Mot-clef: égalité hommes-femmes

Aujourd’hui, on célèbre la journée internationale des droits de la femme. Une journée pour se remémorer l’évolution de la condition de la femme dans le monde. Si aujourd’hui le folklore des parades et autres théâtralisations des droits des femmes font ombre aux réelles avancées, il ne tient qu’à nous de nous rappeler que la place de la femme ne se limite pas à la cuisine.

Le 8 mars n'est pas une fête ! Cette journée n'a pas été décidée pour faire joli. Le 8 mars a été créé dans une perspective militante. C'est une journée de lutte !

Dans le souci de promouvoir l'égalité des Droits, le législateur ivoirien a entrepris en 2019 une série de réformes en matière de droit de la famille. Ces modifications visent à éliminer toute forme de discrimination à l'égard des femmes dans le droit ivoirien. Le but est de consacrer le principe de l'égalité entre les sexes et de renforcer l'autonomisation des femmes.

Loin de l’idée d’une grande rencontre entre femmes pour constater les avancées dans l’égalité entre femmes et hommes, le 8 mars est devenu une journée grandement dédiée au folklore.

Puisque nous sommes dans le mois consacré à la célébration des droits des femmes, il ne serait pas inutile de rappeler que la fille est la mère du monde.

Les femmes mettent les bouchées doubles pour revendiquer leurs droits. Elles fustigent les violences conjugales dont elles sont victimes au quotidien en Guinée. Des villages jusque dans la capitale Conakry, ces travailleuses silencieuses sont sur tous les fronts pour une société guinéenne plus équitable et paisible.

Les élections législatives en Côte d’Ivoire marquent le test de la « loi quota », « exigeant » des partis politiques qu’ils inscrivent sur leur liste au moins 30 % de femmes sur le nombre total de candidats. Mais c’est un échec, puisque ce pourcentage est loin d’être atteint.