D’après les évaluations des Nations unies, 230 millions d’enfants résident dans des zones touchées par des conflits. Face à ces chiffres alarmants, Majoie Koutohounou prend la parole en faveur de ces enfants.
« Violer le droit à la paix et à la sécurité à un humain, c’est lui violer tous les autres droits. » explique la Mondoblogeuse. Dans les zones de conflit à travers le monde, des milliers d’enfants sont confrontés à des conditions qui mettent en péril leur bien-être, leur sécurité et leur avenir. Que ce soit en raison de la guerre, des violences armées ou des situations d’instabilité, ces enfants sont pris au piège de circonstances insoutenables.
Mondoblog audio – Majoie Koutohounou sur les enfants en zone de conflits armés
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Les traumatismes des enfants en zones de conflits
Les enfants qui vivent dans les zones de conflit sont confrontés à une réalité brutale et dévastatrice. Les combats incessants, les bombardements, les déplacements forcés et les violences généralisées les exposent à des traumatismes physiques et psychologiques profonds. « Quand je suis arrivée chez moi, les corps de mes parents étaient criblés de balles. Ils reposaient dans un lac de sang. » recueille Majoie, lorsqu’elle raconte l’histoire de Sobou.
Plongés dans l’abîme des horreurs, ces enfants se retrouvent dépouillés de leur droit à une enfance saine et insouciante. Leurs existences sont marquées par une sinistre réalité où les périls les guettent à chaque tournant. Les voix de ces jeunes, empreintes d’une triste lucidité, résonnent avec une amertume déconcertante dans la voix de Majoie : « je serai sûrement exploitée, violée, abusée, battue, droguée ou enrôlée pour quelque chose de bien trop grand pour un enfant de CM2″.
La paix doit prévaloir
« Nous avons le devoir d’écrire des fins différentes de celle de Sobou. » insiste Majoie. La situation déchirante des enfants piégés dans les zones de conflit est une tragédie qui ne peut être ignorée. Face à cette réalité, des mesures immédiates et concertées se sont imposées pour assurer la protection de ces enfants.
L’UNICEF lance un appel urgent à respecter les lois internationales existantes visant à protéger les enfants en temps de guerre. Catherine Russel, porte-parole de l’UNICEF, souligne l’urgence d’agir en déclarant : « Nous devons apporter une réponse en matière de protection de l’enfance qui soit à la hauteur des défis auxquels nous sommes confrontés« .
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