Dix solutions pour plus d’égalité entre femmes et hommes
"La femme est un meuble fragile", dit le proverbe malgache. On nous l’enseigne à l’école dès notre plus jeune âge.
La solidarité était au coeur du 7ème Forum de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat Féminin qui s’est tenu les 6 et 7 mars 2020 dans la capitale économique ivoirienne, en marge à la journée internationale des droits des femmes.
La femme occidentale s’est libérée deux fois. La première, quand Gabrielle Chanel lui a cousu un pantalon, la deuxième, quand le Dr Pincus a créé la pilule contraceptive. La troisième fois arrivera quand la femme sera en mesure d’accéder, juridiquement et financièrement, à la conservation de ses ovules par la congélation.
Au nom du mariage, les femmes doivent accepter les brimades, les humiliations, voire la violence de leur mari. Dans la société africaine, la banalisation de la violence domestique se résume en ces mots : «Un homme ne frappe pas sa femme, il la corrige ! »
On dicte aux femmes comment gérer leur vie : comment une femme doit s’habiller, comment elle doit s’asseoir, comment elle doit traiter son homme, être soumise à ce dernier et lui obéir. Elle n’a pas la parole quand un homme est là. Sa tâche à elle, ce n’est pas de discuter, c’est d’exécuter.
Combien de temps encore faudra-t-il pour que le cinéma représente un homme aux prises avec le difficile choix entre ses engagements sociétaux et familiaux ? Combien de temps encore pour que l’on puisse offrir au monde le récit d’une maternité qui ne soit pas nécessairement incompatible avec les responsabilités ?
En Côte d’Ivoire, le droit à l'avortement est loin d’être un acquis. L’interruption volontaire de grossesse n'est autorisée que pour sauver la vie de la femme. Ainsi, du fait de la condamnation sociale et juridique, de nombreuses femmes ont recours à l’avortement clandestin. Une pratique dangereuse qui n’est pas sans conséquence sur leur santé et leur vie.
Après le Bénin, le Sénégal, c’est autour de la Côte d’Ivoire d’accueillir le séminaire tournant de l’association Get Up Woman sur "l'autonomisation et l'épanouissement de la femme entrepreneure". L'objectif est de booster et d’inciter les femmes à diversifier leur source de revenus à travers des initiatives personnelles.
En Afrique, continent le plus touché par l'infertilité, la première année du mariage est scrutée par la famille de l’homme. Il faut impérativement que la femme tombe enceinte. Sinon, la belle-famille menace de trouver une autre femme à leur fils.
Artiste musicienne de renom, femme de culture, promotrice de la fondation Kanam… c'est sous ces casquettes-là que vous connaissez Barbara Kanam. Désormais, vous vous habituerez à la reconnaître aussi comme ambassadrice des droits des femmes. Comme plusieurs avant elle, Kanam vient de rejoindre le combat de l’organisation internationale IPAS pour défendre et promouvoir les droits à la santé sexuelle et reproductive des femmes.
En marge des festivités de la journée de la femme, célébrée ce 14 mars à Sotouboua, Plan international Togo a organisé le concours du "meilleur cuisinier". L'occasion de prouver que les garçons aussi peuvent faire la cuisine.
Je vous propose un menu de dix propositions pour l'égalité femme-homme légèrement commentées. Puisque nous savons tous que l’humain (femme ou homme) est le seul qui puisse agir ou implémenter des solutions, mes propositions vont s’adresser à des personnes que je désignerai par « tu » ou « vous ». A vous de voir si vous êtes concerné(e)s.