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Ne pas se faire détrousser à Douala en 5 tactiques

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Douala a bien changé. Pendant plus de deux ans j’ai bossé dans une structure où je ne quittais pas mon poste avant que le soleil n’ait parcouru la moitié du chemin qui sépare le couchant du levant. Et jamais, ô grand jamais je ne fus inquiété par les personnes au caractère sanguin qui, si je me fiais à mes propres expériences, n’écumaient plus nos rues. Que nenni ! Pendant deux ans, je ne me suis pas fait braquer au boulot (ce qui est surprenant, vu qu’en face de l’officine où j’officiais, se trouvait l’un des snacks les plus courus de la ville où se retrouvaient entre autres les plus grands experts en maniement d’armes blanches en tous genres). Pendant deux ans, je suis rentré chez moi à des heures indues sans jamais avoir entendu la phrase de tous les dangers : « Hé, petit frère, viens ici ». Et dire qu’il y a des années, planait sur la ville de Douala une atmosphère de couvre-feu que personne n’avait décrété. Le conseil qui était donné était celui-ci : « si 23 heures te trouve quelque part, reste-y ». Seuls les suicidaires ou les je-m’en-fous-la-mort osaient pointer leur nez dehors à partir d’une certaine heure. Mais en restant chez soi on n’était pas plus protégé, car les délinquants, ayant écumé les rues sans trouver quelque individu à détrousser, finissaient leur course dans les demeures… N’ayant moi-même jamais été victime de la furie des maîtres de nos nuits – et de nos journées –  je vais m’appuyer sur les expériences vécues par les autres pour prodiguer les recommandations qui suivent.

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Auteur·e

ntrjack

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