Au fond du trou
À l’occasion des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, voici le récit poignant de Kirezi, une survivante de viol.
Que faisais-tu avec cette personne ? Qu’avais-tu porté ? Pourquoi étais-tu habillée ainsi ? Les filles de maintenant s’habillent de façon provocante et n’ont que ce qu’elles méritent. Autant d’insanités que l’on peut entendre lorsqu’une victime ose dénoncer son agresseur. Le vêtement de la dévergondée est servi comme étant la cause de son malheur. La victime passe très vite du stade de victime à celui de coupable. C’est le monde à l’envers mais…
La question sur les violences basées sur le genre ne concerne pas que les femmes, mais nous tous. Je me suis posé, sans passions, la question sur comment mettre fin aux violences basées sur le genre en République Démocratique du Congo.
De nos jours, bastonnades, enlèvements, tortures, blessures… sont autant de maux causés par le mariage par rapt face aux parents impuissants. C’est bien de défendre les traditions mais je dis qu’il y a des cultures à bannir…
Face à la recrudescence des viols jusqu’en milieu rural, les Mauritaniens ont créé des cages en fer où les femmes sont enfermées pendant la nuit. À l’Assemblée, les députés ont rejetés à plusieurs reprises un projet de loi contre les viols et agressions faites aux femmes.