
« Tu fais, on te fais et puis il n’y a rien ». Les Burkinabè pensaient que l’époque où certains dignitaires du régime disaient cela était révolue. Mais non. La pratique persiste. « Tu fais, on te fait et puis il n’y a rien » signifie « si tu oses dire quoi que ce soit, on te règle ton compte. Et tu vas te plaindre là où tu veux ».
Les Burkinabè sont abasourdis de lire dans le journal l’Observateur Paalga du mardi 21 janvier 2012, l’histoire du mécanicien qu’a fait tabasser le ministre de la justice, de la promotion des droits humains, gardes sceaux. Une histoire qui montre combien l’impunité et l’injustice sont encrés dans l’esprit des dirigeants et sévissent au Burkina Faso. Pour ceux qui ne sont pas au parfum de cette histoire, je laisse parler le jeune homme bastonné Adama Kima.Lire la suite…
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