Cocody-Riviéra, sur près de 6 km reliant le carrefour du Boulevard Mitterrand au carrefour N’Poutto, plusieurs jardins de fleurs bordent la lagune. Ces jardins sont la propriété d’une trentaine d’horticulteurs qui chaque jour se battent pour écouler leurs plantes aux clients venus de toute la capitale ivoirienne. Malgré l’amour pour leur métier, ils sont de plus en plus gagnés par un certain découragement à cause des difficultés qu’ils vivent au quotidien.
Organisation de la filière
La filière horticulture existe dans les grandes académies agronomiques de Côte d’Ivoire. Une formation de 3 à 5 ans permet aux étudiants de pouvoir exercer la profession dans les règles de l’art. Lors de notre enquête, les horticulteurs que nous avons croisés ont reçu leur formation sur le tas aux côtés des anciens du métier. Une chose est sûre, c’est que dans ce métier l’amour de la nature et des plantes est une condition indispensable pour réussir. «Voici 15 ans que je suis dans ce milieu et il faut dire que seule la passion pour cette profession nous maintien accroupi pour les soins de nos plantes», affirme Yaméogo Yacou horticulteur avant de conclure : «la nature elle-même choisi les hommes qui doivent la préserver car tout le monde n’a pas forcément la main pour faire pousser les plantes».
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