Côte d’Ivoire : quand la démocratie est à l’épreuve, l’environnement s’incline
Berceau d’une biodiversité unique il y a soixante ans, le patrimoine naturel ivoirien n’en finit pas de déchanter sous le poids des soubresauts démocratiques.
Un grand débat entre les candidats aux élections présidentielles, les passionnés, observateurs et curieux de la vie politique ivoirienne en rêvent. Mais cette année, nulle trace de débat de la sorte.
Samedi 31 octobre 2020, la Côte d’Ivoire entamera un nouveau tournant de son histoire. Et partout dans le pays l’on est suspendu à l’issue de cette journée. La période pré-electorale est déja érodée de heurts manifestes. 10 ans après la crise post-électorale, qui a secoué le pays et fait des milliers de morts, le spectre de la violence rode toujours, comme pour respecter la dangereuse tradition.
Prévue constitutionnellement pour le 31 octobre 2020, l’élection présidentielle se rapproche à grands pas, et avec son lot de hantises et de scénarios apocalyptiques. Elle cristallise toutes les inquiétudes, et cela à bon droit.
La crise préélectorale en Côte d’Ivoire fait craindre le pire. En 2020, la paix n’est pas encore garantie en Côte d’Ivoire. Pour celle-ci, on « manipule les conséquences tout en oubliant volontairement les causes », si bien que la paix qu’on dit promouvoir n’en est pas. C’est une fausse paix, qui tue les véritables facteurs de paix réelle.
Le conseil constitutionnel ivoirien a donné, ce 14 septembre 2020, la liste définitive des candidats autorisés à concourir pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. La configuration de cette liste arbitraire, 1 Vs 3, laisse simplement entrevoir la stratégie pour une réélection illégale et frauduleuse du chef de L’État sortant, M. Ouattara, au 1er tour.
Dans son dernier livre, le journaliste Pierre Péan dit que le président Ali Bongo n’est pas né gabonais. Je ne m’intéresse de savoir ce qu’est Ali Bongo ou de prendre partie soit pour Monsieur Pierre Péan, soit pour le clan Bongo. Je remarque simplement qu’un tel discours s’est tenu à une certaine époque en Côte d’Ivoire à propos du président Ouattara, alors opposant. Et jusqu’à aujourd’hui, la Côte d’Ivoire…
Laissez-moi dire ! Au-delà des fracas médiatiques, du séduisantissime des Ivoiriens à travers le projet présidentiel : « un citoyen, un ordinateur + une connexion internet », au finish on n’a rien compris… mais on nous a emballé ! Actuellement, en 2015, le pays des Eléphants serait à la 120ème place sur 144 pays en termes de maturité numérique. Et dans cinq ans, selon notre PRADO (Président Alassane Dramane Ouattara),…
3ème leçon : si vous respectez quelqu’un vous le désarmez ! Au-delà de tous les glouglous et autres jérémiades, de tous les petits calculs politiciens, le OUI de Bédie est le prix du respect que lui voue Allassane Ouattara .Dans un contexte politique où l’art de la duplicité et du double langage avait été institué par Gbagbo (se targuant d’être un boulanger en froid avec tout le monde), ADO a…
Ce qui se passe au parti de Laurent Gbagbo(le parti de la rose) ne sent pas du tout rose comme on dit à Abidjan. Dans La guéguerre pour le contrôle du FPI (front populaire ivoirien), les pro-affi et les pro-gbagbo se sont assignés mutuellement en justice. Résultat : c’est le pouvoir judiciaire du président Ouattara qui doit trancher. Autant dire que c’est le parti au pouvoir qui au terme des…
Blaise compaoré a quitté précipitamment Abidjan pour le royaume chérifien. Ceci dans les heures qui ont suivi le soulèvement des soldats de rang à Abidjan. celui que le peuple burkinabé a surnommé »ebola » a t’-il fait peur au pouvoir d’Abidjan ? simple coïncidence, même si, pour que Blaise ai été à l’aise sur les bords de la lagune ébrié, il aurait fallu lui bâtir un palais de Kossyam dans les…