Présidentielle au Burkina : les regards se tournent vers le Conseil constitutionnel
Le comportement de chaque acteur pourrait constituer un tournant décisif dans l’histoire du Burkina compte tenu de la vive tension qui règne.
Ça fait quelques semaines déjà et ça n’a point cessé de faire couler d’encre. Les mondoblogueurs se sont rués sur cette affaire tel des charognards sur une carcasse (mes excuses pour ces propos). Les billets ne cessèrent d’essaimer sur la plateforme. Mon billet a peut-être accusé du retard mais sur une plateforme où sur près de 600 membres, chacun voulant se prononcer sur le sujet, je ne me serais…
Cette belle histoire est directement sortie de l’imaginaire des ivoiriens, peuple qui aime la belle vie. Tous, passe au crible de la dérision chez nous( le président Ouattara, Gbagbo, la grippe aviaire, ebola) et bien sûr Blaise Compaoré. Il était une fois, où Compaoré mourut. depuis qu’il avait quitté le pouvoir il avait perdu l’appétit, malgré que ses poches étaient pleines d’euros blanchis. loin de sa flopée de laudateurs, de…
Beau, après t’avoir souhaité le traditionnel Akwaba de bienvenue, voici venu le temps de te dire mes gbès. gbès est mieux que dra…. la vérité rougit les yeux, mais ne les casse pas. je sais que tes pupilles sont déjà bien rouges, rouges bordeaux comme bissap. Je sais aussi , que la nostalgie t’anime et que c’est certainement pas le bon moment pour te cracher des vérités fumantes. Mais, qu’importe Beau.
Enfin, il est mort. Il aura rejoint le cimetière politique, où résident à jamais ses nombreuses victimes aussi bien célèbres qu’anonymes. Le palais du peuple aura été sa tombe. Le trône, son trône s’est mué en cercueil et sa couronne en gerbe. La fièvre populaire aura eu raison de lui et de sa tyrannie. Il est mort de sa lente mort: celle d’un acrobate-voltigeur pris dans le vertige de son envol. Il s’appelait Blaise et il l’oublia…
Crédit photo:lepoint.fr Le président Burkinabé Blaise Compaoré s’en est finalement allé par la petite porte, ce vendredi 31 octobre. L’homme à l’instar de tous les dictateurs du vieux continent se croyait indispensable et surtout indéboulonnable. Mais il n’aura fallu au peuple Burkinabé, qui en avait ras-le-bol, que de descendre dans la rue pendant quelques heures pour chasser celui qui, malgré ses 27 ans de pouvoir, avait encore l’intention de tripatouiller…
Tout a commencé il y a sept (7) ans dans un de ces amphithéâtres vétustes de la faculté de Droit de l‘université de Lomé improvisé à chaque cour. (Dieu seul sait combien de fois nous avions été envahi par les étudiants de Sociologie, d’Histoire, d’Anglais. Etc… et combien sont ces étudiants Usain Bolt qui ont courus plusieurs fois vers d’autres amphis parce que cet amphi n’était finalement pas programmé pour…
Eh ben je n’y vais pas par quarante chemins (mais, ‘roulements de tambour’ quand même) : « Burkina Faso » ! C’est le gros sujet brûlant du moment, à juste titre. Il nous passionne, il nous tient en haleine, il fait couler encre, salive et kilobits, il a même réussi à éclipser un tant soit peu le grand monstre inquiétant d’Ebola (Ah, attention sélective quand tu nous tiens !)…
« Nous, nous avons notre histoire du Burkina […] Il n’y a pas d’institution forte s’il n’y a pas d’homme fort ». Cette réponse donnée sur RFI, est celle de Blaise Compaoré à Barack Obama durant le sommet USA- Afrique de Washington. Quel gâchis ! Un mot simple de sept lettres : article et un nombre : 37 ont brisé le pouvoir sempiternel du Burkina, avec lui, le regret des milliards et des honneurs. Cela…
Et voilà, quand on refuse de sortir par la grande porte, c'est par la fenêtre qu'on se fait éjecter. Après avoir passé 27 ans au pouvoir, l'ex-président burkinabè Blaise Compaoré se fait évincer de son trône ce 30 octobre 2014.C'est le phénomène qui menace notre très cher continent. Après la fin honteuse de Wade Abdoulaye, c'est Compaoré qui fait ses valises.
<<Si seulement vous pouviez imaginer combien cela fait du bien et pas seulement aux africains, de voir un Etat de ce continent se soustraire au club des cancres pour reconquérir sa dignité et son honneur>>. Jean-Baptiste PLACCA. C’est l’agréable impression que donnent les burkinabés depuis l’introduction devant le parlement du fameux projet de révision de l’article 37 de la loi fondamentale .
Le Burkina Faso vit actuellement au rythme des manifestations de rue découlant de la crise politique qui oppose le pouvoir en place et les partis de l’opposition. Les chancelleries occidentales appellent les deux parties à la retenue tout en insistant sur le respect de la Constitution actuellement en vigueur.
Comme je le disais dans un tweet récemment publié, il flotte les amis… il flotte, il flotte comme un parfum de printemps Burkinabé dans les airs. Eh oui, doux parfum de la liberté et du divorce d’un mariage dont on n’en pouvait plus. Un mariage où se sont mêlés infidélités, brutalités, tromperies et mensonges pour ne citer que ces vices! Chers amis c’est l’heure de l’insubordination ! du refus de…
On apprendra jamais à un Vieux président Africain a faire la grimace constitutionnelle. Aussi, au pays des hommes intègres , on a jamais appris au bon peuple à dire NON. Gbès est mieux que dra… Le Burkina-Faso à l’heure de l’article 37 ou à l’article de sa mort?