Préserver mes couleurs du néant
"Otage de fantômes nocturnes, le sort m'enlève toute commodité de me départir de mon agonie." Une détresse poignante résumée en quelques mots.
Vous appréciez la poésie ? Plongez dans la douceur de la renaissance printanière à travers mes vers.
Elles s’appellent Snu Abecassis, Golshifteh Farhani, Andrée Chédid, Nadia Tuéni, Mireille Maalouf… Elles sont ces femmes croisées sur les bords de l’Atlantique, sur les rives d’un fleuve de vie, sur ce bout d’Europe qui regarde vers l’Afrique et qui un jour fut oriental : elles sont portugaises, brésiliennes, iraniennes, africaines, cap verdiennes, russes et elles m’inspirent. Elles ont bougé, elles sont parties quand il le fallait, pour un autre pays, pour…
Au commencement était le désir, et le désir était auprès de l’homme et le désir était l’homme.
Caroline était ma cheffe. Elle est partie le 4 janvier 2024 après plus de deux ans de maladie. Lors d’une insomnie, j’ai eu envie de me rappeler d’elle et des petites choses qui nous reliaient à la manière du “Je me souviens” de Georges Perec.
Les bibliothèques et les salons littéraires c’est bien, mais aujourd’hui c'est aux livres d'aller vers le public. Exposons-les lors de matchs de football, de soirées karaoké, ou partout où les gens se rassemblent… Il faut démystifier les livres. La lecture n’est pas une punition, elle doit être un loisir, accessible à tous. Elle peut se savourer comme une série télévisée, au rythme de chacun, sans contrainte de temps.
En janvier 2023, nous avons rencontré Ulrich Talla Wamba dans les jardins du Monument de la Réunification à Yaoundé. Auteur et Directeur de Maison d’Éditions Jeunesse depuis 2019, il jouit d’une notoriété bien établie sur les ondes de RFI grâce à sa chronique littéraire.
Comme vous j’aime le feu. J’aime l’énergie brûlante des monstres sacrés. J’aime la fougue des héros déterminés dès l’aube à voler le soleil. Comme vous, je peux ressentir, je crois, la fièvre des stades et l’amour pour les moteurs vibrants des grosses cylindrées. Je comprends la vitesse qui grise et la puissance qui électrise
Dans les jardins du Musée National de Yaoundé nous avons découvert un évènement que nous ne connaissions pas : « La semaine des fous du livre ». Du 6 au 9 Décembre 2023, la quatrième édition de l'évènement nous a donné l’occasion de découvrir, entre autres, les maisons d’éditions camerounaises. L'un de nos constats est que les lecteurs des livres édités par ces maisons ne sont pas seulement les Camerounais...
Ce jour-là, la mission annulée, Sika décida de rentrer plus tôt et n’appela pas Djovi. Elle savait que Djovi la trompait. Malgré le froid ambiant et l’air sec de l’harmattan, de la sueur perlait sur son visage, elle se tenait devant la maison, le regard fixé sur la porte mal fermée.
"Un art oratoire souvent emprunt d'ironie mais aussi de beaucoup de sagesse". Les contes ont souvent une importante portée sociale, décrivant les réalités des relations entre les individus avec pertinence, insolence et ironie. Récit de deux belles soirées sous le thème du conte à Abidjan.
C’est l’effort de vaincre qui tient en éveil nos ambitions, quand on croupit dans un pays affaibli par l’inaction; mais aux actes latents nous trouvons juste motivation, pour chaque jour un peu plus renchérir nos convictions, sans moindre recul dans la métamorphose de notre nation.
La vie est en perpétuel mouvement. Par contre, il faut savoir s’arrêter très souvent pour se poser de réelles questions. J’ai délibérément choisi de disparaître de cette plateforme ainsi que…
Maintenant je pense qu’il serait sage de notre part d’inventer un nouveau mot, un qui représente plus précisément l’intensité d’une histoire féroce, très belle et douloureuse magistralement rédigés sur 354 pages, « livre » ne suffit plus.