L'université du risque?

Il ne se passe plus de mois sans qu’une panne, si minime soit-elle, vienne enrayer la machine universitaire. Même si elle donne l’impression que tout semble réparé ou tout au moins déparé, c’est une machine secouée par tant de mois de grève qui s’échine ridiculement à vrombir.

Comme vous, probablement, très chers lecteurs, j’ai entendu toutes sortes de propos, des moins quiétistes aux plus alarmistes. Quelques illuminés n’ont eu de cesse de prophétiser la mort de l’année. Au train où vont les choses, difficile de réprimer ce catastrophisme puisque le suspense -en tous les cas pour l’observateur que je suis- demeure entier.

Si j’ai du mal à prendre parti entre le « pour » et le « contre » « année blanche », c’est parce que je me sens pris dans un entre-deux difficile. Je suis en effet partagé entre ces deux avis : décréter une année blanche afin de mieux réfléchir aux problèmes de l’Université plus profonds qu’ils n’en donnent l’impression (j’y reviendrai plus loin), et sauver l’année car ce nouveau régime n’est pas signataire des accords Etat-SAES qui nous ont conduits dans ce semblant d’impasse.

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Auteur·e

ousmaane

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