Lettre d’un chômeur à son amante
Mon amour, Quelque enthousiaste que je serais à l’approche de la St Valentin, ne pourrais-je pour autant empêcher l’étiolement du voile de notre quotidien, laissant transparaître depuis deux ans au rythme de nos manques, les reliques d’un amour fatigué, s’étranglant à petit feu. Le chômage s’est introduit sous nos draps. Il a rafraîchi nos baisers, frigorifié nos ébats. Quel effort pourtant n’avions nous pas consentis ? Ne sommes nous…