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Prince-ley Ntontolo : Après le baccalauréat, partir ou rester ?

Dans un monde en quête perpétuelle de progrès, la quête d’un avenir meilleur occupe le cœur de nombreuses personnes. Pour certains, cette aspiration les mène à se poser une question cruciale : partir à l’étranger pour poursuivre leurs études ou rester dans leur pays d’origine malgré les défis persistants ? Ce dilemme, teinté de préoccupations et d’espoirs, alimente de vives discussions au sein de la société.

Au cours des cinq dernières années, le rapport de Campus France révèle une augmentation significative de 21% d’étudiants mobiles depuis l’Afrique subsaharienne. Cette tendance suscite des interrogations sur les motivations qui poussent les jeunes à franchir les frontières pour atteindre leurs rêves. Dans Mondoblog Audio, Prince Ntontolo explore cette question universelle au cœur des jeunes esprits africains en quête d’orientation.

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Mondoblog audio – Prince Ntontolo, Après le baccalauréat : partir ou rester ?

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Les dilemmes du départ

En quête d’un avenir plus « prometteur », de nombreux étudiants africains sont attirés par la perspective de poursuivre leurs études à l’étranger. Pour Prince Ntontolo, cette décision leur offrirait la possibilité « d’échapper à l’injustice des systèmes universitaires, surmonter des soucis financiers et éviter d’avoir à étudier dans des locaux délabrés. » Cependant, le blogueur met en garde contre les défis inhérents à cette démarche.

En effet, l’éloignement du foyer peut entraîner un sentiment d’étrangeté et une perte de repères identitaires. D’autre part, la réalisation que les efforts déployés dans un environnement étranger ne bénéficient pas directement à leur propre pays peut amener à remettre en question l’idée d’une mobilité internationale.

La fierté du retour et l’engagement envers son pays

L’intérêt grandissant des investisseurs pour le continent africain témoigne du potentiel économique prometteur perçu en ses talents et ses économies. Face à cette perspective, Prince exprime avec conviction l’importance pour les étudiants africains de ne pas partir à l’étranger, mais de rester dans leur pays. Selon lui, cette décision leur offre une « mission primordiale : contribuer à la croissance et à l’amélioration de leur propre société. »

En soulignant la valeur de l’engagement et de l’implication active des jeunes dans le développement de leur nation, il ponctue avec détermination : « Personne ne viendra construire notre Afrique à notre place.« 

Séverine Peyron Dit Thouard

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severine

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