Donc les Camerounais aussi sont Charlie ?
Ma mère nous racontait autrefois que sa grand-mère, après la mort de son mari, avait pris l’habitude pour le moins étonnante de s’arrêter systématiquement à chaque deuil qu’elle rencontrait et d’y aller pleurer le mort, qu’elle le connaisse ou pas. J’imagine la surprise des familles endeuillées en voyant débarquer une inconnue qui pleure leur mort plus fort qu’elles-mêmes. Nous en avions ri, à l’époque. Aujourd’hui, ça me fait moins rire,…