Crédit:

Fréjus Attindonglo : Les minorités sexuelles au Bénin

Selon un rapport d’Amnesty International, 32 pays africains disposent de lois criminalisant les relations entre personnes de même sexe, allant pour certaines, jusqu’à la peine de mort. Pour Fréjus Attindonglo, cette situation n’est plus tenable.

Au Bénin, la communauté LGBTQ+ fait face à d’importants défis sociaux et juridiques. « Dans mon pays, les minorités sexuelles subissent de nombreux actes d’intolérance. Je souhaite alerter sur le caractère criminel de ces actions ! », s’exclame le Mondoblogueur.

© Pexels.

Mondoblog audio – Fréjus Attindonglo sur les minorités sexuelles

Si vous souhaitez écouter le Mondoblog audio, redirigez-vous vers le lien ci-dessous :

Une discrimination systémique

Comme dans de nombreux pays africains, l’homosexualité est illégale au Bénin et est considérée comme un crime. Les personnes LGBTQAI+ sont souvent victimes de discrimination, d’oppression et de violence, et doivent faire face à de nombreux défis pour vivre leur vie en toute sécurité et sans préjudice.

A Cotonou, en 2021, « Trois femmes transgenres ont été forcées de se dévêtir avant d’être rouées de coups et détroussées par un groupe d’hommes. Ces derniers ont filmé l’agression et diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux. », raconte Fréjus.

Une lutte loin d’être gagnée

Malgré ces défis, Fréjus le soutient : « Les minorités sexuelles sont nos frères, nos sœurs, nos enfants. Nous devons travailler à les protéger et à respecter leurs droits. » En ce sens, en 2019, l’Association Béninoise pour la Promotion des Droits Humains et des Peuples (ABDP) a organisé la première marche des fiertés dans la ville de Cotonou. La marche a rassemblé des personnes LGBTQAI+ et des alliés pour célébrer la diversité et la visibilité de la communauté.

Pour Fréjus, il est nécessaire de protéger contre la discrimination : « Peu importe la nationalité, le sexe, le lieu de résidence, l’origine, la religion, la couleur, la langue ou autre critère, la jouissance des droits de l’homme se fait sur un pied d’égalité. » Son propos s’insère dans une revalorisation de la Constitution béninoise, assurant un engagement fort pour la protection des droits humains.

Séverine Peyron Dit Thouard

Étiquettes
Partagez

Auteur·e

severine

Commentaires