans l'exercice pleine de mes libertés individuelles. Jamais encore, je n'ai vu personnellement un crime de grande envergure, jamais une arme n'a été pointée sur ma tempe. Pourtant, le ministère des Affaires étrangères de la République française classe le Brésil dans la catégorie "vigilance renforcée, zones déconseillées" des pays à éviter.
É carnaval ! Cette simple exclamation veut dire en dialecte carioca : « Dieu est mort, tout est permis ». C'est le carnaval, tout est permis ! Les rois et les dieux sont morts, les interdits sociaux et les tabous n'existent plus.
AVERTISSEMENT: cet article doit être pris au second degré! 2014 s’en va rapidement et sûrement. Bientôt ce sera le carnaval, on se prépare déjà psychologiquement à cette grande orgie fête nationale où l’on voit les classes sociales et les différentes éthnies en parfaite harmonie. Ce sera donc l’occasion pour beaucoup d’étrangers de venir chercher le bonheur sur la « Terre Sainte des fétards ». Voilà, je vous livre quelques récettes pour ne…
C'est une amie professeure d'université qui a bien résumé le sens de cette élection présidentielle brésilienne : « Mon vote pour Dilma Rousseff est un vote critique, mais convaincu » a-t-elle affirmé. Ce témoignage reflète une idée assez généralisée selon laquelle le mieux pour le Brésil est d'avancer avec les politiques sociales tout en réduisant la corruption. Mais c'est aussi un vote convaincu que la droite ne fera pas progresser le pays.
Du soleil, des plages, des hamacs, de l’agua de coco, on aura eu droit à tout pendant cette phase de poules de la Coupe du monde. Au menu également quelques clichés sur les représentations collectives que l’on porte sur la société brésilienne. Cette série de Doodles concoctée par Google est aussi un regard de l’étranger sur le Brésil. A découvrir dans ce billet.
Le plus beau temple du football mondial a vu mourir la poésie du jeu. Ce même théâtre qui a vu courir Garrincha, a alegria do povo, « la joie du pleuple » pour les francophones; ce paradis des poètes discrets du ballon rond tels que Zico, Zizinho ou Rivelino a définitivement enterré les rêves de certains nostaligiques de l’esthétisme qui caractérisait la Roja. Il n’y aura pas de renouveau du Tiki-taka.
Au risque de vous paraître quelque peu banal, cher lecteur, je vous avoue que lorsque l’idée d’aller faire mes études ailleurs, c’est-à-dire hors d’Afrique, m’est venue en tête, j’ai choisi le Brésil aussi et surtout parce que c’est le pays du « sport roi ». Imaginez donc ma joie à quelques semaines du début de la Coupe du Monde la plus « attendue » de tous les temps. Quoi qu’il arrive, ce Mondial restera…
« Hommage au nouveau Moyen Âge. Qu’il s’en aille vite si Dieu le veut, et emporte avec lui toutes les idioties du monde… », ainsi commence Medieval, titre magnifiquement interprété avec puissance par l’enfant prodige du Rock brésilien, le poète Cazuza. Cet homme qui a juré de vivre jusqu’au bout de ses forces. Toujours prêt à lancer des critiques acerbes à la mentalité conservatrice du Brésilien moyen. Toute la vie de Cazuza…
J’ai découvert son album solo en deux temps, pour être franc. Une première fois en parcourant la rubrique culturelle du Monde.fr qui dresse un joli un portrait du guitariste et compositeur carioca; une autre fois en écoutant une émission de radio. Rodrigo Amarante [se lit amarantshi] est surtout connu pour être l’un des vocalistes du groupe Los Hermanos, très populaire chez les jeunes, notamment.
On aime aussi le Carnaval parce qu’il tombe justement au premier trimestre. Les étudiants tentent poussivement de boucler un semestre qui s’étire, comme souvent, depuis le mois de septembre. Le charme du Carnaval réside aussi dans le fait qu’il ramène un peu de cette joie tout juste égarée au passage du nouvel an. Cette année, la passion des brésiliens pour cette fête populaire passe son épreuve de feu alors que…
Il y a tout juste un an, lors de ma formation avec RFI à Dakar, Grégoire de Reporters sans frontières nous présentait une carte détaillant les zones les plus dangereuses pour les journalistes dans le monde. Quelques mois après, je lisais sur un blog un article présentant d’étonnantes statistiques qui plaçaient le Brésil parmi les pays les plus dangereux pour les journalistes. La mort de Santiago Andrade, journaliste-caméraman de la TV…
J’aime autant que je déteste le journalisme. Cela vient du fait que ce métier est pratiqué à la fois avec la plus grande responsabilité, mais aussi dans l’irresponsabilité la plus absurde. C’est le cas d’une journaliste brésilienne qui a déclenché l’indignation des internautes aussi bien que des associations de défense de droit de l’homme suite à des déclarations manifestement racistes et élitistes.
Le réveillon s’approche dangereusement. Depuis six ans, je répète le même rituel de fin d’année qui consiste à aller passer la nuit du 31 décembre au 1e janvier à la plage en compagnie de quatre cent milles personnes, le tout sous la pluie et au son de quelques stars en décadence à qui la mairie paie une fortune pour qu’ils se produisent de graça dans notre belle ville. (suite…)
Une nouvelle rubrique sur ce blog portera sur les évenements les plus insolites au Brésil. Il sera également question de quelques phénomènes culturels typiques du pays de la samba. Aucune logique n’est recherchée, il s’agit tout simplement de selectionner, chaque mois, deux ou trois choses qui me paraissent hors du comum ou curieuses.