Lettre d’une mère éplorée à son fils immigrant
Où es-tu mon bébé ? Je t’aime, je t’aime et je t’aimerai toujours. J’ai voulu te dire bonjour ou bonsoir, mais comment savoir si c’est le jour ou le soir et où tu es ? Je pensais que tu blaguais quand tu m’as dit que tu t’en allais, loin de cette misère. Je pensais que tu blaguais lorsque tu me disais que tu allais m’acheter une voiture quand tu seras chez les Blancs. Ça fait un an et six mois que tu es parti. Cela fait 548 jours que ton sourire s’est envolé. Trop pour moi.