Péché estival
Je tournais le dos. A ma mère et à la fenêtre qui vomissait dans la chambre, non seulement toute la lumière et la chaleur de ces après-midis, mais aussi tous les bruits de la rue qui grouillait de vie.
Je ne cherchai point à la retenir, ni à la suivre. Je partis à mon tour et fis seule le chemin de retour.
Je n'étais qu'une enfant qui ne comprenait pas trop ce qui se passait dans mon pays, le Liban . Je me souviens d'avoir vu mes parents arriver en pleine journée à l'école. C'était la récré. D'autres parents arrivaient aussi. Il y avait de l'agitation dans les couloirs. Ce n'est qu'une fois arrivée dans la voiture que je me suis rendu compte que je ne suis pas remontée en classe pour reprendre mon cartable.
Ce jour-là, je suis la reine. On loue ma féminité. On m'offre des fleurs, on m'écrit des poèmes. On crie sur tous les toits que le monde a besoin de moi. On salue la mère, la soeur, l'épouse, l'amie qui vivent en moi. On m'applaudit pour avoir fait des études. On me félicite, car j'ai réussi à me choisir un métier, à mener une carrière... Je souris, je remercie. Je feins d'être reconnaissante.
Visiteur d’un jour ou citoyen affirmé, on ne peut s’empêcher d’hésiter quant au regard à jeter à ma ville. Dois-je me sentir coupable envers ce lieu_ qui m’a vue naître et grandir _ de ne savoir dans quel cadre poser son image? Ai-je le droit de lui jeter, de temps en temps, ce regard d’étranger, de lui reprocher ses défauts ou l’accuser de ses crimes? C’est à ma ville adorée…
A la mode, la prise d’otages à des fins diverses déshumanise nos sociétés . L’homme n’y est plus qu’un simple pion pris dans un jeu qui le dépasse… Tu me prends mon jouet, je te pique le tien. Tu casses la roue de mon camion, j’arrache la tête de ta poupée. Je ne saurais dire depuis combien de temps les gens de mon pays, et, par extension, ceux de toute…
« Chez moi, c’est… » Tel a été le thème du concours Mondoblog 2014.J’ai tout de suite pensé à un lieu. J’ai essayé de peindre mon pays, ma ville, ma maison ou même ma chambre. J’ai été tentée de décrire ma famille, mes amis. J’ai voulu montrer mon passé, mon présent et plus encore… Mon chez moi est fuyant. Je l’ai saisi au vol. Je l’ai décrit comme il est venu à mon esprit. Un tourbillon…
Le billet d’aujourd’hui n’a aucun rapport avec l’actualité, sauf à considérer qu’il est regrettable de réunir une vingtaine de chefs d’état sur une plage sans leur mettre un nez rouge. Ça nous aurait fait rire un peu, aurait chantonné Brassens. Lire la suite…
Je me demande encore parfois ce que je ferai quand je serai grand, même si l’échéance approche dangereusement du moment où j’aurai dépassé toute les limites d’âge. Je ne sais pas si cela a vraiment un rapport avec la galerie du jour. Contrastée. Et composée en réalité de deux séries d’images. Lire la suite…
Dans un monde idéal, abcdetc n’existerait pas. Plus d’indignation, de colère, de révolte, de rage ou de tristesse en regardant le monde. Il resterait les étonnements, les émerveillements, la douceur de joies simples. Et peut-être quelques histoires que je raconterais, comme autrefois à mes enfants, avant qu’ils ne s’endorment. Et rêvent.
L’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, envoyés spéciaux de Radio France Internationale (RFI) à Kidal, a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Jusqu’à la prochaine information. C’est le jeu des médias. Cet événement tragique vient poser, une fois encore, la question du droit à l’information, l’un des piliers de nos idéaux démocratiques, bien érodé dans tant de régions du monde et au besoin par chez nous. Bref.
Pour le blog action day de cette année dont le thème est les Droits de l’Homme, je prends la plume pour relater la situation des droits de l’homme au pays. J’ai toujours entendu parler de ce mot « droits de l’homme », j’entends des dire comme quoi Madagascar doit encore faire beaucoup d’efforts pour les respecter. Cela fera bientôt 65 ans le 10 décembre prochain que la déclaration universelle des droits de…