Aliment de base de la population ivoirienne, la culture du riz est une activité agricole importante en Côte d’Ivoire, avec une production annuelle d’environ 1,5 million de tonnes de riz paddy (riz non décortiqué). Dans un plaidoyer pour favoriser une production locale, Koffi Arcel Bossou nous dresse le portrait d’un passionné de riz : Pol le rizicologue.
Pol le rizicologue est un homme dévoué à la cause du riz en Côte d’Ivoire. Depuis des années, il œuvre sans relâche pour promouvoir la production locale de cette céréale vitale. Pour Pol, il est primordial que la Côte d’Ivoire exploite pleinement son potentiel en matière de production de riz, afin de réduire sa dépendance aux importations et de garantir la sécurité alimentaire de sa population.
Mondoblog audio – Koffi Arcel Bossou sur la passion de Pol le rizicologue
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Favoriser la production locale
En favorisant la production de riz sur le territoire ivoirien, de nombreuses perspectives d’avenir peuvent être déployées. Pour Pol « cela pourrait transformer les vies des acteurs de toute la chaîne de production ». Si cela permettrait de créer des emplois dans les zones rurales, où l’agriculture est souvent la principale source de revenus, une production locale renforcée contribuerait également à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des agriculteurs.
De plus, la production de riz en Côte d’Ivoire présente un potentiel d’exportation intéressant. En améliorant la qualité et la quantité du riz produit, le pays pourrait devenir un acteur majeur sur les marchés régionaux et internationaux. Cette perspective positive est soulignée par Pol, qui affirme que « devenir un acteur majeur sur les marchés internationaux permettrait non seulement de stimuler l’économie ivoirienne, mais aussi de renforcer sa position sur la scène agricole mondiale.«
Vers un avenir prometteur pour la production de riz en Côte d’Ivoire
Pour réaliser ces objectifs ambitieux, des défis importants doivent être relevés. Les chiffres montrent que les agriculteurs ont besoin d’un accès facilité aux semences de qualité, aux engrais et aux techniques agricoles modernes. Actuellement, seuls 40% des agriculteurs ivoiriens ont accès à des semences certifiées, ce qui limite leur capacité à augmenter leur productivité. Les infrastructures agricoles, telles que l’irrigation et les systèmes de stockage, nécessitent des investissements significatifs. Par exemple, les pertes post-récolte s’élèvent à environ 10% de la production totale de riz, ce qui équivaut à plus de 150 000 tonnes de riz perdu chaque année.
Face à ces défis, Pol reste optimiste et souligne l’importance de soutenir les agriculteurs, en investissant dans la recherche et le développement agricole. Il déclare avec conviction que « nous avons les ressources et les capacités pour surmonter ces obstacles et réaliser notre potentiel en tant que producteur de riz de premier plan.«
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