Journée mondiale de la radio : hélas, internet nous a fait oublier cet outil
Le monde entier célèbre ce 13 février 2023, la journée mondiale de la Radio, placée sous le thème "Radio et paix". Un thème qui a toujours tout son sens, malgré Internet.
Quand j’écoute Claude Askolovitch tous les matins sur France Inter, j’ai comme l’impression d’entendre une histoire. Tel un conteur, il n’hésite pas à changer de ton, de voix et à se mettre dans la peau d’un personnage.
A l’occasion de la journée mondiale de la radio, j’ai décidé d’écrire ces lignes pour partager ma petite expérience de ce média qui me passionne depuis bientôt 10 ans. Dix années de belles expériences mais aussi d’endurance.
La radio nationale catholique (RNC) relais Bouaké, la Magnificat 89. 2 FM, a fêté ses dix ans d’existence tout au long de l’année 2022. Quel bilan pour sa première décennie de service en Côte d'Ivoire?
Christine Martinez, animatrice de radio chez France Bleu, raconte son séjour au Bénin. D'après elle, il s'agit d'un beau pays caractérisé par la gentillesse des gens et le sourire des enfants.
Au Nord-Kivu, en RDC, des journalistes travaillent dans un environnement violent, accèdent difficilement aux sources d’information ainsi qu’aux formations… Pour recevoir à la fin un salaire faible, des humiliations et des intimidations. Ils restent toutefois fiers d’être journalistes dans une zone exposée aux phénomènes de violence.
Le premier podcast que j’ai écouté est celui de la blogueuse ivoirienne Sakina Traoré intitulé MDR, le podcast sur la vingtaine. C’était en 2019. Le titre très attrayant donne déjà un aperçu du contenu. En effet, elle aborde plusieurs sujets tels que l’amour, le féminisme, la gestion des finances et bien d’autres sujets de la vie d’un vingtenaire.
Le podcast fait partie de l'écosystème digital négligé par bon nombre de radios. Beaucoup d'entre elles ont des sites web et sont audibles en ligne, mais très peu proposent des podcasts de replay des émissions ou des podcasts natifs.
Chaque matin, en un clic, j’écoute le générique de la radio mondiale dans le casque de mon Androïd. Les journalistes de Radio France Internationale s’invitent chez moi et me livrent le pouls du monde. Ce rendez-vous m’est familier. Comme des millions d’auditeurs, je vis au rythme du monde grâce à la magie de la radio.
Depuis deux mois, plusieurs auditeurs de la capitale guinéenne constatent que la fréquence de la radio 99.7 est brouillée pendant certaines émissions. Un fait qui devient récurent, sans aucune explication claire de l’Autorité des régulation des postes et télécommunications.
Le rôle des médias n’est plus à démontrer. Ils peuvent être des vecteurs de développement s’ils sont soutenus et bien encadrés, ce qui n’est malheureusement pas le cas dans notre pays, la Mauritanie. Quelques pistes de réflexion qui pourraient nous aider à redonner à la presse mauritanienne ses lettres de noblesse.