N’oublions pas Mouloud Feraoun !
Ce mois-ci nous commémorons le 53e anniversaire de l'assassinat de l'écrivain algérien Mouloud Feraoun par l'Organisation Armée...
Derniers jours du mois de juillet en Algérie. Un chaleur terrible règne sur la plaine de la Mitidja et son chef-lieu, Blida.
En Algérie, le citoyen se trouve parfois, si ce n’est souvent, désorienté devant le statut des langues en présence : l’arabe, l’amazigh et le français. Depuis l’indépendance du pays en 1962, le choix de la langue arabe comme langue officielle allait -presque- de soi mais les habitudes dans les milieux professionnels persistaient avec l’usage de la langue française dans toutes les démarches et documents à remplir. En 1970 a été…
En cette matinée où tous les médias parlent de l’assassinat d’Hervé Gourdel, le plus récent d’une longue série, je ne puis m’empêcher de penser à ce phénomène de « tuer au nom de la religion ». Ce phénomène qui, certes, existe depuis belle lurette (demander à Jeanne d’Arc ou à Galilée, le savant), mais dont l’ampleur est décuplée de nos jours.
Ce qui devait arriver arriva ! Hervé Gourdel, l’otage français en Algérie, a été décapité. Un crime odieux, d’une barbarie rare qui a lâché les vannes de la colère en Algérie et ailleurs. Partout ou presque, c’est la consternation, l’indignation. Même, sur les réseaux sociaux, cette bulle où désormais tout se joue, un flot discontinu de commentaires d’incrédulité coule.